BNP-Paribas renforce ses fonds propres et s'envole en bourse
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Ils ont osé. Le contribuable finance en partie les banques et les banques distribuent des dividendes aux actionnaires.Dans les autres pays : Royaume uni, Allemagne, USA, l'état entre au capital prend un poste au conseil d'administration pour peser sur les décisions et supprime les dividendes.
En France, rien - sauf le symbole du bonus du PDG qui saute. Si la réforme du capitalisme de Sarkozy commence comme ça, ça promet pour la suite
Au final : les banques déclenchent la crise, la bourse baisse, les contribuables payent les dividendes et la bourse remonte.
BNP-Paribas renforce ses fonds propres et s'envole en bourse
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/bnp-paribas-renforce-ses-fonds-propres-et-s-envole-en-bourse_172973.html?XTOR=EPR-175La banque, qui prévoit 3 milliards d'euros de profits sur l'exercice 2008, versera un dividende à ses actionnaires. A Paris, l'action grimpait de 17% lundi en clôture.
Le directeur général de BNP Paribas, Baudouin Prot, a affirmé que les actionnaires de la banque française recevraient un dividende au titre de 2008 et que le ratio de solvabilité de son groupe était à "un niveau adéquat", lundi sur la radio BFM. "Le conseil d'administration, le 18 février prochain, arrêtera à la fois les comptes annuels et le montant du dividende. Donc, il y aura un dividende et le montant sera décidé d'ici février", a déclaré M. Prot.
Le directeur général de BNP Paribas a également souligné que son groupe affichait un ratio de solvabilité ("Tier One") à un niveau "adéquat". "Nous allons être à 8% et, comme nous l'avons dit clairement dans notre communiqué, au cours de l'année 2009, nous allons gérer assez strictement l'évolution de notre bilan. Donc, je crois que le ratio, compte tenu de la capacité financière du groupe, dont je ne doute pas, continuera à monter progressivement", a-t-il expliqué.
BNP Paribas, a annoncé qu'il estimait son bénéfice net à environ 3 milliards d'euros en 2008. Il a par ailleurs indiqué qu'il allait renforcer ses fonds propres en émettant des actions de préférence pour un montant de 5,1 milliards d'euros, dans le cadre de la deuxième tranche du plan français de recapitalisation.
A Paris, l'action s'envolait de près de 17%.
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