L'OCDE dénonce l'interventionnisme économique de Poutine
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Le plus intéressant dans cet article est ce que cette analyse révèlesur l'OCDE: au nom de quoi la russie devrait-elle privatiser et l'état se retirer de l'economie ?On peut avoir un avis contraire:
- pourquoi la Russie aurait-elle du laisser le controle de gazprom à des capitaux étrangers comme cela a failli être le cas avant la reprise en main par Poutine?
- pourquoi Gazprom devrait se cantoner dans la production comme les producteurs de petrole des pays arabes - au lieu de chercher à controler la distribution ?
- qu'y a-t-il de déraisonnable à ce qu'un état fasse des investissements stratégiques dans le pétrole, l'aviation, les équipements de production d'électricité, l'automobile et la finance ?
n'est ce pas plutot par contraste une stragégie intelligente dont on devrait s'inspirer: une forte implication sur le long terme de l'etat que l'on retrouve également en Chine, au Japon, en Corée - et qu'on avait en France du temps des participations et des programmes dans l'aeronautique, le spatial, le TGV, le nucléaire, l'automobile - les secteurs qui marchent le mieux aujourd'hui.
L'OCDE veut la primauté du marché; mais contrairement à ce qu'on entend tout le temps, dans le monde, ce n'est pas le seul modèle et surtout, ce n'est pas le modèle qui fonctionne le mieux sur le long terme comme nous le démontre l'asie en ce moment - pays emergeants comme pays riches.
L'OCDE dénonce l'interventionnisme économique de Poutine
http://www.lexpansion.com/art/4374.151389.0.htmlL'OCDE dresse un véritable réquisitoire contre l'Etat actionnaire en Russie. Observant notamment l'appétit "insatiable" et "préoccupant" de Gazprom, elle en profite pour appeler Moscou à réduire le rôle de l'Etat dans l'économie.
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L'OCDE estime que « la présence grandissante de l'Etat actionnaire doit être considérée comme un recul », eût égard à son bilan « médiocre ». Elle appelle donc la Russie à « inverser la tendance à l'expansion de l'Etat afin d'améliorer les performances économiques et de réduire les opportunités de corruption et de recherche de rente ». Faute de quoi la croissance pourrait en être affectée. Le PIB devrait progresser encore de 7% environ cette année en Russie, mais les avertissements se multiplient à l'égard de Moscou. Au début du mois, le Fonds monétaire international a pointé la nécessité de poursuivre les réformes pour maintenir le rythme de croissance. La Banque européenne de reconstruction et de développement a elle aussi mis son grain de sel il y a quinze jours, en regrettant que « le secteur public n'ait pas réussi à se transformer autant que le privé ».
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