Bush n'exclut pas une attaque de l'Iran
Bush n'exclut pas une attaque de l'Iran
NOUVELOBS.COM | 16.03.06 | 08:53
Un document stratégique émanant de la Maison Blanche n'exclut pas le recours à des attaques "préventives", notamment envers l'Iran d'Ahmadinejad.
Malgré la situation irakienne, les Etats-Unis demeurent prêts mener des
attaques "préventives" contre ceux qui les menacent. En tout premier
lieu, c'est l'Iran qui est visé par ce document de la Maison-Blanche,
qui doit être publié jeudi 16 mars. L'Iran y est considéré comme le
pays posant le plus grand défi aux Etats-Unis.
"Si nécessaire (...) nous n'excluons pas l'usage de la force avant qu'une attaque ne se produise, même si l'incertitude demeure sur la date et le lieu de l'attaque de l'ennemi", dit le document de stratégie pour la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Dans le document de 49 pages, l'administration Bush décrit cependant comme une priorité la coopération internationale pour dissiper les crises, "en particulier avec les plus vieux et les plus proches de nos amis et nos alliés", parmi lesquels s'étaient recrutés certains des adversaires de la guerre d'Irak.
L'administration Bush s'était déjà accordé le droit à l'attaque préventive dans son précédent document de stratégie nationale.
"La place de la prévention dans notre stratégie de sécurité nationale reste la même", dit ce nouveau document.
Le précédent date de septembre 2002, c'est-à-dire quelques mois avant l'attaque de l'Irak.
"A leurs risques et périls
Les Etats-Unis avaient alors avancé comme principal argument les armes de destruction massive dont aurait disposé Saddam Hussein, argument qui a été depuis entièrement battu en brèche.
La Maison Blanche persiste nénamoins à dire que l'ancien Raïs constituait une menace.
"Avec l'élimination du régime de Saddam, cette menace a été écartée pour de bon", dit-elle.
La pleine page consacrée à justifier l'opération se termine par une mise en garde qui paraît directement destinée à son voisin iranien: "Nous n'avons pas de doute sur le fait que le monde se porte mieux si les tyrans savent qu'ils se procurent des armes de destruction massive à leurs risques et périls".
"Avec l'Iran, nous sommes peut-être confrontés au plus grand défi que nous pose un pays", dit le document.
Refus d'exclure l'option militaire
L'administration de George W.Bush accuse notamment la République islamique iranienne de vouloir se doter clandestinement de la bombe atomique. Mais elle a des "préoccupations plus vastes au sujet de l'Iran.
Le régime iranien soutient le terrorisme; menace Israël; essaie de contrecarrer la paix au Moyen-Orient; et dénie à son peuple ses aspirations à la liberté".
"Le régime iranien doit prendre la décision stratégique de changer de politiques (...) c'est là le but ultime de la politique américaine", conclut la Maison Blanche sur ce point.
George W. Bush a toujours refusé d'exclure l'option militaire contre bien que, pour l'instant, l'heure soit à la diplomatie. Le dossier est actuellement devant le Conseil de sécurité de l'Onu.
"La guerre contre le terrorisme est une bataille d'idées"
La Corée du Nord, autre point sur "l'axe du mal" de la présidence américaine, doit également "changer de politiques", même si elle paraît moins dans la ligne de mire à la lecture du document.
D'autres "tyrannies" sont montrées du doigt: Syrie, Cuba, Belarus, Birmanie et Zimbabwe.
La Maison Blanche se montre aussi critique envers la Chine et la Russie.
La prolifération est l'un des grands soucis exprimés, en particulier le risque que des armes de destruction massive tombent entre les mains de terroristes.
La lutte contre le terrorisme, mais aussi la promotion de la démocratie et de la liberté, également économique, sont les autres grandes affaires de ce texte.
