La BCE relève son principal taux directeur d'un quart de point
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Toujours la meme chose: une gestion stupide de l'euro. On ne peut pas dire que le croissance soit si forte que ça avec 2% environ.L'europe est meme la region avec la croissance la plus faible au monde, et l'allemagne augmentera la TVA de 3% au premier janvier, ce qui ralentira la croissance
L'euro est surévalué depuis longtemps, avec une hausse des taux la BCE le monte encore - reduisant un peu plus la competitivité de l'economie. Si on voulait pousser aux delocalisations, on ne ferait pas autrement.
Bien evidemment, pour palier les problèmes de competitivité, on continuera à remettre en cause les prestations sociales. Cherchez l'erreur
La BCE relève son principal taux directeur d'un quart de point
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-843236@51-831126,0.htmlLa Banque centrale européenne (BCE) a décidé sans surprise, jeudi 7 décembre, d'augmenter d'un quart de point, à 3,50 %, son principal taux directeur, le hissant à son plus haut niveau depuis cinq ans. Jean-Claude Trichet a également ouvert la voie à une poursuite du cycle de hausses des taux directeurs en 2007, jugeant la politique monétaire dans la zone euro toujours "accommodante" malgré six tours de vis en un an.
Les taux qui encadrent le principal taux de refinancement sont relevés aussi de 0,25 point : le taux plancher ou de dépôt au jour le jour grimpe à 2,50 %, et le taux plafond (prêt marginal au jour le jour) à 4,50 %, a annoncé un porte-parole de l'institut à l'issue de la réunion de politique monétaire du conseil des gouverneurs, la dernière de 2006. Le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, avait largement préparé le terrain à cette sixième hausse en l'espace d'un an, multipliant les mises en garde contre des risques de surchauffe inflationniste alors que l'économie de la zone euro confirme sa bonne forme.
PROJECTIONS DE 2,2 % DE CROISSANCE EN 2007M. Trichet devrait également présenter les dernières projections économiques qui devraient donner une inflation annuelle de l'ordre de 2,2 % en 2007 et de 1,9 % l'année suivante. Les économistes attendent aussi des commentaires sur la force actuelle de l'euro face au dollar, qui a relancé les pressions politiques sur la BCE, surtout en provenance de la France.
Le ministre des finances français, Thierry Breton, a plus d'une fois fait part de ses inquiétudes face au taux de change euro-dollar, qui représente à ses yeux une menace potentielle pour les exportations, et donc pour l'ensemble de la croissance de la zone euro. Il a exhorté la BCE à "entendre" les préoccupations à ce sujet des ministres des finances de l'Eurogroupe, qui ont prôné la "vigilance".
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