Salaires patronaux 2004
Le palmarès 2004 des revenus patronaux les plus élevés vient d'être publié
COMMENTAIRE:
L'addition des 100 premiers revenus patronaux donne un total de... 340 077 000 €. Soit l'équivalent des revenus de plus de 28 000 smicards
outre que ça dépasse le salaire maximum décent (en 1980, la moyenne etait à 20 fois le SMIC), l'argument selon lequel un salaire aussi haut n'est qu'une goutte d'eau est FAUX: Si on ramène le salaire de quelqun qui gagne 280 fois le smic à "seulement" 40 fois, on peut augmenter 12 000 smicards de 2%.
Si on compte non seulement le PDG mais son comité de direction - pour illustrer composé de 10 personnes par exemple, gagnant "seulement" la moitié, soit 140 fois le SMIC. Si on plafonne à 20 fois pour ce comité de direction, ce n'est plus 2% pour 12 000 personnes qu'on peut verser, mais 2% pour 72 000 personnes.
Au niveau du pays, pour ces 100 patrons, on est à 2% d'augmentation pour 7.2 millions de bas salaires !!!!!
Thierry Breton figure dans cette liste - quelle légitimité a-t-il de parler au nom du peuple, lui qui ultra-riche et protégé, ne connait concrètement aucune de ses préoccupations. Comment peut-il demander des efforts, alors que sa "caste" augmente ses revenus de façon indécente
Serge Dassault, Bernard Arnault, Jean-luc Lagardere figurent dans cette liste. ils possèdent les plus grands groupes de media - pensez vous que les journalistes de ces groupes puissent être indépendant et par exemple dénoncer la cupidité et l'égoïsme de leurs patrons ?
=============================publié dans la revue "Capital"... En voici un court résumé :
Lindsay OWEN-JONES (L'Oréal) : 22 630 000 euros (avec stock-options) soit 1885 SMIC
Bernard ARNAULT (LVMH) : 16 251 000 euros soit 1350 SMIC
Jean-René FOURTOU : 13 661 000 euros
Antoine ZACHARIAS : 13 270 000 euros (en outre, le patron du leader mondial du BTP a touché 29 millions d'euros en levant d'anciennes stock-options)
Bernard CHARLES (Dassault Systèmes) : 12 044 000 euros
Henri de CASTRIES (Axa) : 10 725 000 euros
Bernard LIAUTAUD (Business Objects) : 8 250 000 euros
Maurice LEVY (Publicis) : 8 114 000 euros
Daniel BERNARD (Carrefour) : 7 374 000 euros (patron « licencié » en 2005, avec une indemnité de départ COLOSSALE... de l'ordre de 38 millions d'euros)
Arnaud LAGARDERE (Lagardère SCA) : 7 012 000 euros
Pasquale PISTORIO (STMicroelectronics) : 6 391 000 euros
Thierry DESMARETS (Total) : 6 049 000 euros
Louis SCHWEITZER (Renault) : 5 813 000 euros
Franck RIBOUD (Groupe Danone) : 5 314 000 euros
Martin BOUYGUES (Bouygues) : 4 690 000 euros
Alain de POUZILHAC (Havas) : 4 372 000 euros (« licencié » en 2005 avec une modeste indemnité de 7,8 M d)
Patrick LE LAY (TF1) : 3 378 000 (les cerveaux disponibles, ça rapporte !)
Ernest-Antoine SEILLIERE (Wendel Investissement) : 3 093 000 euros (on voit bien que toute hausse des salaires mettrait l'économie française à genoux !)
43ieme: Thierry BRETON (France Télécom) : 2 917 000 euros (on comprend mieux pourquoi la baisse de l'impôt sur le revenu est une nécessité...)
COMMENTAIRE:
L'addition des 100 premiers revenus patronaux donne un total de... 340 077 000 €. Soit l'équivalent des revenus de plus de 28 000 smicards
outre que ça dépasse le salaire maximum décent (en 1980, la moyenne etait à 20 fois le SMIC), l'argument selon lequel un salaire aussi haut n'est qu'une goutte d'eau est FAUX: Si on ramène le salaire de quelqun qui gagne 280 fois le smic à "seulement" 40 fois, on peut augmenter 12 000 smicards de 2%.
Si on compte non seulement le PDG mais son comité de direction - pour illustrer composé de 10 personnes par exemple, gagnant "seulement" la moitié, soit 140 fois le SMIC. Si on plafonne à 20 fois pour ce comité de direction, ce n'est plus 2% pour 12 000 personnes qu'on peut verser, mais 2% pour 72 000 personnes.
Au niveau du pays, pour ces 100 patrons, on est à 2% d'augmentation pour 7.2 millions de bas salaires !!!!!
Thierry Breton figure dans cette liste - quelle légitimité a-t-il de parler au nom du peuple, lui qui ultra-riche et protégé, ne connait concrètement aucune de ses préoccupations. Comment peut-il demander des efforts, alors que sa "caste" augmente ses revenus de façon indécente
Serge Dassault, Bernard Arnault, Jean-luc Lagardere figurent dans cette liste. ils possèdent les plus grands groupes de media - pensez vous que les journalistes de ces groupes puissent être indépendant et par exemple dénoncer la cupidité et l'égoïsme de leurs patrons ?
=============================publié dans la revue "Capital"... En voici un court résumé :
Lindsay OWEN-JONES (L'Oréal) : 22 630 000 euros (avec stock-options) soit 1885 SMIC
Bernard ARNAULT (LVMH) : 16 251 000 euros soit 1350 SMIC
Jean-René FOURTOU : 13 661 000 euros
Antoine ZACHARIAS : 13 270 000 euros (en outre, le patron du leader mondial du BTP a touché 29 millions d'euros en levant d'anciennes stock-options)
Bernard CHARLES (Dassault Systèmes) : 12 044 000 euros
Henri de CASTRIES (Axa) : 10 725 000 euros
Bernard LIAUTAUD (Business Objects) : 8 250 000 euros
Maurice LEVY (Publicis) : 8 114 000 euros
Daniel BERNARD (Carrefour) : 7 374 000 euros (patron « licencié » en 2005, avec une indemnité de départ COLOSSALE... de l'ordre de 38 millions d'euros)
Arnaud LAGARDERE (Lagardère SCA) : 7 012 000 euros
Pasquale PISTORIO (STMicroelectronics) : 6 391 000 euros
Thierry DESMARETS (Total) : 6 049 000 euros
Louis SCHWEITZER (Renault) : 5 813 000 euros
Franck RIBOUD (Groupe Danone) : 5 314 000 euros
Martin BOUYGUES (Bouygues) : 4 690 000 euros
Alain de POUZILHAC (Havas) : 4 372 000 euros (« licencié » en 2005 avec une modeste indemnité de 7,8 M d)
Patrick LE LAY (TF1) : 3 378 000 (les cerveaux disponibles, ça rapporte !)
Ernest-Antoine SEILLIERE (Wendel Investissement) : 3 093 000 euros (on voit bien que toute hausse des salaires mettrait l'économie française à genoux !)
43ieme: Thierry BRETON (France Télécom) : 2 917 000 euros (on comprend mieux pourquoi la baisse de l'impôt sur le revenu est une nécessité...)
... Et la liste est loin d'être exhaustive (cf « Salaires des patrons : encore une année faste », Capital n°171, décembre 2005, pp.92 à 9
Pauvres patrons écrasés par l'impôt dans un pays qui vit « au-dessus de ses moyens » comme le dit le 43e du palmarès, patron de France Télécom devenu Ministre de l'Economie et des Finances.
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