Et si la Grande Bretagne faisait faillite?
COMMENTAIRES
pas rassurant, mais réaliste:l'islande a eu une activité bancaire et pris des engagements financiers et des risques de la taille d'un pays comme le Royaume Uni. Le Royaume uni a agit comme un pays de la taille des USA et les USA ont fait comme si ils étaient le banquier du monde.
Quand la bulle explose, les banques islandaises ont une dette équivalente à 9 fois le PNB islandais, et les banques britanniques à 2 fois le PNB du pays - sans réserve pour y faire face.
Ces 2 pays ne sont donc pas en mesure de faire face à leurs obligations. Si c'étaient des entreprises, elles seraient en faillite et en liquidation. Les pays ne peuvent pas faire faillite, mais les peuples vont payer les pots cassés pendant des années - sans inquiéter selon toute vraisemblance les profiteurs des dernières années qui ont mis de coté ce qu'il faut dans les paradis fiscaux (dont certains dépendent du royaume uni comme Jersey ou l'Ile de Man).
A quand un gouvernement vraiment au service du peuple qui saisit à bras le corps le problème et les énormes avoirs dans les paradis fiscaux.
Et si la Grande Bretagne faisait faillite?
http://www.marianne2.fr/Et-si-la-Grande-Bretagne-faisait-faillite-_a174456.html?preaction=nl&id=2934975&idnl=25589&Cette semaine, la Grande Bretagne est entrée pour de bon en phase de récession. Les éditorialistes britanniques ont sitôt comparé la situation du pays à celle de l'Islande. Pays en pleine croissance, l'Islande est devenue le pays symbole de la crise. Préfiguration de ce qui nous attend?
Si l’on en croit le Daily telegraph,
la Grande-Bretagne doit faire face à une situation douloureuse,
comparable à certains égards à celle qu'a connu l’Islande il y a peu.
La presse britannique s'inquiète d'ailleurs d'un scénario à
l'islandaise. Dans un dossier sur la crise économique, l'Evening Standard titrait « Islande sur Tamise » en référence à l'effondrement de l'économie islandaise, tandis que le Financial Times se posait la question sans ambages: « Le Royaume-Uni peut-il faire faillite ? ».
La Royal Bank of Scotland à la dérive
L'économie britannique est officiellement entrée en récession, les économistes anticipent une baisse du PIB de près de 3 % cette année. Du jamais vu depuis 1946. Et les principales banques du pays commencent à présenter des signes de fatigue inquiétants, notamment la plus vieille d'entre elles: la Royal Bank of Scotland. Lourd symbole, en 2008, la RBS était encore la plus grande banque d'Écosse, la seconde du Royaume-Uni et d’Europe. Depuis le début de la crise de 2008, en raison des actifs dit toxiques qu’elle détenait, la banque a perdu 97,58 % de sa valeur ! Difficile de tomber plus bas.
Des réserves inférieures à celles de la Malaisie
Pour sauver ce qui peut encore l’être, le gouvernement envisagerait de recourir aux nationalisations. Un choix périlleux compte tenu des dettes extérieures accumulées par tous ces établissements. « Aujourd'hui, la Grande-Bretagne dispose de réserves de devises inférieures à 61 milliards de dollars, moins que la Malaisie ou la Thaïlande. Les dettes des banques britanniques vis-à-vis de l'étranger s'élèvent à 4 400 milliards de dollars -deux fois le PIB annuel du pays » écrit le Daily Telegraph. C’est l’une des raisons qui explique la dégringolade récente de la livre sterling.
La Grande Bretagne et l'Islande coulés par leurs banques ?
C’est là que le parallèle avec l'Islande devient troublant. Le système bancaire dopait la croissance. Mais en asséchant les circuits de refinancement des banques, la crise a brutalement brisé le rêve le rêve islandais. Les trois banques du pays, qui avaient fortement investi à l’étranger se sont retrouvées sans le sous. Le pays a été ruiné par les égarements de ses trois principaux établissements bancaires qui avaient accumulé des dettes équivalentes à 900% du PIB plongeant l’Islande dans la crise et forçant le gouvernement à les renationaliser. Si l’agence de notation Standard’s & Poors estime que la situation britannique constitue un « test sévère » pour le gouvernement de Gordon Brown, la situation de la Grande Bretagne est différente de celle de l’Islande. Le Royaume-Uni peut toujours s’appuyer sur la livre sterling, qui reste l’une des principales monnaies mondiales.
Le FMI en renfort ?
Reste qu’un plan de sauvetage des banques du pays pourrait porter le déficit public à près de 10 % du PIB. Un dérapage qui commence à faire douter de la capacité du pays à pouvoir financer sa dette. Provocateurs, les conservateurs s’interrogent sur la possibilité d’en appeler au FMI, comme l’a fait l’Islande. Une hypothèse jugée « ridicule » par Gordon Brown.
La Royal Bank of Scotland à la dérive
L'économie britannique est officiellement entrée en récession, les économistes anticipent une baisse du PIB de près de 3 % cette année. Du jamais vu depuis 1946. Et les principales banques du pays commencent à présenter des signes de fatigue inquiétants, notamment la plus vieille d'entre elles: la Royal Bank of Scotland. Lourd symbole, en 2008, la RBS était encore la plus grande banque d'Écosse, la seconde du Royaume-Uni et d’Europe. Depuis le début de la crise de 2008, en raison des actifs dit toxiques qu’elle détenait, la banque a perdu 97,58 % de sa valeur ! Difficile de tomber plus bas.
Des réserves inférieures à celles de la Malaisie
Pour sauver ce qui peut encore l’être, le gouvernement envisagerait de recourir aux nationalisations. Un choix périlleux compte tenu des dettes extérieures accumulées par tous ces établissements. « Aujourd'hui, la Grande-Bretagne dispose de réserves de devises inférieures à 61 milliards de dollars, moins que la Malaisie ou la Thaïlande. Les dettes des banques britanniques vis-à-vis de l'étranger s'élèvent à 4 400 milliards de dollars -deux fois le PIB annuel du pays » écrit le Daily Telegraph. C’est l’une des raisons qui explique la dégringolade récente de la livre sterling.
La Grande Bretagne et l'Islande coulés par leurs banques ?
C’est là que le parallèle avec l'Islande devient troublant. Le système bancaire dopait la croissance. Mais en asséchant les circuits de refinancement des banques, la crise a brutalement brisé le rêve le rêve islandais. Les trois banques du pays, qui avaient fortement investi à l’étranger se sont retrouvées sans le sous. Le pays a été ruiné par les égarements de ses trois principaux établissements bancaires qui avaient accumulé des dettes équivalentes à 900% du PIB plongeant l’Islande dans la crise et forçant le gouvernement à les renationaliser. Si l’agence de notation Standard’s & Poors estime que la situation britannique constitue un « test sévère » pour le gouvernement de Gordon Brown, la situation de la Grande Bretagne est différente de celle de l’Islande. Le Royaume-Uni peut toujours s’appuyer sur la livre sterling, qui reste l’une des principales monnaies mondiales.
Le FMI en renfort ?
Reste qu’un plan de sauvetage des banques du pays pourrait porter le déficit public à près de 10 % du PIB. Un dérapage qui commence à faire douter de la capacité du pays à pouvoir financer sa dette. Provocateurs, les conservateurs s’interrogent sur la possibilité d’en appeler au FMI, comme l’a fait l’Islande. Une hypothèse jugée « ridicule » par Gordon Brown.
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