L'Allemagne prête à acheter des fichiers bancaires suisses volés
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pas besoin de tourner autour du pot. Les suisses (et d'autres) batissent une partie de leur richesse sur la fraude fiscale. La c'est clair, et ça montre la volonté du gouvernement allemand.C'est bien de la volonté politique pure dont il s'agit - et il y a fort à parier que les fraudeurs allemands preferont rester dans leur écrasante majorité en allemagne quitte à payer plus d'impots que partir au lichtenstein ou en suisse pour les eviter. Si la France se joignait à l'Allemagne, ça donnerait beaucoup plus de poids pour une action concertée - meme par une partie seulement de l'europe.
Il ne faut pas compter sur les anglais et les luxembourgeois qui profittent du crime fiscal organisé - au détriment des populations que leurs gouvernements sont censés defendre (en théorie).
L'Allemagne prête à acheter des fichiers bancaires suisses volés
http://www.lesechos.fr/info/inter/reuters_00226703-l-allemagne-prete-a-acheter-des-fichiers-bancaires-suisses-voles.htm
BERLIN/ZURICH, 1er février (Reuters) - Le gouvernement allemand est prêt à acheter des données bancaires susceptibles de lui permettre d'identifier des personnes coupables d'évasion fiscale, a déclaré lundi le porte-parole du ministère des Finances.Selon la presse allemande, un informateur aurait proposé au fisc allemand une liste de 1.500 contribuables allemands ayant caché des fonds en Suisse. L'informateur aurait proposé de vendre cette liste pour 2,5 millions d'euros. (Plus de détails )
"Le gouvernement veut tout faire pour mettre fin aux agissements de fraudeurs du fisc", a déclaré le porte-parole du ministère, Michael Offer.
Berlin veut adopter une ligne de conduite comparable à celle suivie lors de l'affaire LGT avec le Liechtenstein en 2008, a-t-il indiqué.
En Suisse, le Département fédéral des finances a indiqué que le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, avait contacté lundi matin le conseiller fédéral Hans-Rudolf Merz.
Hans-Rudolf Merz a rappelé à son homologue allemand que la Suisse ne répondrait à aucune demande d'assistance administrative fondée sur des données volées mais qu'elle était disposée à accroître sa collaboration avec Berlin en matière fiscale sur la base d'une convention contre la double imposition révisée, a ajouté le Département des finances.
(Matthias Sobolewski, version française Robin Bleeker, édité par Dominique Rodriguez)
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