Revue de presse - Savoie

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La Banque de France déconcertée par l'utilisation des profits

COMMENTAIRE
cette étude dénonce une dérive fondamentale. On est là au coeur même du nouveau capitalisme occidental qui a remplacé les entrepreneurs par des financiers.

L'objectif est devenu la rentabilité pour l'actionnaire; les patrons entrepreneurs sont remplacés les uns après les autres par des gestionnaires qui delaissent les activités à risque et abandonnent des pan entiers de compétences pour une rentabilté à court terme.

L'investissement des entreprises baisse: moins de projets donc moins de nouvelles usines - simplement des rachats ou des placements sûrs et sans vision industrielle, la seule stratégie: des reductions de couts et la sous-traitance à bas coût; peu de valeur ajoutée - mais des gros salaires pour les PDG et des gros dividendes pour les actionnaires.

Les pays comme le Japon, la Corée, Taiwan, Singapour, la Chine qui investissent dans des projets industriels croissent. Ils ne misent pas DU TOUT sur les salaires bas pour leur futures activités - mais bien sur des projets créatifs - que nos patrons du CAC 40 (ou autres wall street) donneurs de leçon ne sont plus capables d'imaginer.

Cet indicateur est un illustration criante du mur vers lequel ils précipitent les salariés à l'abri de leurs stocks options et leurs parachutes dorés, en critiquant les "français" qui ne savent pas faire les sacrifices necessaires - qui n'ont que peu à voir avec les problèmes actuels - et n'ont surtout pas de prise dessus.

Le nouveau modèle de société ulttra-liberal est simple: toujours plus d'argent du coté patrons et actionnaires, toujours plus de risques du coté des salariés - c'est le nouveau partage du travail et des richesses. Pour le renforcer, votez à droite.

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La Banque de France "déconcertée" par l'utilisation des profits

Les entreprises des pays riches sont-elles normales ? Telle est la question que pose la Banque de France dans une étude publiée lundi, où elle stigmatise le faible niveau des investissements des entreprises au sein du G7. Des entreprises qui, pourtant, accumulent des profits considérables. S'avouant "déconcertée", la Banque de France indique que "l'on devrait normalement s'attendre à ce que les entreprises soient, dans l'ensemble, emprunteuses nettes", rappelant d'ailleurs que "tel a toujours été le cas jusqu'à présent". Or, en 2005, les entreprises ont été "prêteur net" pour un montant global de 1000 milliards d'euros envers les autres secteurs de l'économie. Parmi les explications, la Banque souligne "la très forte rentabilité affichée par la plupart des sociétés ces dernières années". Du coup, elles accumulent des liquidités, redistribuent beaucoup d'argent aux actionnaires, et développent une activité intense de fusions et acquisitions au lieu d'investir.

http://www.lexpansion.com/18h/4265.2.146457.html


04/09/2006
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