Revue de presse - Savoie

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Davos n'aime toujours pas la France

COMMENTAIRES
VOICI un super exemple de manipulation et de lavage de cerveau.
Dans le critère d'évaluation figure la flexibilité du travail et d'autres critères subjectifs puisque c'est une enquête d'opinion auprès de 11000 dirigeants internationaux.

Donc si le marché du travail n'est pas flexible, le classement n'est pas bon
et il faut rendre flexible le marché du travail.
Aucune analyse pour demontrer que le travail flexible est meilleur - juste un dogme.
Vous ne respectez pas le dogme, donc il faut le respecter. Voila ce que dit le classement - c'est tout.
On peut utiliser le meme systeme pour baisser les impots sur les sociétés, baisser le salaire des travailleurs et les charges sociales.

La realité rappelé par cet article est que la France reçoit beaucoup d'investissement étrangers - en figurant au 4eme rang mondial derriere les USA, la chine et le Royaume uni.

A noter que les 11 000 patrons ont la science infuse puisqu'ils sont capables de comparer les problèmes des minorités d'un pays à l'autre. Pour avoir vécu aux USA, les voir devant me fait sourire.

Ce classement, c'est du nimporte quoi - mais qui est bien relayé et qui contribue au lavage de cerveau libéral.
Il ne fait que demontrer que la classe dirigeante mondiale n'a AUCUNE legitimité pour décider ce qui est le bien du peuple. Par contre, on peut lui faire confiance - elle connait bien ses intérets.

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Davos n'aime toujours pas la France

Le classement annuel du Forum économique mondial fait perdre six places à la France et l'envoie au dix-huitième rang. Le pays est plombé par un marché du travail jugé beaucoup trop rigide et les failles de son système éducatif.

http://www.lexpansion.com/art/4291.147090.0.html

A sept mois de l'élection présidentielle, le débat sur le déclin de la France risque une nouvelle fois de rebondir. Publié mardi, le classement annuel du Forum économique mondial, qui lui fait perdre six places pour l'envoyer au 18ème rang, est particulièrement sévère avec l'Hexagone, plombé notamment par un marché du travail jugé beaucoup trop rigide. Le pays occupe en effet le 99e rang seulement sur le critère de la flexibilité, une contre-performance qui, selon les auteurs de l'étude, « pourrait refléter en partie la déception des entreprises quant à la manière dont a été gérée l'initiative du "Contrat première embauche" ». La France est aussi pointée du doigt pour l'inefficacité de sa bureaucratie, la mauvaise gestion de ses finances publiques et ses insuffisances en matière de lutte contre la corruption. Surtout, c'est son système éducatif qui inquiète les organisateurs du Forum annuel de Davos. Ils soulèvent la faiblesse des taux d'accès à l'enseignement supérieur, par rapport à la Finlande ou encore aux Etats-Unis. Ils fustigent les inégalités dont souffrent les minorités et s'étonnent du niveau de la dépense publique par étudiant : 29% du PIB seulement, contre 74% au Danemark par exemple. 

En voyage à Moscou, Christine Lagarde n'a pas voulu sombrer dans le défaitisme. « Cela ne me paraît pas dramatique et ne me paraît pas symboliser la dégringolade ou la chute catastrophique »,a déclaré la ministre déléguée au commerce extérieur. Il est vrai que les classements qui prétendent saisir la compétitivité d'un pays sont légion et donnent des résultats parfois contradictoires. Il y a moins de trois semaines, la Banque mondiale adressait ainsi un satisfecit à la France à la faveur de la publication de son rapport Doing Business, qui lui faisait gagner douze places pour la hisser à un 35ème rang il est vrai peu glorieux. Mais enfin, la Banque mondiale louait tout de même sa capacité à se réformer pour faciliter la pratique des affaires, citant par exemple la nouvelle loi sur les faillites. Au-delà des polémiques et des divers classements qui ne sont pas toujours tendres avec elle, la France peut se consoler en se rappelant, avec l'Agence française pour les investissements internationaux, qu'elle la quatrième terre d'accueil des capitaux étrangers, au coude à coude avec les Etats-Unis, la Chine ou encore la Grande-Bretagne. Les IDE y ont d'ailleurs progressé de 12,5% en 2005, à 40 milliards d'euros.


26/09/2006
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