Huawei fait une percée dans le mobile en France

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La première victime de la privatisation de France Telecom et de l'ouverture du marché est Alcatel qui est en sursis et mourra bientôt. Si vous avez des actions vendez tout.
Dans l'ancien modèle de fonctionnement, France Telecom ouvrait son centre de recherche (Le CNET) à Alcatel. Alcatel industrialisait les produits inventés par le CNET et France Telecom les achetait.
France Telecom faisait le développement et était le marché quasi captif d'Alcatel. Les allemands faisaient la même chose avec Siemens et Deutch Telekom, ...
Maintenant, ce sont les chinois qui font comme ça : Huawei a son marché captif - enorme comme il se doit. Huawei est le futur géant des télécoms mondiales - les développements des réseaux de 4eme generation se font en Asie d'abord et plus en Europe.
Le dogme libéral en place dans l'Europe lamine les industries les unes parès les autres - le bas de gamme est parti il y a longtemps, c'est le tour de la haute technologie, conception et fabrication. Les telecoms, ancienne place forte européenne sont mals en point, les suivants sur la liste s'appellent automobile, aeronautique, nucléaire, logiciels
La naïveté de nos dirigeants politiques et économiques de tout bord depuis 20 ans laisse sans voie : ouverture du marché après ouverture du marché, des pans entiers d'industrie partent, les déficits en découlent (il faut bien acheter ce qu'on en fait plus) et la crise est là.

Huawei fait une percée dans le mobile en France

http://www.latribune.fr/entreprises/communication/telecom-internet/20091210trib000451527/huawei-fait-une-percee-dans-le-mobile-en-france.html

Le groupe chinois a remporté son premier contrat dans l'Hexagone auprès de SFR.

Présent dans les équipements pour les réseaux de télécommunications fixes chez tous les opérateurs français, Huawei n'avait encore jamais réussi à vendre son matériel dans la téléphonie mobile. C'est désormais chose faite. Selon nos informations, le groupe chinois a remporté il y a quelques semaines un contrat pour fournir de nouvelles stations de base à SFR dans deux régions du sud de la France. Pour ces deux marchés, SFR se fournissait auparavant chez Nokia Siemens Networks. Les équipements vendus par Huawei permettent de faire à la fois de la téléphonie mobile de deuxième et de troisième générations.

Technologie reconnue

"Le montant du contrat n'est pas faramineux mais cela démontre que la technologie de Huawei est reconnue par les opérateurs français", explique un très bon connaisseur du secteur des télécoms français. En tout cas jugée suffisamment éprouvée et fiable pour convaincre les équipes de SFR de l'adopter. Jean-Bernard Lévy, le président de Vivendi, la maison mère de l'opérateur, avait pourtant publiquement souligné, à plusieurs reprises, le risque qu'un groupe asiatique profite de l'arrivée d'un nouvel opérateur mobile en France pour entrer sur le marché français alors qu'Alcatel-Lucent est en difficulté. Neuf Télécom, depuis racheté par SFR, avait également été l'un des premiers fournisseurs d'accès à Internet français à utiliser des équipements Huawei dans le fixe.

Ce premier contrat avec SFR pourrait servir de "cheval de Troie" de Huawei dans la téléphonie mobile alors que la quatrième licence de téléphonie mobile 3G est en cours d'attribution. Et que l'Autorité des télécoms doit lancer l'an prochain un appel à candidatures pour de nouvelles fréquences à très haut débit.

Seule la France manquait au tableau de chasse européen de Huawei . L'équipementier chinois qui vient de remporter plusieurs contrats dans le nord de l'Europe, avec Telenor ou des filiales de KPN, fournit déjà une partie du réseau de Vodafone en Espagne ou de Telefonica en Allemagne. Le groupe travaille également avec Orange mais uniquement dans les pays émergents.

Olivier Pinaud

15/12/2009

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