Revue de presse - Savoie

COMMENTAIRES

Faisons un petit résumé de l'ethique de Tony Blair:

connu depuis 2003 : il a envahit l'irak avec Bush sur des mensonges
et plus récemment - comme pour toute fin de règne les affaires sortent:
- il demande à la justice de son pays de ne pas poursuivre l'enquête sur les pots de vins pour gagner des contrats d'armement par Britisch Aerospace. Un peu comme les frégates de Taiwan en France
- il "relativise" le fait que certaines personnes aient pues etre promues pair du royaume en échange de soutien financier pour la campagne électorale

En gros: la fin justifie les moyens

Il est ironique que Sarkozy en fasse un modèle au moment où cela sort.
Après Thatcher et Major - tout le monde pouvait paraitre de gauche en angleterre, il est quand meme étonnant que la gauche européenne ait vu en lui un nouveau modèle.

Tony Blair relativise le scandale des "pairies"

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20070203.OBS0388/
tony_blair_relativise_le_scandale_des_pairies.html

Les enquêteurs cherchent à déterminer si des honneurs ont été accordés à des individus qui prêtaient de l'argent au Labour ou au Parti conservateur dans l'opposition.

Le "scandale des pairies" qui secoue actuellement le Parti travailliste ne sera pas un facteur déterminant lors des prochaines élections, estime le Premier ministre britannique Tony Blair lors d'un discours qu'il doit prononcer samedi 3 février. Le résultat des élections, qui auront lieu en 2009 ou 2010, "ne se décidera pas sur les événements actuels", affirme Tony Blair dans ce discours devant être prononcé devant un forum du Labour, et dont des extraits ont été diffusés en avance. "Il s'agira de savoir si nous avons le dynamisme, l'énergie, la vision, et, par dessus tout, une politique claire et réfléchie pour l'avenir de la Grande-Bretagne".

Refus de démissionner

Tony Blair a été entendu vendredi dernier pour la deuxième fois en tant que témoin dans le cadre du "scandale des pairies". Les enquêteurs cherchent à déterminer si des honneurs, comme des sièges à la chambre des Lords ou des titres de noblesse, ont été accordés à des individus qui prêtaient de l'argent au Labour ou au Parti conservateur dans l'opposition. Aucune inculpation n'a pour le moment été prononcée dans ce dossier. Tony Blair a refusé vendredi de démissionner et défendu son intégrité, estimant qu'une démission "serait particulièrement malvenue (...) avant que l'enquête ne soit achevée et ait abouti à des conclusions". (AP)