63% des destructions d’emploi dans l’industrie française dûes à la mondialisation!
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comme indiqué dans l'article, ce sont les multinationales occidentales qui ont creusé les déficits occidentaux, créé le chomage occidental en délocalisant, ainsi que la baisse des revenus et directement l'endettement des ménages et la crise financière.Même vu de droite, la raison est simple : on est passé de dirigeants entrepreneurs qui voulaient des entreprises rentables pour investir à des dirigeants financiers qui voulaient maximiser les profits pour les actionnaires - début du changement : Reagan / Thatcher.
Les entrepreneurs auraient gardé les ouvriers occidentaux avec une marge moindre que des chinois ; Les financiers virent les ouvriers occidentaux pour gagner encore plus avec des chinois.
Sur une durée de 20 à 30 ans, la cupidité financière des dirigeants occidentaux est la cause principale de la faillite du modèle économique occidental. La génération "68" restera dans l'histoire comme celle de l'erreur stratégique majeure et du déclin occidental pour les profits court terme d'une minorité que les gouvernements actuels protègent ou n'osent pas taxer.
63% des destructions d’emploi dans l’industrie française dues à la mondialisation!
http://www.marianne2.fr/63-des-destructions-d-emploi-dans-l-industrie-francaise-dues-a-la-mondialisation!_a189534.html?com#last_commentDepuis 1980, l’industrie française a détruit près de 2 millions d’emplois. Un document de Bercy estime que, entre 2000 et 2007, 63 % de ces destructions sont le fait de la concurrence internationale. Une étude que le ministère de l’Economie assume mal.
A quelques jours de la présentation de son projet de « nouvelle politique industrielle », Nicolas Sarkozy a sans doute eu vent du document de travail
publié par la très sérieuse Direction générale du Trésor et de la
politique économique (DGTPE). Si le Président, qui se rêve comme le
meilleur opposant à la « France sans usine », avait encore
des doutes sur l’ampleur de la tâche qui l'attend, les résultats de
cette étude ont dû définitivement les dissiper. En 1980, l’industrie au
sens large avec ses services attachés, comme l’intérim, employait 6
millions de personnes. 27 ans plus tard, elles n’étaient plus que 4,6
millions. Et à peine 4,1 millions, selon nos calculs à la fin de
l’année 2009. 2 millions d’emplois détruits purement et simplement. La
faute en revient à la désindustrialisation en marche dans le pays
depuis le double choc pétrolier des années 80 et la politique de
désinflation de la décennie suivante. Ce phénomène s’est accéléré une
première fois depuis 2000, avec la montée des délocalisations dans les
pays émergents comme l’analyse l’étude et une seconde depuis la crise
de 2007.
Montée de la Chine
« Sur
la période 2000-2007, 63 % des destructions d’emplois, soit 282 000
postes temps pleins s’expliquent par la seule concurrence étrangère,
contre moins de 45 % sur l’ensemble de la période d’étude »,
précise Lilas Demmou, l’auteur de l’étude, interrogée par Marianne2. En
gros, le rythme des destructions est deux fois plus intense entre 2000
et 2007, un peu moins de 70 000 par an, qu’entre 1980-2000…Et
l’économiste de préciser dans son étude: « 104 000, soit 23 % des destructions observées seraient imputables à la concurrence des pays émergents. »
Traduction: 2 emplois détruits sur 5 le sont à cause de la Chine et des
autres pays dits émergents. Pour le reste, il convient de regarder en
direction des pays développés comme l’Allemagne qui a poursuivi, durant
les 5 dernières années, une politique de compétitivité pénalisante pour
ses concurrents — dont la France.
Mais le mouvement de transfert de la production industrielle dans les pays émergents ne fait que s’amplifier. Depuis juin 2007, on est passé de 70 000 destructions d'emplois annuelles à 120 000. Christian Estrosi, ministre de l’Industrie et auto-proclamé ministre des ouvriers, a beau faire le pompier. Ses interventions ici et là sur les projets de fermetures de sites des grands noms de l’industrie arrivent toujours trop tard. De la raffinerie de Total à Dunkerque au site de production d’écrans plats de Philips à Dreux, les plans des multinationales sont déjà depuis longtemps sur les rails.
