Revue de presse - Savoie

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Nucléaire iranien : Fillon parle d'une tension "extrême", la position française critiquée

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l'angleterre ayant laissé la place du caniche des USA en remplaçant Blair par Brown, Sarko et Kouchner tentent de prendre la place - pourtant peu enviable.

En ce sens, ils sont tous les 2 cohérents avec leur opinion de 2003 sur l'irak, puisqu'ils étaient pour l'invasion qui conduit au désastre annoncé (Kourchner plus ostensiblement) et qui va durer encore des années.
La France qui se prend à tort pour le nombril des droits de l'homme, agace déjà plus qu'à son tour. Avec un revirement pro-americain, nous allons perdre les bénéfices de la politique étrangère "originale" de Chirac et de ses prédécesseurs.

C'est la politique des gros sabots, sans chercher à comprendre l'autre. Une politique qui accroit la haine de l'occident et augmente à long terme le danger au lieu de le réduire - tout ça au nom des droits de l'homme, du devoir d'intervention, des principes démocratiques, de la sécurité (la notre bien sur) qui ne sont plus que des mots que nous vidons de leur sens.

Imaginez les conséquences sur la stabilité du monde du bombardement des sites nucléaires de l'Iran piloté par les USA avec la participation de quelques autres pays dont la France (et Israel probablement).

Nucléaire iranien : Fillon parle d'une tension "extrême", la position française critiquée

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-956335,0.html

Sur fond de critiques du directeur de l'AIEA et de l'Iran, François Fillon a estimé, lundi 17 septembre, que la "tension est extrême" avec Téhéran, en raison de la crise nucléaire, tout en affirmant que la diplomatie a encore sa place."Une confrontation avec l'Iran serait la dernière extrémité que n'importe quel responsable politique doit souhaiter", a déclaré le premier ministre lors d'une visite au 1er Régiment d'infanterie de marine, à Angoulême. Il a néanmoins estimé que "les sanctions n'ont pas été jusqu'au bout". Ses propos font suite aux déclarations, dimanche, de Bernard Kouchner. Le ministre des affaires étrangères avait estimé que le monde devait se "préparer au pire", c'est-à-dire à la possibilité d'une "guerre" avec l'Iran. 


En visite à Paris, le ministre des affaires étrangères néerlandais, Maxime Verhagen, a apporté son appui à la France pour tenter de convaincre un maximum de pays d'adopter de nouvelles sanctions contre l'Iran. Aux Etats-Unis, le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack, s'est félicité : "La France a les mêmes objectifs que nous : que ce régime iranien ne puisse pas se doter d'une arme nucléaire." Il a néanmoins rappelé que l'option diplomatique était toujours privilégiée. En Allemagne, le porte-parole du ministère des affaires étrangères a estimé qu'"il serait faux de parler de menaces de guerre : au contraire, nous prenons cela comme la preuve que nos amis français prennent la situation au sérieux et qu'ils s'efforcent activement avec nous de parer à un tel développement".

"RHÉTORIQUE MARTIALE"

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei, a récusé la perspective d'un éventuel recours à la force contre l'Iran sur son programme nucléaire. "Nous devons toujours nous souvenir que l'usage de la force ne peut être envisagé [que quand] toutes les autres options sont épuisées. Je ne crois pas du tout que nous en soyons là", a-t-il déclaré au premier jour de l'assemblée générale des 144 pays membres de l'AIEA à Vienne.

La ministre des affaires étrangères autrichienne Ursula Plassnik a elle aussi critiqué les déclarations de son homologue français. "Il est le seul à pouvoir expliquer ce qu'il a voulu dire. Je ne comprends pas qu'il ait eu recours à une rhétorique martiale en ce moment", a-t-elle déclaré en marge de la conférence de l'AIEA.

En Iran, Mohammad Ali Hosseini, le porte-parole de la diplomatie, a jugé que "le fait que les déclarations des responsables français concordent avec la position de la puissance dominante [Etats-Unis] porte atteinte à la crédibilité de la France devant les opinions publiques mondiales". M. Hosseini a toutefois dit espérer "que ces déclarations soient de pure forme et ne correspondent pas aux positions réelles et stratégiques de la France".




20/09/2007
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