Crise systémique : Début de la séquence d'insolvabilité globale
COMMENTAIRES
Ce groupe d'analyste avait annoncé la crise dès février 2006 et annoncé son imminence en juin 2008.Autant écouter les personnes clairvoyantes - que ceux qui s'étant trompé essayent de corriger et comprendre pourquoi ils se sont trompés. Il est par exemple scandaleux que Jean-Marie Messier ait une telle écoute à la sortie de son livre
L'analyse du site est simple: des montagnes d'actifs fictifs (c'set à dire des prix trop élevés) disparaissent dans une proportion de 50% de l'évaluation précédente - et les moyens financiers supposés importants s'avèrent en fait insuffisants - d'ou une insolvabilté énorme à venir.
GEAB N°31 est disponible ! Phase IV de la crise systémique : Début de la séquence d'insolvabilité globale
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-31-est-disponible-!-Phase-IV-de-la-crise-systemique-Debut-de-la-sequence-d-insolvabilite-globale_a2680.html
En 2007, LEAP/E2020 avait annoncé que les banques américaines et le
consommateur américain étaient tous deux insolvables. Il y a plus d'un
an, notre équipe avait estimé à 10.000 milliards USD le montant d' «
actifs-fantômes » qui allait disparaître du fait de la crise. Ces deux
annonces étaient en complet décalage avec les analyses dominantes du
moment ; la suite a montré qu'elles étaient pourtant parfaitement
justifiées. En fonction de la même logique d'anticipation, LEAP/E2020
estime aujourd'hui que le monde est entré dans une nouvelle séquence de
la phase IV de la crise systémique mondiale (la phase dite de «
décantation »), à savoir la séquence d'insolvabilité globale.
Les graves conséquences de cette insolvabilité globale sont anticipées dans ce GEAB N°31, dont ce communiqué présente un extrait qui permet de bien poser l'enjeu que représente cette nouvelle séquence de la crise. Par ailleurs le GEAB N°31 présente les 29 « hausses et baisses » de l'année 2009 selon l'équipe de LEAP/E2020 : quinze tendances en hausse et quatorze en baisse qui constituent autant d'outils d'aide à la décision et à l'analyse pour ceux que l'année à venir inquiète ou intrigue.
Contrairement à ce que les dirigeants politiques mondiaux, à l'image de leurs banquiers centraux, semblent penser, le problème de liquidité qu'ils essayent de résoudre par des baisses historiques de taux d'intérêts et une création monétaire illimitée, n'est pas une cause mais une conséquence de la crise actuelle. C'est bel et bien un problème de solvabilité qui crée les « trous noirs » dans lesquels disparaissent les liquidités, qu'ils s'appellent bilans des banques (1), endettements des ménages (2), faillites d'entreprises ou déficits publics. Avec une estimation conservatrice des « actifs fantômes » mondiaux portée désormais à plus de 30.000 milliards USD (3), notre équipe considère que le monde fait désormais face à une insolvabilité généralisée frappant évidemment en premier lieu les pays et les organisations (publiques ou privées) surendettés et/ou très dépendants des services financiers.
Les graves conséquences de cette insolvabilité globale sont anticipées dans ce GEAB N°31, dont ce communiqué présente un extrait qui permet de bien poser l'enjeu que représente cette nouvelle séquence de la crise. Par ailleurs le GEAB N°31 présente les 29 « hausses et baisses » de l'année 2009 selon l'équipe de LEAP/E2020 : quinze tendances en hausse et quatorze en baisse qui constituent autant d'outils d'aide à la décision et à l'analyse pour ceux que l'année à venir inquiète ou intrigue.
Contrairement à ce que les dirigeants politiques mondiaux, à l'image de leurs banquiers centraux, semblent penser, le problème de liquidité qu'ils essayent de résoudre par des baisses historiques de taux d'intérêts et une création monétaire illimitée, n'est pas une cause mais une conséquence de la crise actuelle. C'est bel et bien un problème de solvabilité qui crée les « trous noirs » dans lesquels disparaissent les liquidités, qu'ils s'appellent bilans des banques (1), endettements des ménages (2), faillites d'entreprises ou déficits publics. Avec une estimation conservatrice des « actifs fantômes » mondiaux portée désormais à plus de 30.000 milliards USD (3), notre équipe considère que le monde fait désormais face à une insolvabilité généralisée frappant évidemment en premier lieu les pays et les organisations (publiques ou privées) surendettés et/ou très dépendants des services financiers.
