Revue de presse - Savoie

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Le boom immobilier ne dope plus les Etats-Unis

COMMENTAIRES
- la bulle immobiliere commence à donner des signes de faiblesse aux USA. le FMI estime que les prix sont doubles par rapport à une situation saine. Donc l'eclatement pourrait faire mal.
- Comme les menages americains consomment en s'endettant et que leur dette est compensée par la valeur de leur immobilier, la baisse de l'immobilier va entrainer la baisse de la consommation (sans parler de la baisse pure du secteur immobilier)
- En europe, il y a de la meme façon des grosses bulles en Espagne et en gfrande bretagne (moins en france, "seulement" 50% trop elevé toujours selon les organismes internationaux). Le domino mondial est en place
- la BCE continue à lutter contre l'inflation, ne voit rien venir; en montant les taux d'interets, elle risque de precipiter la crise immobiliere par rencherissement du credit (donc immobilier)
- ajoutez à cela que la croissance allemande est une illusion, puisque dans 6 mois, la TVA monte de 3% et donc les allemands anticipent leurs achats sur 2006 pour payer moins par rapport à 2007.
Sans parler de la situation internationale chaude, les projections et objectifs de croissance de 2007 - paraissent bien electoraux

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 Le boom immobilier ne dope plus les Etats-Unis
http://www.lexpansion.com/art/4249.145756.0.html

Après cinq ans de boom, plusieurs signaux montrent qu'il devient de plus en plus difficile de vendre une maison aux Etats-Unis. Du coup, l'effet richesse ne joue plus, ce qui pèse sur la consommation des ménages.

"Le marché tourne du côté des acheteurs". Comme d'autres observateurs, le président du groupement national des agents immobiliers (NAR) voit arriver le point d'inflexion du marché immobilier américain. Après cinq années de boom exceptionnelles, plusieurs signaux montrent qu'il devient de plus en plus difficile de vendre une maison aux Etats-Unis. Les ventes de logements neufs ont reculé de 3% en juin tandis que le département du Commerce a revu en baisse celles de mai. Entre juin 2005 et juin 2006, elles ont diminué de 11% et les analystes s'attendent à un repli équivalent sur l'ensemble de l'année 2006. Les stocks de maisons neuves n'ont jamais été aussi importants (566.000). Si les ventes se poursuivent au même rythme qu'en juin, il faudra presque sept mois pour l'écouler. Les trois-quarts des promoteurs, dont le moral est tombé au plus bas depuis 1991, sont désormais obligés de proposer des réductions, des piscines gratuites, voire des voyages pour attirer les acheteurs potentiels. Dans l'ancien aussi, qui représente environ les 7/8ème du marché, les transactions sont plus difficiles, avec huit baisses mensuelles sur les dix derniers mois. La diminution atteint 9% sur un an. Conséquence, "les prix commencent à se détériorer. Les vendeurs ont pris conscience qu'ils devaient fixer des prix plus compétitifs compte tenu de la hausse des stocks" souligne David Leareah, chef économiste de la NAR. Ils sont désormais nettement en dessous de l'inflation dans l'ancien (+0,9% sur un an) et tout juste au niveau dans le neuf (+2,3%). 

Ce "ralentissement généralisé du secteur immobilier depuis le début du mois de juin", souligné dans le dernier Livre Beige de la banque centrale américaine va évidemment freiner sérieusement la croissance du pays. Cela a déjà commencé au deuxième trimestre. La nouvelle baisse de l'investissement immobilier (-6,3%) est la plus marquée depuis le 3ème trimestre 2000. Le prêt hypothécaire rechargeable, qui permet de réemprunter à la mesure de la valeur prise par le logement, a largement nourri la formidable consommation américaine depuis 2003. Après 17 relèvements de taux d'intérêt, les prêts ont commencé à décélerer. "Les sommes dégagées par le refinancement sont évaluées à 1000 milliards de dollars. Cela a ajouté 2% environ à la croissance chaque année par le biais de la consommation. C'est fini." estime David Kotok, un économiste américain. Or, comme l'a également signalé la Réserve fédérale américaine, d'autres signaux indiquent que la locomotive mondiale est en train de ralentir. Reste à savoir à quelle vitesse se fera le freinage.


Gros coup de frein de la croissance américaine

La croissance aux Etats-Unis a fortement ralenti au deuxième trimestre, à 2,5% en rythme annualisé, après 5,6% au premier. Le plus puissant de ses moteurs, la consommation, a baissé de régime, ainsi que les investissements, d'après la première estimation publiée vendredi par le département du Commerce. Les dépenses de consommation ont augmenté de 2,5% après 4,8% au trimestre précédent, en raison notamment d'une baisse des achats de biens durables, que ce soit des voitures ou des équipements ménagers. Seules les dépenses pour les services ont accéléré (+3,5% après +1,6%). La baisse de l'investissement immobilier (-6,3%), la troisième consécutive, est la plus marquée depuis le 3ème trimestre 2000. Mais les entreprises ont elles aussi mis un gros frein à leurs investissements (+2,7% après +13,7%), pour revenir au rythme le plus faible depuis le premier trimestre 2004, et renfloué leurs stocks. Pour une fois, la balance commerciale n'a pas pesé sur la croissance puisque les exportations ont plus progressé (+3,3%) que les importations (+0,2%). Les dépenses publiques ont reculé de 3,4% (après +8,8%).

Le rapport révèle aussi une accélération de l'inflation, selon l'indice des prix lié aux dépenses de consommation (PCE) qui a augmenté de 4,1% au deuxième trimestre, après 2% au premier. Hors alimentation et énergie, cet indice a progressé de 2,9%, ce qui est nettement au dessus du seuil de tolérance implicite de la Fed et constitue l'accélération la plus forte depuis le 3ème trimestre 1994.




31/07/2006
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