Revue de presse - Savoie

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Taux de chômage stable en 2006 à 9,8%

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Rappel d'une autre contradiction majeure de l'INSEE: le pouvoir d'achat augmente avec un "panier" qui compte le logement à 6% des dépenses ET les locataires dépensent 25% pour le logement.

On fait donc dire ce qu'on veut aux chiffres. Ce qui est présenté comme un fait indiscutable ne l'est pas.

Au sujet de l'emploi, il est difficile de cacher que le nombre d'emplois n'a pas autant augmenté que le nombre de chomeurs a baissé - loin s'en faut. Comme la population active n'a pas diminuée (elle s'est ne croit presque plus alors qu'elle croissait jusqu'en 2003) - il y a bien une "astuce" statistique pour y arriver.

Bilan économique réel du gouvernement:
- la dette est passée de 54% du PIB à 64% en 5 ans
- le pouvoir d'achat baisse pour les locataires et augmente pour les propriétaires
- l'emploi ne se redresse pas
- la balance des paiements est devenue négative
- la croissance est inférieure aux autres pays de la zone euro

Injustes on le sait, ils sont aussi mauvais gestionnaires

Taux de chômage stable en 2006 à 9,8%

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/social/20070309.OBS6038/taux_de_chomage_stable_en_2006_a_98.html

L'Insee, qui publie ce chiffre de l'enquête emploi, dit douter de sa fiabilité et souhaitait le rendre public après la présidentielle. Selon le gouvernement, le taux de chômage serait en effet en baisse en 2006, à 8,6%.

Le taux de chômage en moyenne annuelle serait resté stable, selon des chiffres rendus publics jeudi 8 mars par l'Insee qui, s'interrogeant sur leur fiabilité avait décidé d'en reporter la publication détaillée et provoqué une polémique sur les chiffres de l'emploi.
Le taux de chômage en moyenne annuelle serait resté stable à 9,8% de la population active l'année dernière comme en 2005, selon des données de l'Enquête emploi 2006 que l'Insee a dévoilé dans des documents présenté lors d'une réunion du Conseil national de l'Information statistique (CNIS).
Cette Enquête emploi effectuée par sondage et destinée à apprécier la situation des personnes en âge de travailler sur le marché du travail est utilisée chaque année pour recaler au mois de mars les estimations mensuelles du taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) de l'année antérieure effectuées sur la base des chiffres de l'ANPE.
Ces estimations faisaient apparaître une nette baisse du taux de chômage qui serait passé de 9,6% de la population active en décembre 2005 à 8,6% en décembre 2006, (soit 270.000 demandeurs d'emplois en moins). En moyenne annuelle ce taux de chômage estimé serait revenu de 9,9% en 2005 à 9,1% en 2006.
Dans le même temps, les glissements annuels entre la quatrième trimestre 2005 et le quatrième 2006 faisaient apparaître une baisse de 0,6 point du taux de chômage selon l'Enquête emploi, le recul étant d'un point selon les estimations au sens du BIT, relève l'Insee.

Le mois de janvier revisé à la baisse

Par ailleurs, l'Insee a révisé à la baisse le taux du chômage pour le mois de janvier, à 8,5% de la population active, contre 8,6% annoncé fin février. L'Insee précise avoir repoussé à l'automne une révision globale de ces chiffres dans le cadre de son "Enquête emploi" annuelle, mais l'institut a procédé vendredi à une révision qui "concerne uniquement" la "correction des variations saisonnières" des demandeurs d'emplois, et les "dernières estimations d'emploi". "Du fait du report à l'automne 2007 du calage annuel sur les résultats de l'enquête Emploi, la série mensuelle du chômage BIT publiée par l'Insee reste provisoire", avertit l'Insee dans son communiqué.

Marge d'erreur

Devant l'importance des décalages et les incohérences entre ces chiffres, l'Insee a souligné les difficultés soulevées par l'Enquête emploi pour motiver sa décision du 16 janvier d'en reporter la publication à l'automne.
La polémique soulevée par cette initiative avait conduit l'institut à s'engager à s'expliquer devant le CNIS.
"Comme toute enquête par sondage, les résultats de l'Enquête emploi sont affectés d'une imprécision liée à la taille de l'échantillon", note l'institut de conjoncture dans un communiqué. La marge d'erreur est ainsi de plus ou moins 0,42% (soit plus ou moins 120.000 personnes) pour les résultats trimestriels et de plus ou moins 0,32% (soit plus ou moins 90.000 personnes) pour les résultats annuels.
L'Insee a également mis en avant la baisse des taux de réponse à l'Enquête emploi 2006, notamment dans certaines régions comme l'Ile de France.
L'Insee s'est engagé à définir d'ici la fin de cette année un plan d'action pour sécuriser et stabiliser le dispositif de mesure de chômage au sens du BIT.
Parallèlement, une enquête spécifique auprès des non-répondants doit permettre de fiabiliser l'Enquête emploi.

Estimations provisoires

En attendant, les statistiques mensuelles du chômage au sens du BIT resteront provisoires jusqu'à l'automne, à précisé l'Insee.
Représenté à la réunion du CNIS, le collectif ACDC (Autres Chiffres du Chômage) qui critique l'approche statistique du chômage par l'Insee, n'a pas caché son sceptiscisme sur les arguments avancés pour justifier le report de la publication de l'Enquête emploi 2006. Il a notamment souligné que sur l'ensemble de l'année les taux de réponse n'étaient pas sensiblement inférieurs à ceux des années antérieures.
Le collectif ACDC a aussi plaidé une nouvelle fois pour une mesure du chômage qui ne se réduise pas au seul indicateur du taux mensuel de chômage au sens du BIT mais prenne en compte le phénomène dans toutes ses dimensions.


11/03/2007
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