Revue de presse - Savoie

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A Chypre, la population sous le choc

COMMENTAIRES

comment peut-on meme penser à ponctionner les depots des epargnants ?

quelle bonne idée pour déclencher des retraits massifs dans tous les pays en gros deficit de la zone euro et foutre en l'air le systeme bancaire puisque de memoire, il n'y a pas plus de 8% de depot disponible en reel sur l'ensemble des dépots affichés.

si les retraits massifs arrivent, la BCE va etre obligée de faire marcher la planche à billet OU les etats vont devoir bloquer les retraits des banques OU les nationaliser .... un desastre

Seule solution pour tous ces problèmes: sortir de l'euro et dévaluer les pays qui ne peuvent pas suivre la marche forcée de l'allemagne - donc tous les pays du sud et de l'est de la zone - y compris nous.

c'est un peu trop tot dans la campagne, mais quelle MAGNIFIQUE aide pour le FN qui fait une campagne anti-euro.

notre génération sera dans les bouquins d'histoire: "l'incompetence d'une generation precipite le declin politique et economique de l'europe"

 

A Chypre, la population sous le choc, le président justifie les sacrifices

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/03/16/a-chypre-la-population-dans-l-incertitude-apres-l-annonce-du-plan-de-sauvetage_1849491_3214.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20130317-[titres]

Beaucoup de Chypriotes étaient sous le choc, samedi, après l'annonce d'un accord avec l'Union européenne sur un plan de sauvetage de 10 milliards d'euros comprenant une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires. L'accord a été conclu dans la nuit de vendredi à samedi, et les résidents de l'île méditerranéenne l'ont découvert à leur réveil. Des queues étaient visibles devant les banques, les particuliers tentant de retirer le plus d'argent possible. Les bailleurs de fonds de Chypre - UE et FMI - ont en effet demandé l'instauration d'une taxe exceptionnelle de 6,75 % sur tous les dépôts bancaires de moins de 100 000 euros et de 9,9 % au-delà de ce seuil, ainsi qu'une retenue à la source sur les intérêts de ces dépôts.

"LES BANQUES N'ÉTAIENT AU COURANT DE RIEN"

"C'est une catastrophe", a dit un Chypriote de 45 ans venu retirer de l'argent. "Cela va nous donner envie de sortir de l'euro, dit un autre, un retraité. "Je croyais qu'en dessous de 100 000 euros, on n'y toucherait pas", regrette Andri Menelaou, 25 ans. Je n'ai pas grand chose mais je ne vois pas pourquoi je devrais payer pour les erreurs des banques."

"J'aimerais savoir où elle est, cette solidarité européenne. Qu'avons-nous obtenu? Rien", juge Yiannis Pavlou, un mécanicien de 28 ans. Une allusion à la Grèce, l'Irlande, le Portugal ou l'Espagne, qui n'ont pas eu à accepter cette taxe exceptionnelle.

"On essaie tous de retirer un maximum d'argent -- mais cela ne marche pas très bien, on ne sait pas si les comptes sont bloqués ou les distributeurs vides, a dit à l'AFP Joseph, employé de banque chypriote. Personne ne s'attendait à cela -- et les banques n'étaient au courant de rien". Les agences bancaires étaient fermées pour le week-end, et jusqu'à mardi matin, lundi étant férié sur l'île.

Ces retraits ne vont toutefois pas empêcher la ponction sur les comptes de toute personne résidant sur l'île. Les montants correspondant à la taxe "sont déjà bloqués et ne peuvent plus être transférés", assure Marios Skandalis, vide-président de l'Institut des comptables publics de Chypre. Cette mesure est censée rapporter 5,8 milliards d'euros au gouvernement.

LE GOUVERNEMENT JUSTIFIE UN PLAN "DOULOUREUX"

Le président Nicos Anastasiades a justifié ce plan, qualifié de "douloureux", par le risque "d'effondrement" du système bancaire qui précipiterait une faillite et une éventuelle "sortie de l'euro". "Nous avions le choix entre le scénario catastrophe d'une défaillance non contrôlée, et une gestion douloureuse mais contrôlée de la crise", a-t-il résumé dans un communiqué. M. Anastasiades s'adressera à la nation, dimanche, alors que le Parlement chypriote se prononcera sur le plan.

"La situation est grave mais pas tragique, il n'y a pas de raison de paniquer", a également tenté de rassurer le porte-parole du gouvernement Christos Stylianides, alors que le ministre des finances Michalis Sarris assurait que "Chypre a choisi la moins douloureuse des solutions".

Mais Nicolas Papadopoulos, député du parti Diko (centre-droit) dont la direction a soutenu l'élection récente du président Anastasiades, Nicolas Papadopoulos, s'est élevé contre l'accord en le qualifiant de "désastre" pour le système bancaire. "Je veux qu'un représentant du gouvernement m'explique pourquoi cet accord était la meilleure solution". "Cette décision est bien pire que ce à quoi nous nous attendions et contraire à ce que nous affirmait le gouvernement encore pas plus tard que la nuit dernière", a ajouté le président de la commission des finances au Parlement, Nicholas Papadopoulos.



18/03/2013
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