Revue de presse - Savoie

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La libéralisation des services publics en Allemagne a coûté 600.000 emplois

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voilà un bilan sur plus de 15 ans de libéralisation - et il est clair:
perte d'emplois, baisse des salaires
on pourrait ajouter hausse des tarifs de l'energie hors pétrole, dans certains cas baisse du niveau de service.

La liberalisation menée par la droite ET la gauche, dans le cadre de l'europe,  mène inexorablement à l'ouverture du capital. Une fois ouvert, la gestion se fait sur un modèle privé pour rentabiliser le capital - puis à une privatisation majoritaire. le bilan est négatif dans de nombreux secteurs, mais on continue sur ce modèle

Une bonne partie du PS continue à plaider pour la libéralisation sans voir les effets de l'engrenage inexorable - et Sarkozy continue à privatiser malgré des beaux discours contraires liés à la faillite du modèle financier actuel.

La libéralisation des services publics en Allemagne a coûté 600.000 emplois

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/la-liberalisation-des-services-publics-a-coute-600-000-emplois-en-allemagne_163621.html?xtor=EPR-77

Le « Think Tank » des syndicats allemands publie un bilan emploi très négatif de la privatisation des entreprises publiques allemandes depuis 20 ans.

La création d’emplois attendue dans le secteur privé, suite à la privatisation de la Deutsche Post, de Deutsche Telekom ou d’une partie des services communaux et hospitaliers, est loin d’avoir compensée les suppressions de postes dans le secteur public. L’étude publiée cette semaine par la Fondation Hans-Böckler, le Think Tank des syndicats allemands, arrive ainsi à un solde négatif de 600 000 emplois supprimés en 20 ans. Entre 1991 et 2006, le service public allemand a donc supprimé près de 2,1 millions d’emplois, soit presque un tiers de tous les emplois publics. La moitié de ces 2,1 millions d’emplois a réellement disparu pendant que l’autre moitié a été privatisée.

Dans le détail, la libéralisation du secteur de l’énergie et d’une partie des services communaux de gestion des eaux a fait disparaître 127 000 emplois. Dans les télécommunications, les nouveaux acteurs privés ont créé 14 000 emplois pendant que Deutsche Telekom supprimait, de 1994 à 2007, près de 77 000 postes. Pour le secteur postal, déjà presque entièrement libéralisé, les chercheurs de la Fondation Hans Böckler dénombrent 139 000 suppressions de postes entre 1989 et 1998 contre 30 000 créations d’emplois dans le privé entre 1999 et 2006, la moitié d’entre eux étant des emplois à bas salaires. Du côté des transports, la Deutsche Bahn (chemins de fer) a supprimé 170 000 emplois depuis 1994 auxquels s’ajoutent 88 000 suppressions de postes après la reprise des chemins de fer est-allemands. Enfin, le secteur hospitalier enregistre une perte sèche de 48 000 emplois. Les auteurs de l’étude, qui relèvent aussi un fort recul de l’emploi au niveau communal dans les secteurs du traitement des ordures, du sport, de l’éducation et de la culture, précisent que dans tous les secteurs fortement touchés par les privatisations, ce n’est pas seulement l’emploi qui a reculé mais aussi le niveau des salaires, les accords collectifs perdant de plus en plus leur fonction de référence.




27/09/2008
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