Evolution des capitalisations boursières mondiales en 2008 (en milliers
de milliards de Dollars US) - Source : Thomson financial Datastream,
01/2009
A quoi reconnaît-on une crise de solvabilité d'une crise de liquidité ?
Cette distinction entre crise de liquidité et crise de solvabilité peut paraître très technique et finalement peu déterminante pour l'évolution de la crise en cours. Pourtant, elle n'a rien d'une querelle académique puisque, selon le cas, l'action actuelle des gouvernements et des banques centrales sera utile ou au contraire totalement inutile, voire dangereuse.
Un exemple simple permet de bien saisir l'enjeu. Si vous avez un problème transitoire de trésorerie et que votre banque ou votre famille accepte de vous prêter les fonds nécessaires pour que vous traversiez la passe difficile, leur effort est bénéfique pour tout le monde. En effet, vous continuez votre activité, vous pouvez payer vos employés ou vous-même, votre banque ou votre famille est remboursée (avec un intérêt sans aucun doute pour ce qui est de votre banque), et l'économie en général a bénéficié d'une contribution positive. En revanche, si votre problème n'est pas du à un problème de trésorerie mais au fait que votre activité n'est pas rentable et ne peut pas le devenir dans les conditions économiques du moment, alors l'effort de votre banque ou de votre famille devient d'autant plus dangereux pour tout le monde qu'il a été important. En effet, selon toute probabilité, votre premier appel de fonds sera suivi par d'autres toujours assortis de promesses (honnêtes supposons-le) que la mauvaise passe est bientôt terminée. Votre banque ou votre famille seront d'autant plus incités à continuer à vous aider qu'ils risquent de perdre ce qu'ils vous ont déjà prêtés au cas où vous cesseriez votre activité. Mais si la situation continue à empirer, ce qui est le cas si c'est bien un problème de rentabilité, alors arrive un moment où certaines limites sont atteintes : d'une part, votre banque va décider qu'elle a plus à perdre à continuer de vous soutenir qu'à vous laisser tomber ; et d'autre part, votre famille n'a simplement plus d'argent disponible, car vous lui avez siphonné toute son épargne. Il apparaît à tout le monde que non seulement vous êtes en faillite et insolvable, mais que vous avez probablement entraîné votre famille dans la même situation ou affaibli votre banque (4). Vous avez porté ainsi un coup terrible à l'économie autour de vous, y compris à vos proches (5). Il est important de souligner que tout cela a pu se dérouler en toute bonne foi si un changement brutal d'environnement économique a bouleversé les conditions de rentabilité de votre activité sans que vous ayez pris conscience de l'ampleur des conséquences pour votre activité.
Cette distinction entre crise de liquidité et crise de solvabilité peut paraître très technique et finalement peu déterminante pour l'évolution de la crise en cours. Pourtant, elle n'a rien d'une querelle académique puisque, selon le cas, l'action actuelle des gouvernements et des banques centrales sera utile ou au contraire totalement inutile, voire dangereuse.
