L'Inde accusée d'avoir fait échouer les négociations à l'OMC
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cet article est interessant au niveau du processus de négociation.Il s'agit ici de mettre la faute sur l'autre, de désigner l'empêcheur de négocier en rond. Selon cet article, l'Inde est fautive, on ne sait pas pourquoi. On comprend aussi que c'est la position de l'Europe et du Bresil.
Reste que l'article ne dit pas pourquoi l'inde ne semble pas vouloir ouvrir son agriculture. on peut supposer, que 600 millions de paysans indiens auront du mal à lutter contre l'agriculture industrielle des USA, de l'Europe et du Brésil. Et si l'Inde avait raison ? Si par exemple elle voulait éviter un exode de 500 millions de personnes ?
Mandelson a tranché, l'Inde a tort. Comme disait Coluche, circulez, ya rien à voir - ce sont eux les méchants - dixit la nouvelle Pravda (vérité en Russe). Oui, braves gens, vous devez croire la nouvelle pravda de l'OMC : le commerce mondial est globalement bon pour tout le monde, et tout refus "d'ouvrir" est une faute - inutile de chercher si les raisons sont bonnes.
L'Inde accusée d'avoir fait échouer les négociations à l'OMC
http://www.lexpansion.com/18h/4604.2.159418.htmlRéunis à Potsdam, les représentants des Etats-Unis, de l'Union européenne, de l'Inde et du Brésil ne sont pas parvenus à débloquer le cycle de négociations de l'OMC de Doha. Les ministres du commerce des deux pays du Sud ayant quitté la table. « Ce n'est pas ainsi que l‘on négocie », a déploré le commissaire européen au commerce Peter Mandelson. Les représentants américains et européens accusent le Brésil et l'Inde de n'avoir pas fait de concessions au sujet des produits industriels. Sur les produits agricoles, Peter Mandelson estime au contraire avoir « donné, donné et donné encore depuis un an, et nous avons clairement indiqué que nous pouvions encore faire un geste afin de parvenir à un résultat équilibré, équitable, et ambitieux ». Le commissaire européen a cependant jugé : « nous ne pouvons le faire en obtenant trois fois rien en retour ». Pour les agriculteurs brésiliens, c'est « l'Inde le grand élément de complication de ces négociations ». « Par sa résistance, par ses exigences dans le domaine des services et par sa position totalement inflexible sur l'agriculture », a dénoncé le porte parole de la Confédération nationale de l'agriculture (CNA) brésilienne. « Bien qu'il fasse partie du G20, (groupe qui défend les intérêts des pays émergeants) dirigé par le Brésil, l'Inde a détonné parce que le G20 a adopté des positions plus équilibrées », a-t-il ajouté.
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