Revue de presse - Savoie

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Exit Juppé !

COMMENTAIRES

 

un president bling bling, qui fait de la politique étrangère avec un pseudo philosophe bling bling, quoi de surprenant la dedans, les 2 sont faits pour s'entendre, non seulement dans le bling bling, mais dans le manque de reflexion

à ce sujet, je rappelle que le philosophe de pacotille est aussi dans la direction du Monde, ça donne une idée du niveau de décrepitude du "journal de réference". BHL dit de gauche; il n'est ni de gauche, ni de droite, il est bête.

Juppé devrait tout simplement démissionner, et soutenir une candidature dissidente à droite face au nain intellectuel qui nous gouverne. Meme si je vote à gauche, je preferre avoir un adversaire qui tienne la route; comme la gauche n'est pas sure de gagner, il vaut mieux quelqu'un d'intelligent à droite.

 

 

Exit Juppé !

http://www.marianne2.fr/Exit-Juppe-_a203880.html?com#com_1175276

Après un mini-état de grâce d'Alain Juppé lors de sa nomination au quai d'Orsay, l'ancien Premier ministre étant devenu « l'homme fort du gouvernement » aux yeux des médias, le vent a déjà tourné. Maurice Szafran montre que pour devenir le chef de file des anti-Khadafi, Sarkozy a décidé de se passer de son ministre des Affaires Étrangères.

 

C'était d'abord oublier une règle de base, cette pratique d'airain de la Ve République : en matière de politique étrangère, seul le président décide, le patron du Quai d'Orsay n'étant qu'un exécuteur plus ou moins respecté, plus ou moins influent. De Gaulle, Pompidou, Giscard, Mitterrand et Chirac, quel que soit le contexte politique, n'ont jamais cédé un pouce de pouvoir.

Et Nicolas Sarkozy, lui, s'y serait résolu? Et qui plus est, face à Alain Juppé? Dites-donc, les commentateurs politiques nous prendraient-ils pour des billes?

Nicolas Sarkozy éprouve de l'amitié envers Bernard Kouchner ; il avait pourtant liquidé cette « formidable prise de guerre » en... quelques mois. Le chef de l'État éprouve - au moins - de la méfiance envers Alain Juppé ; il lui aura suffi de deux semaines pour le dessouder. Et de quelle manière !

Que Nicolas Sarkozy se veuille à l'avant-garde du combat anti-Kadhafi, c'est respectable et on doit même s'en satisfaire. Qu'il fasse fi, dans un premier temps, de toute solidarité européenne, exaspérant à nouveau la chancelière Merkel contre la France et son arrogance, voilà qui peut sembler plus étonnant même si, parfois, le sens de l'Histoire et le courage politique exigent la solitude. De Gaulle en fournit de multiples preuves. Mais pourquoi, à l'occasion de cette escapade libyenne, Nicolas Sarkozy a-t-il tenu à humilier Alain Juppé à ce point ? Pour rappeler qu'il est le seul, le vrai chef?

Car l'épisode, quand on le retrace dans son ensemble, est invraisemblable. C'est un intellectuel - Bernard-Henri Lévy - qui, depuis Benghazi, est à l'origine du changement de stratégie français, donc de sa radicalisation ; c'est le même Lévy qui traîne les chefs de l'opposition libyenne jusqu’au bureau de Sarkozy. En l'absence de Juppé... C'est toujours Lévy qui, sortant de l'Elysée, annonce que la France n'est pas hostile à des frappes aériennes ciblées contre Kadhafi. Qu'en pense Gérard Longuet, le nouveau ministre de la Défense ? Rien, apparemment rien. L'avis du chef d'état-major de l'armée française? Il n'a même pas été convié à l'Elysée...

A sa manière pour le moins brutale, le président de la République vient de signifier, notamment à Alain Juppé, la fin de la récréation.
Il aura donc suffi de quinze jours pour que Nicolas Sarkozy, une fois encore, démente le chœur enfiévré des journalistes et des commentateurs. Ainsi le président de la République, au plus bas dans les sondages et dans une partie non négligeable de son électorat, affaibli par le scandale MAM et son manque de réactivité face à ce délabrement de l'Etat, avait donc accepté que les Français voient ressurgir sur le devant de la scène super Juppé, ultra puissant ministre des Affaires Étrangères, quasiment débarrassé de la gangue, de l'influence élyséenne et du tout-puissant ex-secrétaire général de la présidence, Claude Guéant. Et dire que certains d'entre nous, parmi les « professionnels de la profession », ont voulu croire à ces âneries...


15/03/2011
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