L'accusation de faire la guerre aux musulmans est récusée d'emblée par l'administration Bush: si, après le fascisme et le communisme, "une nouvelle idéologie totalitaire menace à présent", elle trouve sa source "dans la perversion d'une religion fière", l'islam. "La guerre contre le terrorisme est une bataille d'idées, pas une bataille de religions".
NOUVELOBS.COM | 16.03.06 | 08:53
Un document stratégique émanant de la Maison Blanche n'exclut pas le recours à des attaques "préventives", notamment envers l'Iran d'Ahmadinejad.
"Si nécessaire (...) nous n'excluons pas l'usage de la force avant qu'une attaque ne se produise, même si l'incertitude demeure sur la date et le lieu de l'attaque de l'ennemi", dit le document de stratégie pour la sécurité nationale de la Maison Blanche.
Dans le document de 49 pages, l'administration Bush décrit cependant comme une priorité la coopération internationale pour dissiper les crises, "en particulier avec les plus vieux et les plus proches de nos amis et nos alliés", parmi lesquels s'étaient recrutés certains des adversaires de la guerre d'Irak.
L'administration Bush s'était déjà accordé le droit à l'attaque préventive dans son précédent document de stratégie nationale.
"La place de la prévention dans notre stratégie de sécurité nationale reste la même", dit ce nouveau document.
Le précédent date de septembre 2002, c'est-à-dire quelques mois avant l'attaque de l'Irak.
"A leurs risques et périls
Les Etats-Unis avaient alors avancé comme principal argument les armes de destruction massive dont aurait disposé Saddam Hussein, argument qui a été depuis entièrement battu en brèche.
La Maison Blanche persiste nénamoins à dire que l'ancien Raïs constituait une menace.
"Avec l'élimination du régime de Saddam, cette menace a été écartée pour de bon", dit-elle.
La pleine page consacrée à justifier l'opération se termine par une mise en garde qui paraît directement destinée à son voisin iranien: "Nous n'avons pas de doute sur le fait que le monde se porte mieux si les tyrans savent qu'ils se procurent des armes de destruction massive à leurs risques et périls".
"Avec l'Iran, nous sommes peut-être confrontés au plus grand défi que nous pose un pays", dit le document.
Refus d'exclure l'option militaire
L'administration de George W.Bush accuse notamment la République islamique iranienne de vouloir se doter clandestinement de la bombe atomique. Mais elle a des "préoccupations plus vastes au sujet de l'Iran.
Le régime iranien soutient le terrorisme; menace Israël; essaie de contrecarrer la paix au Moyen-Orient; et dénie à son peuple ses aspirations à la liberté".
"Le régime iranien doit prendre la décision stratégique de changer de politiques (...) c'est là le but ultime de la politique américaine", conclut la Maison Blanche sur ce point.
George W. Bush a toujours refusé d'exclure l'option militaire contre bien que, pour l'instant, l'heure soit à la diplomatie. Le dossier est actuellement devant le Conseil de sécurité de l'Onu.
"La guerre contre le terrorisme est une bataille d'idées"
La Corée du Nord, autre point sur "l'axe du mal" de la présidence américaine, doit également "changer de politiques", même si elle paraît moins dans la ligne de mire à la lecture du document.
D'autres "tyrannies" sont montrées du doigt: Syrie, Cuba, Belarus, Birmanie et Zimbabwe.
La Maison Blanche se montre aussi critique envers la Chine et la Russie.
La prolifération est l'un des grands soucis exprimés, en particulier le risque que des armes de destruction massive tombent entre les mains de terroristes.
La lutte contre le terrorisme, mais aussi la promotion de la démocratie et de la liberté, également économique, sont les autres grandes affaires de ce texte.
L'accusation de faire la guerre aux musulmans est récusée d'emblée par l'administration Bush: si, après le fascisme et le communisme, "une nouvelle idéologie totalitaire menace à présent", elle trouve sa source "dans la perversion d'une religion fière", l'islam. "La guerre contre le terrorisme est une bataille d'idées, pas une bataille de religions".
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