Revue de presse - Savoie

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La chute des prix de l'immobilier accélère malgré la baisse des taux

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Le plus intéressant est la courbe en bas de l'article. Entre 1960 et 2000, les prix de l'immobilier ont suivi quasiment strictement l'évolution du pouvoir d'achat
entre 2000 et 2007, la bulle se forme, ENORME, puisque entre 2000 et 20007, le prix de l'immobilier a quasiment doublé en terme de pouvoir d'achat.
Toute cette survalorisation va donc disparaitre dans les années qui viennent, soit une baisse de l'ordre de 50% à absorber pour revenir à la "normale" historique. Cela pourrait prendre 3 ans (2008 / 2009 / 2010).

Ce re-équilibrage fera aussi baisser les loyers et redonnera du pouvoir d'achat.

Il permettra à nouveau aux jeunes d'accéder à la propriété. Cette bulle est bien moindre en France qu'en Angleterre ou en Espagne; les victimes sont nombreuses : tous les acheteurs récents ont acheté bien au dessus du prix normal, le secteur de la construction qui se retrouve sans activité avant un retour à la normale, les agences immobilières qui vont disparaitre par centaines, les locataires depuis 2000 qui payent des loyers excessifs, soit des millions de personnes.

Autre aspect : la presse économique raisonne en prix de marché à maintenir, en chute à éviter, a nié le problème le plus longtemps possible, Alors que cette courbe montre une grosse anomalie depuis au moins 4 ans !!!
maintenant elle minimise dans le temps, pousse à acheter en minimisant le problème - bref continue à dire ce qu'il faut non pas pour informer le lecteur, mais pour aider les acteurs économiques et maintenir le système ultra-libéral à flot. On ne guerit pas d'un lavage de cerveau de 30 ans facilement.

La chute des prix de l'immobilier accélère malgré la baisse des taux

http://www.lexpansion.com/patrimoine/immobilier/la-chute-des-prix-de-l-immobilier-accelere-malgre-la-baisse-des-taux_174043.html

La baisse des prix dans l'immobilier ancien a été plus forte et plus rapide que prévue. C'est le résultat d'une étude publiée par le courtier en ligne Empruntis. De -9,9% en 2008, elle passerait à -14% à la fin de l'année.

Le secteur de l'immobilier a connu une crise "plus forte" et plus précoce que prévue en 2008, selon une étude publiée jeudi par le courtier en ligne Empruntis. En 2008, l'immobilier résidentiel ancien accuse une baisse des prix de 9,9%.

Selon Empruntis, cette baisse devrait encore s'accentuer en 2009. Il prévoit désormais un recul de 14% pour la fin de l'année. En octobre dernier, le courtier en ligne tablait sur une baisse située entre 9 et 14%.

Evolution des prix de l'immobilier ancien en France

Source: Empruntis

Glissement annuel des prix, en fin d'année, en pourcentage.

Pour l'acquéreur, la situation est "plus favorable" qu'il y a deux ans, explique Empruntis. La baisse des taux directeurs de la BCE, ainsi que le récent et net repli des taux de crédit habitat - ils sont passés de 5,35% en octobre 2008 à 4,75% en février 2009 - permet à certains ménages qui ne pouvaient plus emprunter d'être éligibles à nouveau.

Cette seule baisse des taux de crédit, rapporte Empruntis, "a résolvabilisé plus de la moitié (55%) des personnes qui avaient été exclues par la hausse des taux entre janvier 2007 et octobre 2008". Ainsi, sur 100 dossiers qui étaient finançables en janvier 2007, seuls 79 l'étaient encore en octobre 2008, après une hausse des taux de 1,15 point. Ils sont remontés à 91 en février, grâce à une baisse des taux de 0,55 point.

Les taux restent néanmoins élevés par rapport au taux des OAT (obligations assimilables du Trésor), qui sert de référence pour le financement à long terme des banques, en raison de "primes de refinancement des banques toujours élevées".

Dans une étude publiée le même jour, la banque HSBC France estime pour sa part que "la baisse anticipée des taux d'intérêt ne sera pas suffisante pour inverser la tendance à la baisse des prix immobiliers". De même, la baisse des prix, qu'elle estime à 6% pour 2009 (5% dans le neuf), ne permettra pas à la "la solvabilité des ménages et à leur capacité d'achat de remonter suffisamment, si bien que les prix de ventes de ventes des logements continueraient de reculer en 2010", voire 2011, indique cette étude. L'indicateur de solvabilité des ménages de la banque est au plus bas depuis 1991.

Prix de l'immobilier et revenu des ménages depuis 2000

Source: Empruntis

Evolution comparée du revenu disponible brut par ménage et de l'indice du prix des logements (base 100 en 2000).

De fait, l'écart entre le prix des logements et le revenu des ménages s'était profondément agrandi depuis 2000, rappelle pour sa part Empruntis. Il devrait s'atténuer avec la crise de l'immobilier et revenir vers la normale, mais sans retrouver la période favorable d'avant 2000, prévient le courtier en ligne.

La situation paraît notemment particulièrement bloquée pour l'immobilier neuf, où il ne décèle "aucun signal positif". Le stock de logements neufs construits ou en cours augmente, à 113.000, mais le délai d'écoulement est désormais de 18 mois. Il était de moins de 11 mois fin 2007.



06/02/2009
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