Un exemple simple permet de bien saisir l'enjeu. Si vous avez un problème transitoire de trésorerie et que votre banque ou votre famille accepte de vous prêter les fonds nécessaires pour que vous traversiez la passe difficile, leur effort est bénéfique pour tout le monde. En effet, vous continuez votre activité, vous pouvez payer vos employés ou vous-même, votre banque ou votre famille est remboursée (avec un intérêt sans aucun doute pour ce qui est de votre banque), et l'économie en général a bénéficié d'une contribution positive. En revanche, si votre problème n'est pas du à un problème de trésorerie mais au fait que votre activité n'est pas rentable et ne peut pas le devenir dans les conditions économiques du moment, alors l'effort de votre banque ou de votre famille devient d'autant plus dangereux pour tout le monde qu'il a été important. En effet, selon toute probabilité, votre premier appel de fonds sera suivi par d'autres toujours assortis de promesses (honnêtes supposons-le) que la mauvaise passe est bientôt terminée. Votre banque ou votre famille seront d'autant plus incités à continuer à vous aider qu'ils risquent de perdre ce qu'ils vous ont déjà prêtés au cas où vous cesseriez votre activité. Mais si la situation continue à empirer, ce qui est le cas si c'est bien un problème de rentabilité, alors arrive un moment où certaines limites sont atteintes : d'une part, votre banque va décider qu'elle a plus à perdre à continuer de vous soutenir qu'à vous laisser tomber ; et d'autre part, votre famille n'a simplement plus d'argent disponible, car vous lui avez siphonné toute son épargne. Il apparaît à tout le monde que non seulement vous êtes en faillite et insolvable, mais que vous avez probablement entraîné votre famille dans la même situation ou affaibli votre banque (4). Vous avez porté ainsi un coup terrible à l'économie autour de vous, y compris à vos proches (5). Il est important de souligner que tout cela a pu se dérouler en toute bonne foi si un changement brutal d'environnement économique a bouleversé les conditions de rentabilité de votre activité sans que vous ayez pris conscience de l'ampleur des conséquences pour votre activité.
Nombre de faillites quotidiennes aux Etats-Unis (01/2006 – 11/2008) - Source : CreditSlips, 01/2009
Selon LEAP/E2020, cet exemple simple illustre parfaitement la situation
qui prévaut en ce début d'année 2009 pour l'ensemble du système
financier mondial, une part importante de l'économie de la planète et
tous les acteurs économiques (Etats compris) qui ont fondé leur
croissance de ces dernières années sur l'endettement. La crise a
traduit et amplifié un problème de solvabilité globale. Le monde est en
train de prendre conscience qu'il est beaucoup plus pauvre que la
dernière décennie le lui avait laissé croire. Et 2009 est l'année qui
va obliger tous les acteurs économiques à tenter d'évaluer concrètement
l'état de leur solvabilité, sachant que nombre d'actifs continuent
encore à perdre de la valeur. La difficulté est qu'un nombre croissant
d'opérateurs ne font plus confiance aux indicateurs et instruments de
mesure traditionnels. Les agences de notation ont perdu toute
crédibilité. Le Dollar US n'est plus qu'une fiction d'unité de mesure
monétaire mondiale dont nombre d'Etats tentent de se dégager au plus
vite (6). Donc toute la sphère financière est à juste titre suspectée
de n'être plus qu'un immense trou noir. Pour les entreprises, plus
personne ne sait si les carnets de commande sont fiables (7) puisque,
tous secteurs confondus, les clients annulent massivement les commandes
(8) ou n'achètent plus, même quand les prix sont cassés, comme le
confirme la forte baisse des ventes de détail de ces dernières semaines
(9). Et pour les Etats (et autres collectivités publiques), c'est
dorénavant l'effondrement des recettes fiscales qui fait craindre une
envolée des déficits pouvant entraîner là aussi des faillites.
D'ailleurs, des milliardaires russes (10) aux pétromonarchies du Golfe
arabique en passant par l'Eldorado commercial chinois (11), ce sont
toutes les « poules aux œufs d'or » des entreprises et des
établissements financiers de la planète (et notamment européennes,
japonaises et nord-américaines (12)) qui s'avèrent désormais
insolvables ou tout juste solvables. La question de la solvabilité de
l'état fédéral et des états fédérés américains (13) (comme de celle de
la Russie ou du Royaume-Uni) commence d'ailleurs également à être posée
dans les grands médias internationaux ; tout comme d'ailleurs celle des
grands fonds de pension par capitalisation, grands acteurs de
l'économie globalisée de ces vingt dernières années.
Pour LEAP/E2020, la tendance est donc claire : la séquence qui commence en ce début d'année 2009, c'est bien celle de l'insolvabilité globale.
Pour LEAP/E2020, la tendance est donc claire : la séquence qui commence en ce début d'année 2009, c'est bien celle de l'insolvabilité globale.
