Salaires : les dirigeants pour l'autorégulation
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Le Medef est pour l'autorégulation des patrons. On connait déjà leur recommandation pour les salaires: pas plus de 240 fois le SMIC (en dehors des parachutes dorés et stocks options dont la valeur depend du cours de bourse). Comme si 240 fois le SMIC n'était pas indécent.L'autorégulation des patrons, c'est comme si le chat s'autorégulait face aux souris. C'est une fumisterie pure et simple - autant que la passivité des politiques et des médias à s'insurger et à dénoncer cette escroquerie intellectuelle.
Quand on évoque la limitation des revenus des patrons, le Medef brandit la menace de délocalisation. Cela veut donc dire que les patrons, en général français, des entreprises françaises quitteraient la france pour pouvoir s'augmenter; c'est bien la démonstation de leur égoïsme et de leur cupidité - et de leur conception de leur rôle dans la société: "moi d'abord".
Rappelons à ce sujet que les patrons Japonais gagnaient 10 fois moins que les patrons français en moyenne en 2000, et que Louis Galois - PDG d'EADS considère en effet que 10 fois moins que son prédécesseur ( Noël Forgeart par aillleurs soupçonné d'escroquerie sur ses stocks options) ne l'empêche pas d'être motivé à son travail.
La réalité est qu'avec un salaire de 20 à 40 fois le SMIC au lieu de 300 aujourd'hui, il y aura autant de volontaires compétents pour prendre ces postes.
Salaires : les dirigeants pour l'autorégulation
http://www.latribune.fr/info/Salaires---les-dirigeants-pour-l-autoregulation-~-20070109U6X9RRE-$Db=Tribune/Online.nsfLaurence Parisot, présidente du Medef, et Bertrand Collomb, président de l'Association française des entreprises privées, présentent aujourd'hui de nouvelles recommandations sur les salaires des dirigeants.
Laurence Parisot, présidente du Medef, et Bertrand Collomb, président de l'Afep (Association française des entreprises privées), présentent aujourd'hui de nouvelles recommandations de place sur les salaires des dirigeants. Après l'émoi suscité par les affaires EADS ou Vinci, les patrons ont décidé de prendre l'initiative pour éviter une nouvelle intervention politique sur le sujet. Le Parlement a voté cet automne un amendement Balladur durcissant les conditions d'exercice des stock-options par les mandataires sociaux. Après les rapports Vienot et Bouton, la France a adopté un dispositif assez complet en matière de gouvernement des entreprises, ce qui n'a pas empêché le législateur d'intervenir pour imposer la transparence des rémunérations des dirigeants. Le rapport Medef-Afep devrait proposer de mieux définir la notion d'administrateur indépendant et de clarifier les relations entre comité des rémunérations et conseils d'administration. Deux points particulièrement défaillants dans le cas Vinci.A découvrir aussi
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