Revue de presse - Savoie

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CHINE - dec 05

3 nouvelles à mettre en parallèle pour la réalité de la mondialisation:

- le rachat probable des telephones portables SAGEM par un chinois: Ningbo Bird
- les exportations textiles Chinoises
- Airbus en Chine, gros contrat avec site engineering en Chine et chaine de montage
DETAILS PLUS LOIN

COMMENTAIRES

- La Chine est déjà une grande puissance des hautes technologies comme l'atteste le futur rachat de Sagem  (Siemens telephone a déjà été racheté par un autre chinois).
- La Chine a une stratégie industrielle long terme, et l'accord avec Airbus en fera un acteur majeur du monde aeronautique dans le futur, comme ils le sont aujourd'hui pour les ordinateurs
- La Chine joue aussi sur les "T-shirts", et le textile.
Autre nouvelle: la chine est déjà exportatrice d'automobiles !!!!

La Chine a donc contrairement à ce qu'on croit, toutes les compétences depuis le haut de gamme et jusqu'aux emplois non qualifiés, et de son coté l'Europe laisse partir ses emplois non qualifiés en prétendant que l'equilibre viendra du fait des emplois qualifiés.  C'est une vision autiste.
LA REALITE est tout autre: les nouvelles puissances: Chine, Bresil, Inde ont et auront de plus en plus d'emplois à haute qualification tout en gardant des emplois non qualifiés. Une stratégie reposant sur les hautes qualification seules est bancale au sens propre. Il faut l'innovation et les chercheurs, il faut aussi les emplois de fabrication des produits inventés ici, alors que nous les envoyons se faire fabriquer en chine.

En attendant que ne se comble les ecarts de salaire (rapport de 1 à 10 ou 20 en chine et europe de l'ouest), une concurrence libre est le plus sur moyen de perdre toutes les lignes de production des produits à haut volume - MEME POUR LE HAUT de gamme, comme c'est deja le cas pour l'informatique (91% des ordinateurs portables sont conçus et fabriqués en Chine + Taiwan !!!). En France, on ne saurait plus fabriquer des ordinateurs - on n'a plus les lignes de montage des cartes electroniques en haut volume


DETAILS
http://www.lexpansion.com/html/4/3970.137690.0.html
Les récents propos de Jean-Paul Béchat, le patron de Safran <fusoin de Sagem et de SNECMA >, ne laissent guère de place au doute. Le groupe cherche à se séparer de son activité de téléphonie mobile. L'ancien pôle de Sagem n'est plus de taille à lutter sur le marché mondial.


http://www.lexpansion.com/art/3971.137738.0.html
44,2%. La hausse des exportations de textiles chinoises vers l'UE depuis janvier 2005
L'Union des industries textiles françaises (UIT) tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme. Les exportations chinoises de textiles vers l'UE se sont accrues de 44,2% au cours des neuf premiers mois de l'année, a mis en garde Guillaume Sarkozy, président de l'UIT au cours d'un point presse. Dans le même temps, les importations européennes textiles en provenance de la zone euro-méditerranéenne (Tunisie, Maroc, Roumanie, Bulgarie) ont globalement baissé - à l'exception des importations de Turquie -. "Il y a une captation par la Chine des parts de marché en Europe", a déclaré Guillaume Sarkozy, en ajoutant : "la Chine tend vers les 50% de part de marché en Europe". Selon Eurostat, le secteur textile chinois a représenté 18% du déficit commercial de l'UE sur les cinq premiers mois de 2005.


http://www.lexpansion.com/art/3973.137785.0.html
Pékin permet à Airbus de combler son retard sur Boeing

Venant des echos.fr: Travail de longue haleine
Airbus voit ainsi consacrés les efforts qu'il a réalisés pour s'implanter en Chine, en passe de devenir le principal marché mondial. Parallèlement à ses efforts commerciaux, l'avionneur européen a su nouer des partenariats industriels avec ses homologues chinois, investissant dès 1999 dans un centre d'ingénierie à Pékin, afin de gagner progressivement la confiance des dirigeants chinois.

Ce travail de longue haleine, conduit par Philippe Delmas alors vice-président exécutif d'Airbus, lui a permis de passer de 10 % des appareils en service en Chine en 1998 à 34 % fin 2005, et de distancer son concurrent américain en nombre de commandes, avec 69 ventes fermes, contre 43 pour Boeing, dont 5 A380. Sur la base des contrats déjà engrangés, la part de marché d'Airbus en Chine devrait ainsi dépasser les 50 % avant la fin de la décennie. A plus long terme, l'objectif serait de vendre au moins la moitié des quelque 2.700 appareils commerciaux dont les compagnies chinoises devraient passer commande d'ici à 2020.

Cette percée commerciale s'accompagnera d'une intensification de la coopération industrielle avec l'industrie aéronautique chinoise, qui devrait bientôt représenter 5 % de la production d'Airbus. Après l'installation d'un centre d'ingénierie et la production d'éléments de voilure, l'avionneur étudie désormais l'installation d'une chaîne d'assemblage en Chine pour la construction d'A320. Un projet qui consacre la pérennité des relations commerciales entre la Chine et Airbus.


10/01/2006
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