Citigroup et la consommation américaine plombent les bourses
COMMENTAIRES
1- Un jour, on doit payer les risques excessifs qu'on a pris- ça arrive maintenant2- Dans l'economie virtuelle, il faut bien que certains fassent des choses réelles, et comme par hasard, ce sont eux qui ont maintenant de l'argent (Chine, Japon); le modèle de service et de finance est-il si bon sans industrie ?
3- L'economie américaine tient sur la consommatoin, avec un endettement des ménages de 140% d'année de revenu, arrive un jour où il faut rembourser sa dette ou se faire virer des logements qu'on ne peut pas payer - c'est maintenant.
C'est une bulle de plus, combien en faudra-t-il encore pour remettre en cause - au moins un peu - le modèle économique de développement, de répartition des richesses, de consommation, de valorisation des individus (je consomme donc je suis)
Citigroup et la consommation américaine plombent les bourses
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/citigroup-et-la-consommation-americaine-plombent-les-bourses_139804.html?xtor=EPR-77La Bourse de New York évoluait dans le rouge, plombée par les pertes colossales de la banque Citigroup et un indice économique indiquant un essoufflement de la consommation aux Etats-Unis. Les marchés européens dépriment aussi.
Les Bourses européennes ont subi un fort mouvement de recul mardi, Londres chutant à la clôture de 3,06%, Francfort de 2,14% et Paris de 2,83%, sur une accumulation de mauvaises nouvelles économiques et financières. Stockholm a perdu 3,43%, Madrid 3,37%, la Bourse suisse 2,68%, Milan 2,31%. La Bourse de New York évoluait elle aussi dans le rouge mardi à mi-séance, plombée par les pertes colossales de la banque Citigroup et un indice économique indiquant un essoufflement de la consommation aux Etats-Unis: le Dow Jones perdait 1,78% et le Nasdaq 2,10%.
"Une combinaison de mauvaises nouvelles économiques et de mauvais résultats des entreprises poussent aux ventes", expliquaient les analystes du site d'informations financières Briefing.com. Principal indice économique publié mardi, les ventes de détail ont accusé en décembre leur recul le plus marqué en six mois aux Etats-Unis, avec une baisse de 0,4%, ce qui augmente les risques de récession de l'économie américaine. "La consommation s'essouffle. Elle ne pourrait plus stimuler la croissance", or elle contribue pour deux tiers à l'activité économique, a commenté Peter Cardillo, analyste chez Avalon Partners. La déprime a d'ailleurs également été alimentée par un entretien de l'ancien président de la Réserve Fédérale (Fed) Alan Greenspan au Wall Street Journal, affirmant que les Etats-Unis sont déjà entrés en récession.
Les craintes sur un coup d'arrêt brutal de la croissance étaient aussi ravivées par les résultats trimestriels désastreux du groupe bancaire Citigroup, le plus touché par la crise financière actuelle. Citigroup (-7,21%) a annoncé mardi une perte trimestrielle de près de 10 milliards de dollars, liée à des dépréciations d'actifs de 18,1 milliards, contre 8 à 11 milliards indiqués en octobre. Il a aussi réduit de 40% son dividende. Par ailleurs, sa rivale Merrill Lynch (-3,20%), tout aussi affectée par les "subprimes", a finalement réussi à lever 6,6 milliards de dollars auprès des fonds sud-coréen Korean Investment Corporation et koweitien Kuwait Investment Authority, ainsi que de la banque japonaise Mizuho. Le secteur financier connaissait ainsi un début de séance difficile: Lehman Brothers (-5,69%), JP Morgan (-4,35%) qui doit annoncer ses résultats mercredi, Bear Stearns (-4,36%) et Goldman Sachs (-3,79%) reculaient.
A la Bourse de Paris le CAC 40 a reculé de 2,83% pour retomber à son plus bas niveau depuis le mois d'août, cédant 140,60 points à 5.250,82 points Le 17 août il était descendu jusqu'à 5.217 points, un plus bas depuis le 2 octobre 2006. Toutes les valeurs de l'indice ont terminé en baisse, et le volume de transactions a été élevé, de 8,1 milliards d'euros. Là encore, les valeurs bancaires ont été les premières à souffrir: Société Générale (-2,91% à 95,24 euros), BNP Paribas (-1,99% à 72,25 euros), Crédit Agricole (-2,67% à 21,80 euros) et Dexia (-4,01% à 17,45 euros) ont été affectés par les inquiétudes sur les bilans des deux banques américaines, vedettes malheureuses de la journée, mais aussi de l'allemande Hypo Real Estate.
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- http://www.lesechos.fr/journal20091002/lec2_industrie/020157036053.htm
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