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Baisse des impôts : la grande manipulation

COMMENTAIRES - Baisse des impôts : la grande manipulation
voici encore un exemple de lavage de cerveau: Le Figaro tente de prouver que tout le monde gagne à la baisse d'impot, et meme autant pour les plus bas salaires ques les plus haut salaire

Premierement, les 50% les plus bas ne payent pas d'impot (50% des français); donc les plus bas du Figaro sont autour du revenu median et non pas "en bas" de l'echelle

Deuxièmement, le figaro raisonne en % de baisse d'impot et non pas en valeur, mais son illustration chiffrée est edifiante:
- un célibataire qui a déclaré un revenu net fiscal de 20 000 euros paiera 14,5 % d'impôt en moins entre 2002 et 2005, soit un gain de 219 euros.
- un couple marié sans enfant dont les revenus sont équivalents, l'économie atteint même 33 % (soit 83 euros)
- Un couple marié avec deux enfants qui déclarent 150 000 euros a vu son impôt baisser de 12,88 %. Le gain est important -3 888 euros- mais somme toute assez raisonnable

DONC le figaro presente: c'est super, 33% pour les "humbles", et les riches "seulement 13%"
Faites le ratio 83 €  contre 3888 €, c'est 1 à 47 au lieu de 1 à 7.5 pour le salaire - il y donc il y a accroissement des inégalités par réduction de la progressivité de l'impot

Il faut DENONCER cette manipulation de l'opinion. Les baisses d'impots beneficient très majoritaiement aux plus riches - un point c'est tout.
Les petites baissent pour les "autres" sont le faire-valoir des baisses pour les plus riches et d'une politique INEGALITAIRE

Baisse des impôts : le grand malentendu

http://www.lefigaro.fr/eco/20060927.FIG000000224_les_impots_ont_baisse_de_milliards_en_cinq_ans.html

Les baisses d'impôts effectuées depuis 2002 n'ont fait que des gagnants. Mais, les grands vainqueurs se trouvent aux deux extrémités de l'échelle des revenus.

 
LE MINISTRE de l'Economie sait que les Français sont favorables aux baisses d'impôts mais... il aime surtout que cela se sache. Invité dimanche soir de France Europe Express, Thierry Breton a donc esquissé un léger sourire lorsqu'ont été présentés les résultats d'un sondage CSA réalisé pour l'émission de France 3. Les Français plébiscitent les baisses d'impôts : 84 % les approuvent, 11 % n'y sont pas favorables et 5 % n'ont pas d'avis sur le sujet. De quoi redonner quelque force au ministre de l'Economie et à Jean-François Copé son ministre délégué au Budget qui devront batailler ferme jusqu'à la Présidentielle contre les critiques de la gauche.
 
Le député PS, Didier Migaud, n'a pas attendu la présentation du projet de loi de Finances de 2007, ce matin, pour commencer à distiller les critiques. Fort de ces sondages, la gauche pourrait peut-être décider de ne pas y aller trop fort sur le sujet. Et, en cas de victoire, de ne pas revenir dessus.
 
En attendant, la majorité va devoir rendre des comptes aux électeurs qui ont soutenu la candidature de Jacques Chirac. Lors de la campagne présidentielle, le chef de l'Etat avait promis de diminuer de 33 % l'impôt sur le revenu. Mais, pour les Français, le compte n'y est pas. Beaucoup ont oublié que le chef de l'Etat avait assorti cet objectif d'une condition : une croissance au moins égale à 3 %. Et c'est pour cela que le ministre délégué au Budget a déjà pris son bâton de pélerin. « On sera à 20 % alors qu'on n'a pas eu beaucoup de croissance économique », a indiqué dès la semaine dernière Jean-François Copé précisant que les diminutions d'impôts réalisées depuis 2002 coûtent 9,6 milliards à l'Etat au total.
 
Au regard de l'étude réalisée pour Le Figaro par Cyrus Conseil, l'impôt sur le revenu a réellement baissé depuis le début de la législature. Toutes les catégories de revenus sont gagnantes : la diminution de l'IR oscille entre 33 % et 6,75 %. Mais ce sont les deux extrémités de l'échelle des revenus qui tirent le mieux leur épingle du jeu. Les bas revenus d'abord. Selon Cyrus Conseil, un célibataire qui a déclaré un revenu net fiscal de 20 000 euros paiera 14,5 % d'impôt en moins entre 2002 et 2005, soit un gain de 219 euros.
 
Pour un couple marié sans enfant dont les revenus sont équivalents, l'économie atteint même 33 % (soit 83 euros). Elle est sans doute beaucoup plus importante encore puisque cela n'intègre pas la forte revalorisation de la prime pour l'emploi. Les baisses d'impôts sont aussi très importantes pour les personnes ayant des revenus élevés. Un couple marié avec deux enfants qui déclarent 150 000 euros a vu son impôt baisser de 12,88 %. Le gain est important -3 888 euros- mais somme toute assez raisonnable sachant que ce foyer fiscal paiera (hors bouclier fiscal mais aussi hors impôt de solidarité sur la fortune) la bagatelle de 26 287 euros. Au milieu de l'échelle des revenus, le gain est plus limité mais bien réel pour le contribuable qui pendrait la peine de relire tous ses avis d'imposition sur les cinq dernières années.
 
Remettre un peu d'aplombCurieusement, malgré ces gains, les Français n'ont pas le sentiment d'avoir vu les impôts baisser. Les dernières diminutions -celles qui ont eu lieu entre 2002 et 2004- sont certainement trop lointaines pour qu'ils s'en souviennent. Et celles de 2007... sont à venir en janvier. En outre, le taux de prélèvement obligatoire global a explosé -43,1 % du PIB en 2002 à 44 % en 2005- en raison des augmentations de la fiscalité locale, de la CSG, etc. Il est nettement supérieur à celui de la zone euro. « Depuis 2002, la droite a essayé de remettre un peu d'aplomb sur le système fiscal, explique un très bon connaisseur des questions fiscales et budgétaires. Il est extraordinairement progressif. Si nous nous n'avions pas fait d'allégement en période de croissance, nous aurions suicidé l'économie ». Attendons que les Français s'en rendent compte.


27/09/2006
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