Revue de presse - Savoie

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La BCE serre les taux sans crainte pour la croissance



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encore une fois, la BCE ne regarde QUE l'inflation, aucune reflexion sur la croissance et l'emploi - contrairement à son homologue américaine (federal reserve) qui doit faire un compromis entre l'inflation, la croissance et l'emploi.

Résultat, l'euro est surévalué de 25% et l'economie de l'europe traine un boulet de 25% de non compétitivité. Une simple délocalisation hors zone euro réduit les couts de 25% et la croissance de la zone EURO est de 2% inférieure au reste du monde - voilà la politique de la BCE.

Il faut revoir les objectifs de la BCE de toute urgence.

La BCE serre les taux sans crainte pour la croissance

http://www.lexpansion.com/art/4302.147552.0.html

La BCE a procédé jeudi à une nouvelle hausse de ses taux d'intérêt, de 0,25 point, pour les porter à 3,25%. Et ce malgré une inflation basse et les risques qui pèsent sur la croissance. Jérôme Creel, économiste à l'OFCE dénonce la "frilosité" de sa politique.


La Banque centrale européenne n'est pas à proprement parler une adepte de la surprise. Comme prévu, elle a décidé jeudi de remonter de 0,25 point son principal taux directeur, pour le porter à 3,25% - un record depuis cinq ans. Elle poursuit ainsi sa politique de resserrement monétaire, entamée en décembre dernier après deux ans et demi de statu quo. Et cette politique n'est sans doute pas terminée. Jean-Claude Trichet, président de l'institut basé à Francfort, a en effet assuré jeudi qu'il serait sans doute nécessaire de « continuer à ajuster le caractère accommodant de la politique monétaire », dans le cas où, comme il l'anticipe, la reprise économique resterait soutenue et s'accompagnerait de tensions inflationnistes. La BCE estime que le rythme d'augmentation du PIB de la zone euro devrait s'afficher autour des 2% à la fin de cette année et au début de la prochaine. Et craint que le niveau toujours élevé des prix du pétrole ne se propage à l'ensemble de l'économie, notamment par le biais d'une hausse des salaires.  

C'est pourtant loin d'être le cas actuellement. Pour la première fois depuis près d'un an, la hausse des prix en septembre est restée sous le niveau des 2%, qui constitue la cible de la BCE. De plus, l'analyse de cette dernière sur la croissance européenne reste sujette à caution. Le ralentissement de l'économie américaine, touchée par la correction du marché de l'immobilier, et la forte hausse de la TVA en Allemagne, attendue pour le 1er janvier 2007, risquent bel et bien d'affecter la croissance de la zone euro. « Dans ce contexte, relève Jérôme Creel, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques, la BCE fait preuve d'une certaine frilosité : elle n'est pas prête à attendre une véritable reprise économique, quitte à laisser se développer temporairement des pressions inflationnistes ». Et de poursuivre : « Je ne parle pas d'hyperinflation : pas plus de 3 ou 4%, et pendant un an au maximum, pour laisser aux entreprises le temps de s'adapter à l'augmentation de la demande par une augmentation de la production »


05/10/2006
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