Bordeaux - La Lyonnaise des eaux écope
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ceci est un exemple supplémentaire qui montre - si il en etait encore besoin - que la privatisation d'un service d'infrastructure en situation monopolistique est une erreur: le service rendu par le privé n'est pas intrinsèquement meilleur que le service rendu par une entreprise publique.Si on ajoute à cet exemple de Bordeaux, que dans une enquête de 60 millions de consommateur, le prix de l'eau est en général plus élevé quand il est géré par le privé, on arrive même à la conclusion INVERSE:
- le public gère mieux que le privé,
- le prix est inférieur pour le citoyen.
Pour couronner le tout, les entreprises privées qui tiennent du politique leurs concessions et donc leurs marges - sont la porte ouverte à la corruption comme cela a été démontré à Grenoble par exemple avec Alain Carrignon - ou encore avec Saint Etienne.
une seule solution est possible: toute infrastructure en situation de monopole doit etre gérée par une entreprise publique pour une plus grande efficacité.
L'argument du manque de finance du public ne tient pas, puisque que le privé n'apporte pas des capitaux, mais utilise les marges dégagées par l'augmentation du prix de l'eau pour faire les investissements. Le public aurait donc pu faire ces investissements avec la meme augmentatoin des prix.
Ce qui vaut pour l'eau vaut pour le gaz, l'electricité, les réseaux de transport. La commission européenne veut casser les monopoles qui restent et ouvrir les marchés, pour le plus grand malheur des usagers et le plus grand bonheur des actionnaires.
Ces privatisations progressives depuis 20 ans contribuent à une augmentation du prélevement des richesses par les actionnaires.
Ce n'est pas parce que l'eau est un marché ouvert depuis longtemps que la situation n'est pas aussi abérente que pour l'energie
Bordeaux - La Lyonnaise des eaux écope
http://www.lepoint.fr/economie/document.html?did=186253
Une fois n'est pas coutume, c'est la Lyonnaise des eaux qui va payer la facture... La Communauté urbaine de Bordeaux (CUB) vient d'obtenir du concessionnaire, filiale du groupe Suez, qu'il augmente de 230 millions d'euros ses investissements dans l'agglomération, sans coût supplémentaire. C'est un audit réalisé par le cabinet Finance Consult qui fait apparaître un trop-perçu de 29,3 millions d'euros par la Lyonnaise. L'enquête diligentée par Alain Rousset, le président PS de la CUB, révèle que le gras empoché par l'opérateur est de 59 millions d'euros et qu'en raison du mauvais état des canalisations 13 millions de mètres cubes d'eau disparaissent chaque année dans la nature. Après des mois de bras de fer, la Lyonnaise accepte de prendre les investissements à sa charge et accorde aux abonnés une baisse de 10 % du prix de l'eau sur les 50 premiers mètres cubes consommés. Une victoire qui pourrait inciter d'autres communes à se lancer dans une bataille de l'eau : Dunkerque, Brest et Nantes ont suivi de près ce dossier.
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