Éclatement de l'euro : l'Italie grande gagnante
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on est très loin de la vision commune diffusée en Europe de la généreuse allemagne payant pour la dispendieuse europe du sud
C'est l'allemagne qui a besoin de l'euro et les pays les plus en difficulté apparemment qui bénéficierait de l'éclatemetn de l'euro
Sans étudier comme une banque, instinctivement, il est assez facile de comprendre que les pays dévaluant gagneraient en compétitivité, en exportation, en déficit commercial - alors que l'allemagne et les autres pays vertueux y perdraient.
La menace supposée de l'explosion de la dette est un mythe. En reprenant la souveraineté monétaire, les taux d'interet baissent - les états sont gagnants et les banques privées perdantes. La défense de l'euro profitte aux banques privées - contre les peuples. Encore une fois, on privatise les profits et on nationalise les pertes.
Tout cela va craquer, soit il y aura un changement radical des règles en europe (par exemple emprunt direct à la BCE), soit l'euro va mourrir. LE status quo des grands principes qui nous mènent dans le mur depuis 15 ans est une erreur majeure, une des sources du déclin européen; il faut revenir dessus ET VITE. Encore faut-il avoir les leaders politiques pour le faire.
Éclatement de l'euro : l'Italie grande gagnante
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/07/13/20002-20120713ARTFIG00574-eclatement-de-l-euro-l-italie-grande-gagnante.php
D'après une étude de Bank of America Merryll Lynch, la Grèce, l'Italie, et l'Irlande seraient les grandes gagnantes d'une sortie de la zone euro, alors que l'Allemagne, la Finlande et l'Autriche auraient le plus à perdre.
Quel pays aurait intérêt à sortir de la zone euro volontairement, s'interroge dans une étude Bank of America Merrill Lynch. Dans le détail, la banque analyse pour 11 pays de la zone euro l'impact d'une sortie «ordonnée» de la monnaie unique, c'est à dire préparée en amont, et volontaire.
• Possibilité de sortie organisée: l'Allemagne la plus à l'aise
Pour accuser le coup d'une sortie de la zone euro, qui limite l'accès aux marchés de capitaux, il faut avoir des déficits publics limités et des excédents courants. Sans surprise, c'est l'Allemagne qui est la mieux placée pour relever ce défi, devant l'Autriche, les Pays-Bas, et, surprise, l'Italie. La France arrive en neuvième position avec l'Irlande, la lanterne rouge revenant à la Grèce et l'Espagne.
• Impact sur la croissance: gains de 7 % pour l'Irlande
Il dépendra du niveau de la monnaie nationale après abandon de l'euro et de son effet sur le volume des exportations. Compte tenu du poids des exportations dans le PIB, l'Irlande serait la première bénéficiaire. La banque américaine table sur une hausse de PIB de 7 %. L'Italie arrive en deuxième position avec une hausse du PIB de 3 %. A l'inverse, l'Allemagne enregistrerait la plus grosse chute de 7 %, en raison de l'envolée du mark.
• Impact sur les coûts d'emprunt: 37 % d'économies pour la Grèce
Loin de s'envoler, après l'éclatement de la zone euro, les taux d'emprunt à 10 ans reculeraient dans les pays périphériques, grâce au retour à la souveraineté monétaire qui éloigne le risque de défaut. Résultat: les coûts d'emprunts reculeraient de 2200 points pour la Grèce, 590 pour le Portugal et 400 pour l'Irlande. Les taux allemands, eux, seraient en hausse de 80 points, car le «bund» ne jouerait plus son rôle de valeur refuge. Cela permettrait aux pays périphériques de substantielles économies, évaluées à 37,7 % du PIB pour la Grèce.
• Impact sur les bilans privés et publics: l'Allemagne grande perdante
En cas de sortie de la zone euro, les dettes privées (menagés, entreprises) ou publiques (État) à l'égard de l'extérieur seraient libellées en monnaie locale et non reconverties. En cas de dépréciation de la monnaie, la dette deviendrait plus «légère» pour l'Etat emprunteur. Et c'est le prêteur qui y perdrait.
En cas d'appréciation, la dette s'apprécierait d'autant. L'Allemagne serait donc la principale perdante. L'effet serait inverse en Irlande, où la dette externe représente 17 fois le PIB, devant la Belgique (quatre fois le PIB).
Bilan: c'est l'Italie et l'Irlande qui auraient le plus à gagner d'une sortie ordonnée, alors que l'Allemagne, l'Autriche, et la Finlande seraient les grandes perdantes d'un tel scénario. Des pays périphériques, c'est l'Espagne qui aurait le moins à gagner d'un éclatement de la zone euro.
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