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Notes:
(1) Voici d'ailleurs une liste très utile des banques américaines sur le point de faire faillite présentée sur le site LewRockwell.com, réalisée à partir du Texas Ratio qui permet de mesurer leur exposition au risque.
(2) Cette carte dynamique des impayés de cartes de crédit et de prêts immobiliers aux Etats-Unis (au 2° trimestre 2008), réalisée par la Reserve fédérale de New-York, permet de juger de l'étendue de la crise affectant les revenus des ménages et leur niveau d'endettement. Source : NewYorkFed, 12/2008
(3) L'évolution des valeurs boursières mondiales est un bon indicateur de cette disparition des « actifs-fantômes », même si il faut lui ajouter toutes les pertes de valeur dans l'immobilier et dans d'autres gammes d'actifs; et probablement lui retrancher des reprises de valeurs qui ont été emportées par la tourmente actuelle et se rétabliront une fois le pire de la crise derrière nous.
(4) Nous ne parlons même pas ici des employés, fournisseurs, clients, … .
(5) Et, une telle situation, répétée à l'échelle d'un pays tout entier conduit à un chaos social. D'ailleurs, l'armée américaine elle-même envisage que l'instabilité sociale créée par la crise puisse conduire à une intervention militaire. Source : ElPasoTimes, 29/12/2008
(6) A ce propos, LEAP/E2020 émet une recommandation à destination des institutions financières internationales, et surtout à leurs responsables des services statistiques : il est urgent de mettre en place une comptabilité internationale alternative, fondée sur un panier de devises (par exemple : 25% USD, 25% Euro, 25% Yen et 25% Yuan en attendant un panier global décidé par les dirigeants politiques) car la cessation de paiement des Etats-Unis et la rupture du système monétaire mondial que nous anticipons à l'été 2009 va immédiatement entraîné une catastrophe en matière de comptabilisation des valeurs et des flux financiers mondiaux. Il est donc urgent, même si cela résulte de discussions officieuses et de comptabilité « au noir » de doubler les statistiques actuelles faites essentiellement en Dollars Us par une version de « sauvegarde » effectuée dans un panier de devises. Cela permettra d'assurer une continuité des statistiques le temps d'une reconstruction du système monétaire mondial.
(7) Une série d'articles du Spiegel (18/12/2008), intitulée « Le calme avant la récession mondiale », illustre très bien la crise vue d'Allemagne. Et la chute généralisée du transport de marchandises en zone Euro illustre bien ce fait. Source : Libération, 12/01/2009
(8) L'un des indicateurs avancés de l'économie mondiale est indéniablement le marché des machines-outils, car ce sont elles qui servent à produire les objets manufacturés. Les commandes de machines-outils permettent d'anticiper 6 mois à 1 an à l'avance l'état de l'industrie manufacturière mondiale. Les deux grands fabricants et exportateurs mondiaux de machines-outils étant l'Allemagne et le Japon, l'évolution de leur production et exportation dans ce secteur est donc un indice très fiable de l'avenir de l'industrie manufacturière mondiale. En l'occurrence, il s'avère très sombre pour 2009 puisqu'à l'image de l'Allemagne, le Japon a enregistré en Novembre 2008 une chute vertigineuse de 16,2% de ses commandes par rapport à Octobre 2008, soit la pire baisse depuis 1987 quand ces statistiques ont commencé à être disponibles. Source : MarketWatch}, 15/01/2009
(9) Aux Etats-Unis, 2009 risque de voir 25% des commerces de détail fermer leurs portes. Source : ClusterStockAlleyInsider, 27/12/2008
(10) Les « milliardaires russes » en sont réduits à quémander l'aumône du Kremlin, qui lui même voit ses réserves financières fondre à vue d'oeil. Source : Spiegel, 08/01/2009
(11)Un « El Dorado chinois » qui en 2009 est en train de se transformer en bourbier socio-économique. Source : Janelanaweb, 25/12/2008; Yahoo/Reuters, 07/01/2009; Guardian, 13/01/2009
(12) La toute récente faillite de Nortel, leader nord-américain de l'industrie des télécommunications en est un exemple flagrant.