En 30 ans, ces firmes ont muté. Elles ne daignent conserver un outil de production dans les pays développés qu’aux termes d’une analyse de coûts sophistiqués. Elles n’acceptent désormais de produire en France que sur la base de rendements hyper-importants, et par conséquence très peu gourmands en emplois. Regardons dans le détail l'analyse de la DGTPE: pour un milliard d’euros de production industrielle, l'industrie employait 18 500 personnes en 1980, elle n’en emploie plus que 3 900 aujourd’hui. Soit un rapport de 1 à 4,5, deux fois plus vite que les salaires et le PIB !!! Pour cet effort de productivité les salariés n’ont donc perçu qu’une infime partie de cette richesse. Ils ont surtout du assumer la précarisation de leur emploi ou, pire, son transfert dans d’autres pays.
Alors où est passé l’essentiel de ce gain de productivité engendré par cette formidable redistribution des cartes ? Une étude de la banque Natixis lève une partie du voile : 56 % des exportations de la Chine, le nouvel «atelier du monde», sont à créditer aux comptes des multinationales. Ainsi, l'organisation de la globalisation, depuis les choix des pays de production, jusqu'aux lieux de consommation, en passant par les filiales off shore où sont logés l'essentiel des profits, est-elle pensée pour leur plus grand avantage, et in fine, celui de leurs actionnaires.
Dans son étude la DGTPE le dit à mot couvert. Les Echos, le quotidien économique de référence, n'ont voulu retenir qu'une conclusion tronquée en forme de plaidoyer pro-domo de la globalisation: « la concurrence en provenance des pays à bas salaires n’explique donc qu'une part limitée de la détérioration de l’emploi industriel » ! Pourtant Lilas Demmou, l'auteur de l'étude, conclut, elle, très différemment dans un langage cependant très pudique : « il apparaît (...) une accélération des destructions d’emplois imputables à la concurrence étrangère dans la dernière décennie. » Plus clair, dans la novlangue de Bercy, tu meurs.
Mais le mouvement de transfert de la production industrielle dans les pays émergents ne fait que s’amplifier. Depuis juin 2007, on est passé de 70 000 destructions d'emplois annuelles à 120 000. Christian Estrosi, ministre de l’Industrie et auto-proclamé ministre des ouvriers, a beau faire le pompier. Ses interventions ici et là sur les projets de fermetures de sites des grands noms de l’industrie arrivent toujours trop tard. De la raffinerie de Total à Dunkerque au site de production d’écrans plats de Philips à Dreux, les plans des multinationales sont déjà depuis longtemps sur les rails.
En 30 ans, ces firmes ont muté. Elles ne daignent conserver un outil de production dans les pays développés qu’aux termes d’une analyse de coûts sophistiqués. Elles n’acceptent désormais de produire en France que sur la base de rendements hyper-importants, et par conséquence très peu gourmands en emplois. Regardons dans le détail l'analyse de la DGTPE: pour un milliard d’euros de production industrielle, l'industrie employait 18 500 personnes en 1980, elle n’en emploie plus que 3 900 aujourd’hui. Soit un rapport de 1 à 4,5, deux fois plus vite que les salaires et le PIB !!! Pour cet effort de productivité les salariés n’ont donc perçu qu’une infime partie de cette richesse. Ils ont surtout du assumer la précarisation de leur emploi ou, pire, son transfert dans d’autres pays.
Alors où est passé l’essentiel de ce gain de productivité engendré par cette formidable redistribution des cartes ? Une étude de la banque Natixis lève une partie du voile : 56 % des exportations de la Chine, le nouvel «atelier du monde», sont à créditer aux comptes des multinationales. Ainsi, l'organisation de la globalisation, depuis les choix des pays de production, jusqu'aux lieux de consommation, en passant par les filiales off shore où sont logés l'essentiel des profits, est-elle pensée pour leur plus grand avantage, et in fine, celui de leurs actionnaires.
Dans son étude la DGTPE le dit à mot couvert. Les Echos, le quotidien économique de référence, n'ont voulu retenir qu'une conclusion tronquée en forme de plaidoyer pro-domo de la globalisation: « la concurrence en provenance des pays à bas salaires n’explique donc qu'une part limitée de la détérioration de l’emploi industriel » ! Pourtant Lilas Demmou, l'auteur de l'étude, conclut, elle, très différemment dans un langage cependant très pudique : « il apparaît (...) une accélération des destructions d’emplois imputables à la concurrence étrangère dans la dernière décennie. » Plus clair, dans la novlangue de Bercy, tu meurs.
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