Revue de presse - Savoie

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La France ne fait plus partie des pays les plus compétitifs

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certes, l'enquête est faite auprès des chefs d'entreprises du monde - dont la plupart n'ont pas mis les pieds en France, qui considèrent en général que l'absence d'ultra-libéralisme est une raison de mal noter un pays. 

Pour les "chefs d'entreprise" du monde ce n'est pas la situation qui est notée puisqu'ils ne la connaissent pas pour un grand nombre d'entre eux, mais plutot leur perception de la bonne application des supposés remèdes qui l'est (en gros - est-ce que la libéralisation du marché est bien faite ? ), on note surtout en fonction de l'application du dogme ultra-libéral, sans chercher à savoir si le dogme est bon. C'est le résultat de 30 ans de tatcherisme appliqué au monde occidental.

 

Ceci étant, les critères ne sont pas complètement idiots: les pays bien notés font notamment des efforts plus importants que les autres en éducation, recherche, infrastructures. Et il faut bien avouer que la France regresse dans tous ces domaines.

 

Bref, le panel d'évalueur est discutable, les critères sont incomplets (où sont les critères sociaux, demographique ...) - mais la tendance est bien là, sans équivoque. Elle est la conséquence d'une politique sur le très long terme - pas seulement celle menée durant un mandat de président.

 

Tout décline dans de nombreux pays occidentaux depuis la periode initiée Reagan / Tatcher - on peut penser en particulier au déclin permanent de l'industrie, de la recherche en France et de l'illusion d'une société de service et de la connaissance sans industrie - erreurs que les pays du Nord de l'europe et l'Allemagne n'ont pas faites.

 

Sarkozy, et même Sarkozy Chirac ne sont pas les seuls en cause.

 

La situation est grave mais pas désespérée: on peut revenir sur l'éducation, nous avons une bonne démographie (qui explique en partie le chomage des jeunes d'ailleurs), les infrastructures sont bonnes - par contre l'industrie et la recherche dans l'industrie sont en panne. Jusqu'à la fin des années 70 les innovations etaient le résultat d'impulsions gouvernementales comme l'aeronautique, le nucléaire, le spatial, les telecoms. Rien depuis le milieu des années 80.

Les USA utilisent le pentagone et la Nasa pour impulser les nouvelles industries, les allemands ont des initiatives par lander (comme la bavière en electronique ou celui qui possède une partie de Volkswagen par exemple). Les initiatives d'état n'ont rien d'anormal - sauf pour la commission de Bruxelles qui se met en travers, par aveuglement dogmatique. Espérons qu'elle changera sans faire plus de dégats.

La France ne fait plus partie des pays les plus compétitifs

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/la-france-ne-fait-plus-partie-des-pays-les-plus-competitifs_331341.html?xtor=EPR-237-[XPN_11h]-20120905--1333736@213804508-20120905122724

 

La menace planait déjà depuis un certain temps. Elle a fini par se réaliser. La France ne fait plus partie du top 20 des pays les plus compétitifs établi chaque année par le World Economic Forum (WEF). Elle est tombée à la 21ème place cette année, alors que l'Hexagone était encore en 18ème position l'année dernière et en 15ème place en 2010. Thierry Geiger, économiste au WEF, a indiqué à l'AFP que cette tendance était inquiétante, car elle reflétait une baisse de l'efficacité des gouvernements français ces dernières années, ainsi qu'une détérioration de l'environnement économique et notamment du marché du travail.

La Suisse championne du monde

C'est la Suisse qui remporte pour la quatrième année d'affilée, le titre de pays le plus compétitif au monde. "La Suisse mérite la première place grâce à l'innovation, aux performances de son système scolaire, aux dépenses élevées en recherche et développement et la solide coopération entre le monde universitaire et le secteur privé", a souligné le WEF. La Confédération a également été reconnue pour l'efficacité de son marché du travail, pour avoir l'un des environnements macroéconomiques les plus stables au monde, pour la transparence et l'efficacité de ses institutions, ainsi que pour la qualité de son infrastructure et pour son secteur financier fortement développé.

Singapour conserve sa deuxième place, tandis que la Finlande se classe troisième, faisant reculer la Suède à la quatrième place, suivis des Pays-Bas et de l'Allemagne. Les Etats-Unis, qui trônaient encore au premier rang il y a cinq ans, ont poursuivi leur recul, tombant de la cinquième place l'année dernière à la septième en 2012. L'économiste du WEF, Margareta Drzeniek Hanouz, a cependant souligné que les Etats-Unis "disposaient toujours d'un des environnements économiques les plus performants au monde". Les Etats-Unis font cependant face à "d'importantes vulnérabilités macroéconomiques", notamment une hausse du déficit public, des impasses politiques et une perte de confiance dans la classe politique. Ces difficultés "résultent dans l'incapacité à répondre à certains problèmes importants", a-t-elle ajouté.

L'Europe du Sud dans les tréfonds

Le classement a cependant été beaucoup moins brillant pour un certain nombre de pays, notamment du Sud de l'Union européenne, en proie à une grave crise économique. La Grèce, l'un des pays les plus touchés par la crise des dettes publiques, a chuté de la 90ème à la 96ème place du classement de 144 pays, tandis que le Portugal a reculé de quatre rangs à la 49ème place. L'Espagne a conservé cette année sa 36ème position.

L'étude du WEF a été réalisée auprès de 15.000 chefs d'entreprises dans 144 pays.



05/09/2012
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