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la suite de la fuite en avant par george Bush:
Bush accuse l'Iran de ses propres turpitudes, à savoir s'ingerer et déstabiliser l'Irak. Il prépare les justifications à une intervention en Iran qui serait bien plus dangereuse et hasardeuse qu'en Irak.

Il est tellement dangereux et obtu, qu'il arrive même à rallier Ali Khamenei derrière Ahmadinejad

Encore 2 ans à tenir, espérons qu'il ne fera pas trop de dégats d'ici là.

Ali Khamenei : "Toute invasion entraînerait une riposte globale"

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-865561@51-865345,0.html

Une nouvelle mise en garde contre toute velléité d'action militaire contre l'Iran a été adressée, jeudi 8 février, aux Etats-Unis par l'ayatollah Ali Khamenei, Guide de la République islamique, c'est-à-dire son autorité suprême. "L'ennemi sait bien que toute invasion entraînerait une riposte globale aux envahisseurs et à leurs intérêts dans le monde", a-t-il déclaré.

Cet avertissement ne relève pas uniquement de la rhétorique classique à l'approche de l'anniversaire, le 11 février, de la révolution qui a renversé la monarchie en 1979 - date à laquelle Téhéran réserve une surprise, à en croire le président de la République Mahmoud Ahmadinejad. Il correspond à une réelle recrudescence de la tension entre Washington et Téhéran, tant à propos du programme nucléaire de la République islamique qu'en ce qui concerne la situation en Irak.

La mise en garde vise aussi à rassurer les Iraniens qui, comme l'a dit M. Khamenei, pourraient avoir "peur des rumeurs d'une attaque" contre leur pays, à un moment où les Etats-Unis ont renforcé leur présence militaire dans la région. Personne, y compris le président américain, George Bush, "dont on dit qu'il ne mesure pas la portée de ses actes", a ironisé M. Khamenei, "ne commettra une telle bêtise, risquant ainsi de mettre en danger les intérêts de son pays".

L'apparition du Guide et la fermeté de ses déclarations ont permis également de démentir les rumeurs sur son état de santé déclinant après une éclipse de quelques semaines à la fin 2006, à cause de ce que les autorités iraniennes ont qualifié de "mauvaise grippe".

Mahmoud Ahmadinejad rejette les accusations d'ingérence en Irak

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-866535@51-865345,0.html

Dans une interview diffusée lundi 12 février par la chaîne américaine ABC, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a rejetté les accusations américaines selon lesquelles Téhéran financerait et armerait des miliciens chiites en Irak. Dimanche, les forces de la coalition à Bagdad ont en effet présenté aux journalistes des débris de bombes et de projectiles, selon elles fabriqués en Iran, introduits en contrebande en Irak et utilisés par la rébellion irakienne."Nous nous tenons à l'écart de tout conflit et de toute effusion de sang. Nous sommes opposés à tout conflit et à la présence de forces étrangères en Irak", a-t-il indiqué depuis Téhéran."C'est pour cela que nous sommes opposés à la présence des Américains", a-t-il ajouté. Selon M. Ahmadinejad, ces accusations sont "un prétexte pour prolonger la présence" des forces américaines en Irak et Washington cherche un bouc émissaire pour faire oublier ses erreurs et ses échecs dans ce pays. "Nous leur disons de quitter le pays, tous les étrangers doivent quitter le pays et vous verrez alors que la paix reviendra", a-t-il estimé.
 
DES ACCUSATIONS LANCÉES "DANS UN BUT DE PROPAGANDE"

M. Ahmadinejad a également jugé que la probabilité d'une attaque américaine contre l'Iran était "très faible. Peur, pourquoi devrions-nous avoir peur [d'une attaque américaine contre l'Iran]? Tout d'abord la probabilité est très faible", a-t-il estimé. "Et nous pensons qu'il y a des gens sensés aux Etats-Unis qui bloqueront de telles actions illégales. Mais notre position est claire. Notre nation a fait clairement savoir que quiconque voudrait attaquer notre pays serait durement puni", a-t-il ajouté.

Un peu plus tôt, le porte-parole du ministère des affaires étrangères iranien, Mohammad Ali Hosseini, avait également fermement démenti ces accusations, les qualifiant de"sans fondement" et d'"inacceptables". Selon lui, elles ont été lancées "dans un but de propagande".