Revue de presse - Savoie

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La chute du billet vert rend l'euro toujours plus fort

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C'est un sujet très vaste avec entre autres:
- la stupidité de la politique de la BCE fondée sur un objectif unique de lutte contre l'inflation (quitte à tuer l'economie, le malade mourra en bonne santé)
- l'absolue nécessité que la BCE ne soit pas indépendante du pouvoir politique
- l'evaluation de la compétivité de la France et de l'europe par rapport au reste du monde n'aucun sens (En france, le revenu median d'un foyer fiscal à 2000 euros est percu à l'etranger à 2600 euros), mais les delocalisations continuent à marche forcée en partie à cause de cette surévaluation
- le problème structurel du deficit commercial (pas budgetaire) des USA à 6% contre une europe en gros equilibrée ne peut pas durer indefiniment. L'economie americaine n'est pas aussi puissante qu'on le dit puisqu'elle repose sur une consommation interne qui emprunte 6% par an, unjour il faudra rembourser et l'equilibre economique du monde basculera vers l'asie

La chute du billet vert rend l'euro toujours plus fort

http://www.lexpansion.com/art/4371.151342.0.html

L'euro a atteint vendredi son plus haut niveau depuis 19 mois, franchissant le cap de 1,30 dollar pour évoluer par la suite à proximité de 1,31 dollar. Et le mouvement devrait se poursuivre au grand dam des entreprises exportatrices de la zone euro.

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Voilà qui ne va pas faire du bien au commerce extérieur français. L'euro a atteint vendredi son plus haut niveau depuis 19 mois, franchissant le cap de 1,30 dollar pour évoluer par la suite à proximité de 1,31 dollar. Une barre qu'il a même franchie brièvement au cours de la matinée. La veille au soir, la monnaie européenne cotait 1,2948. Ce bond de plus de 1% sur une même journée a en partie une cause technique. Il a en effet été amplifié par des ordres automatiques censés limiter les pertes des détenteurs de dollars une fois le seuil de 1,30 dollar franchi. Sur le fond, toutefois, il s'agit bien d'un nouvel accès de faiblesse du billet vert. Car l'euro n'est pas la seule devise à progresser face à lui. Le yen japonais, la livre britannique (au plus haut depuis deux ans), le yuan chinois et le rouble russe ont également battu des records.

A l'origine se trouve bien sûr le ralentissement de l'économie américaine. La Maison Blanche a revu en baisse récemment ses prévisions de croissance pour 2006 à 2,9% contre 3,6% auparavant, principalement en raison de la chute du marché immobilier. S'ajoute à cela le fait que la Réserve Fédérale américaine donne l'impression d'en avoir fini pour un moment avec les hausses de son taux d'intérêt directeur, bloqué à 5,25%. Or les autres banques centrales sont plutôt dans la logique inverse. C'est notamment le cas de la BCE qui a quasiment annoncé un relèvement le 7 décembre prochain.

Se fondant sur une analyse optimiste de l'activité en Europe et sur la menace persistante, selon elle, de l'inflation, la banque présidée par Jean-Claude Trichet a procédé à cinq hausses de taux sur les 12 derniers mois, pour le porter à 3,25%. Et les analystes s'attendent à ce qu'elle continue à serrer la vis monétaire en 2007. Ce qui va encore contribuer à rendre l'euro plus attractif face au dollar. Ce mouvement pourrait être accentué par la banque centrale chinoise dont les dirigeants ont indiqué à plusieurs reprises qu'ils devaient réduire leur dépendance vis à vis du billet vert. Or les réserves de change chinoises sont les plus importantes du monde : elle dépassent 1000 milliards de dollars.

Tout cela ne fait évidemment pas les affaires des grandes entreprises exportatrices de la zone euro. Celles-ci doivent désormais composer avec une monnaie européenne qui s'est appréciée de 10% depuis le début de l'année face au billet vert. Signe d'une certaine inquiétude, toutes les places européennes ont terminé en baisse sensible vendredi. Le Cac 40 abandonnant par exemple 0,65%. Reste à savoir dans quelle mesure la chute du dollar de vendredi était liée au faible volume d'échanges, puisque c'était jour férié aux Etats-Unis et au Japon. La polémique sur la politique monétaire de la BCE risque en tout cas de repartir.



24/11/2006
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