(13) Sources : USAToday, 28/12/2008; Reuters, 02/01/2009
Notes:
(1) Voici d'ailleurs une liste très utile des banques américaines sur le point de faire faillite présentée sur le site LewRockwell.com, réalisée à partir du Texas Ratio qui permet de mesurer leur exposition au risque.
(2) Cette carte dynamique des impayés de cartes de crédit et de prêts immobiliers aux Etats-Unis (au 2° trimestre 2008), réalisée par la Reserve fédérale de New-York, permet de juger de l'étendue de la crise affectant les revenus des ménages et leur niveau d'endettement. Source : NewYorkFed, 12/2008
(3) L'évolution des valeurs boursières mondiales est un bon indicateur de cette disparition des « actifs-fantômes », même si il faut lui ajouter toutes les pertes de valeur dans l'immobilier et dans d'autres gammes d'actifs; et probablement lui retrancher des reprises de valeurs qui ont été emportées par la tourmente actuelle et se rétabliront une fois le pire de la crise derrière nous.
(4) Nous ne parlons même pas ici des employés, fournisseurs, clients, … .
(5) Et, une telle situation, répétée à l'échelle d'un pays tout entier conduit à un chaos social. D'ailleurs, l'armée américaine elle-même envisage que l'instabilité sociale créée par la crise puisse conduire à une intervention militaire. Source : ElPasoTimes, 29/12/2008
(6) A ce propos, LEAP/E2020 émet une recommandation à destination des institutions financières internationales, et surtout à leurs responsables des services statistiques : il est urgent de mettre en place une comptabilité internationale alternative, fondée sur un panier de devises (par exemple : 25% USD, 25% Euro, 25% Yen et 25% Yuan en attendant un panier global décidé par les dirigeants politiques) car la cessation de paiement des Etats-Unis et la rupture du système monétaire mondial que nous anticipons à l'été 2009 va immédiatement entraîné une catastrophe en matière de comptabilisation des valeurs et des flux financiers mondiaux. Il est donc urgent, même si cela résulte de discussions officieuses et de comptabilité « au noir » de doubler les statistiques actuelles faites essentiellement en Dollars Us par une version de « sauvegarde » effectuée dans un panier de devises. Cela permettra d'assurer une continuité des statistiques le temps d'une reconstruction du système monétaire mondial.
(7) Une série d'articles du Spiegel (18/12/2008), intitulée « Le calme avant la récession mondiale », illustre très bien la crise vue d'Allemagne. Et la chute généralisée du transport de marchandises en zone Euro illustre bien ce fait. Source : Libération, 12/01/2009
(8) L'un des indicateurs avancés de l'économie mondiale est indéniablement le marché des machines-outils, car ce sont elles qui servent à produire les objets manufacturés. Les commandes de machines-outils permettent d'anticiper 6 mois à 1 an à l'avance l'état de l'industrie manufacturière mondiale. Les deux grands fabricants et exportateurs mondiaux de machines-outils étant l'Allemagne et le Japon, l'évolution de leur production et exportation dans ce secteur est donc un indice très fiable de l'avenir de l'industrie manufacturière mondiale. En l'occurrence, il s'avère très sombre pour 2009 puisqu'à l'image de l'Allemagne, le Japon a enregistré en Novembre 2008 une chute vertigineuse de 16,2% de ses commandes par rapport à Octobre 2008, soit la pire baisse depuis 1987 quand ces statistiques ont commencé à être disponibles. Source : MarketWatch}, 15/01/2009
(9) Aux Etats-Unis, 2009 risque de voir 25% des commerces de détail fermer leurs portes. Source : ClusterStockAlleyInsider, 27/12/2008
(10) Les « milliardaires russes » en sont réduits à quémander l'aumône du Kremlin, qui lui même voit ses réserves financières fondre à vue d'oeil. Source : Spiegel, 08/01/2009
(11)Un « El Dorado chinois » qui en 2009 est en train de se transformer en bourbier socio-économique. Source : Janelanaweb, 25/12/2008; Yahoo/Reuters, 07/01/2009; Guardian, 13/01/2009
(12) La toute récente faillite de Nortel, leader nord-américain de l'industrie des télécommunications en est un exemple flagrant.
(13) Sources : USAToday, 28/12/2008; Reuters, 02/01/2009
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