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L'explosion de la dette publique menace les économies occidentales

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La dette des économies riches explose, la crise baisse les revenus fiscaux, on devra donc augmenter les impôts et/ou tailler dans les dépenses publiques - c'est à dire les services publics.
Remarquons que dans le classement de la pression fiscale (2eme article ci-dessous), les pays avec la pression la plus forte, sont les pays avec la répartition des richesses la plus équilibrée et les prestations sociales (santé, retraites) les plus répandus.
On retrouve en bas de classement les pays qui suivent le modèle ultra-libéral, les pays les plus inégaux et les moins solidaires: Mexique, Turquie, USA - c'est le modèle financier et de société qui a été poussé depuis 20 ans, nous a apporté la crise financière actuelle et Sarkozy en 2007.

L'explosion de la dette publique menace les économies occidentales

http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/11/25/l-explosion-de-la-dette-publique-menace-les-economies-occidentales_1271759_1101386.html#xtor=EPR-32280229-[NL_Titresdujour]-20091125-[zoneb]

Si les causes de l'explosion sans précédent de la dette publique sont connues – chute des recettes fiscales liée à la récession, flambée des dépenses publiques pour soutenir l'économie –, ses conséquences le sont moins. Or, à l'aune de cet état de fait, les pays riches pourraient voir leur stabilité mise en péril. Selon l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), les trente pays les plus avancés du globe verront leur dette grimper jusqu'à 100 % de leur richesse produite en 2010, signalant le quasi-doublement de leur endettement en vingt ans. Le Japon verra sa dette publique flirter avec les 200 % de son produit intérieur brut, suivi par l'Italie (127,3 %) et la Grèce (111,8 %), selon ces prévisions.

"Une dette à 100 % du PIB signifie que tout ce qui a été produit pendant un an devrait être consacré au remboursement. Les gouvernements sont-ils en situation de le faire ?", s'interroge le Center for European Policy Studies, à Bruxelles. La question n'est pas purement rhétorique. Si les marchés venaient à douter de la capacité de remboursement des Etats développés, ils pourraient se détourner de leurs titres publics (obligations, bons du Trésor…) et assécher leur circuit d'approvisionnement en argent frais.

"Si la dette continue à grimper, on peut très bien imaginer qu'un pays ait du mal à se financer", observe Jean Pisani-Ferry, du centre d'études Bruegel, à Bruxelles. Sans aller jusqu'au scénario noir de la faillite d'un Etat, comme l'Argentine fin 2001, cette défiance des marchés aurait un coût. Selon un "scénario extrême" de la Société générale, l'explosion continue de l'endettement pourrait provoquer "une nouvelle récession", selon son auteur Daniel Fermon.

Face à cette situation, les solutions ne sont pas légion. "Il faudra augmenter les impôts ou couper dans les dépenses publiques", résume Jean Pisani-Ferry. Et il faudra choisir le bon moment pour le faire. Comme l'ont rappelé le FMI – devenu le chantre de la relance – ou l'OCDE, un resserrement trop brutal des finances publiques pourrait étouffer la reprise.


Les recettes fiscales au plus bas à cause de la crise

http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/11/24/les-recettes-fiscales-au-plus-bas-a-cause-de-la-crise_1271579_3234.html#ens_id=1198047

La charge fiscale dans les pays développés a atteint en 2008 son plus bas niveau depuis 2004 en raison de la crise qui a fait reculer les recettes tirées de l'impôt, selon une étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiée mardi 24 novembre.

La part des recettes fiscales dans le produit intérieur brut (PIB) - que l'OCDE définit comme la charge fiscale - s'est établie à 35,2 % en 2008, contre 35,8 % en 2007, au plus bas depuis les 35,1 % atteints en 2004, selon des données provisoires. "Les recettes fiscales se contractent proportionnellement davantage que le PIB en période de récession", explique l'OCDE dans son étude qui retrace l'évolution de la charge fiscale depuis 1965, année où elle atteignait 25,5 %.

En 2007, le Danemark est le pays dont la charge fiscale est la plus forte (48,7 %), devant la Suède, la Belgique, la Norvège et la France (43,5 %), 5e de ce classement de trente pays. Le Mexique (18 %) occupe la dernière place, juste derrière la Turquie, la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon.




25/11/2009
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