Afghanistan : les pays membres de l'OTAN hésitent à renforcer l'ISAF
Si on regarde dans l'histoire, aucune grande puissance n'a jamais pu conquerir l'aghanistan. Ni l'empire britannique aux indes au sommet de sa puissance, ni l'armée rouge.
Libérer le pays des Talibans fut fait à l'automne 2001. C'était il y a 5 ans et il aurait fallu partir peu de temps après. Depuis, les troupes sont devenues des troupes d'occupation - comme en Irak avec une augmentation de la resistance, comme en Irak.
L'occident depense 10 fois plus dans l'armée d'occupation que dans l'aide au developpement; la production d'opium explose pour financer la rebelion; l'occident conduit le pays à un nouveau desastre avec une guerre civile entre ethnies rivales et en aidant les radicaux à recruter contre "nous".
Le Pakistan gagne à tous les coups: allié des USA et base arrière des talibans / pachtounes (ethnie à cheval sur les 2 pays).
Comme en Irak, à ce stade, il n'y a plus de bonne solution pour les USA et l'europe: rester et s'enliser de plus en plus ou partir en laissant une situation desastreuse avec les radicaux prêt à reprendre le pouvoir pour le plus grand malheur des modérés Afghans.
Quel Bilan !
Dans tous les cas, les démocraties occidentales auront perdues et pas seulement militairement.
Afghanistan : les pays membres de l'OTAN hésitent à renforcer l'ISAF
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3216,36-812122@51-628857,0.htmlL'OTAN éprouve les pires difficultés à réunir les troupes et le matériel demandés par le commandement militaire de l'Alliance pour renforcer les troupes déjà déployées en Afghanistan.
Selon une source diplomatique citée par l'AFP, les ambassadeurs des 26 pays membres, réunis lundi 11 septembre au siège de l'OTAN à Bruxelles, n'auraient pris "aucune décision" à l'issue de l'exposé du commandant des forces alliées en Europe. Le général James Jones demande "de l'ordre de 2 000 soldats" de plus, sur un total de 21 000 soldats originaires de 37 pays constituant la Force internationale d'assistance et de sécurité (ISAF), auxquels s'ajoutent 19 000 soldats américains.
Le but de la réunion de lundi était de sensibiliser les pays membres au sérieux de la situation en Afghanistan et plus particulièrement dans le sud du pays où l'ISAF est sous le feu nourri des talibans. La demande du général Jones devait être examinée mercredi dans le détail au quartier général allié, à Mons (Belgique), par des militaires dûment mandatés par leurs capitales respectives.
Mais à l'image de la France, peu de pays semblent enclins à répondre positivement. Le nouveau chef d'état-major des armées françaises, le général Bruno Cuche, a ainsi expliqué, lundi à l'AFP, que les 1 000 soldats français déployés dans et autour de Kaboul rempliront leur "mission mais pas d'autres missions", écartant ainsi explicitement tout redéploiement vers le Sud afghan ou tout envoi de renforts.
Il n'y a guère que le Canada qui, selon le quotidien de Toronto The Globe and Mail, se prépare à renforcer son contingent de 2 300 hommes. Lundi, le premier ministre, Stephen Harper, s'est d'ailleurs livré à un plaidoyer en faveur de la mission canadienne en Afghanistan - "source de la terreur du 11-Septembre" -, un engagement critiqué par une part grandissante de l'opinion publique et de l'opposition parlementaire.
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