La France, troisième terre d'accueil des investissements internationaux en Occident
COMMENTAIRES
- Comment se fait-il que les investisseurs etrangers trouvent la France
si attractive et que dans le meme temps le Medef et l'UMP la trouve en
politique intérieure en faillite, non competitive, à reformer de toute
urgence?
- c'est bien la preuve que la maladie est en grande partie imaginaire
et le portrait est totalement noirci, que les intentions des
déclinologues et "reformistes reactionnaires" sont bien de faire avaler
des pillules par une communication trompeuse, et que la comparaison
avec l'étranger nous est favorable.
- Comme la droite maitrise les groupes de medias, soyez certains que
l'obligation de "reformer" continuera à etre matraquée malgré ce
démenti de la réalité - qui sera interprétée dans un sensfavorable aux
"reformes"
============================== Source : Le figaro ============================
L'Hexagone, est-il avantageux d'y travailler ?
La France, troisième terre d'accueil des investissements internationaux en Occident, vaut mieux que sa réputation. La démonstration chiffrée de Bercy.
Et pourtant ils y viennent. Pas moins de 32,4 milliards d'euros
d'origine étrangère se sont investis en 2005 dans nos entreprises, pour
les racheter, les agrandir ou en créer de nouvelles. Seuls les
États-Unis et le Royaume-Uni en ont accueilli plus. Cela a permis de
créer 29 000 emplois supplémentaires de Dunkerque à Perpignan. De même,
quelque 120 000 cadres d'autres nationalités exercent leur métier en
France, 10 000 de plus qu'en 2004. Quant aux Français eux-mêmes, un
salarié sur sept travaille dans une entreprise étrangère établie dans
l'Hexagone, 2 millions de nos compatriotes au total. De cette palanquée
de chiffres ne manquent que les touristes et les achats de résidences
secondaires par les Britanniques.
Mais le but n'est pas de montrer que la France est un pays où il fait bon vivre, mais où il est avantageux de travailler. Le «tableau de bord de l'attractivité de la France», publié
hier pour la troisième année consécutive conjointement par Bercy et
l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII),
dresse le «sex appeal» économique de notre territoire.
Les mensurations se déclinent en trente indicateurs chiffrés, qui vont
des flux de capitaux et des implantions d'entreprises étrangères aux
kilomètres de TGV, en passant notamment par le poids des charges
sociales dans les coûts salariaux.
La méthode est systématiquement comparative, la France est mise en regard de huit autres pays européens de développement similaire, plus les États-Unis qui font office de «benchmark» (de mètre étalon de l'excellence en français).
L'une des meilleures mains-d'oeuvre du monde Christine Lagarde, le ministre du Commerce extérieur, énumère les points forts. Telle la qualité de nos infrastructures, le niveau de la main-d'oeuvre «l'une des meilleures au monde», selon elle. Elle ne cache pas l'autre côté de la médaille, la «rigidité» du marché du travail français, «clairement un des points faibles en matière d'attractivité», ou encore «le taux de l'impôt sur les sociétés, pas particulièrement attractif». En filigrane, il s'agit, envers et contre tout, d'apporter la preuve que notre pays est ouvert. «En 2005, les privatisations ont représenté 30 milliards d'euros et, pour la gestion des autoroutes, l'espagnol Abertis et l'australien Macquarie ont été retenus», souligne Clara Gaymard, la présidente de l'AFII. La publication du tableau de bord sur l'attractivité intervient alors que s'ouvre aujourd'hui à La Baule la conférence annuelle sur les investissements internationaux, réunissant les agences nationales européennes comparables à l'AFII et des investisseurs industriels. Nos «trente indicateurs sont fondés sur des données chiffrées et non sur des opinions», insiste Christine Lagarde. Elle dénonce ainsi toutes les enquêtes, du Forum de Davos à celles de la Banque mondiale, qui placent généralement la France en fort mauvais rang pour son «climat des affaires». L'une des raisons en est que les chefs d'entreprise français ainsi consultés sont bien souvent les premiers à dénigrer leur propre pays, soupire-t-on à Bercy. Regardons nos chiffres et oublions les images d'Epinal ?http://www.lefigaro.fr/eco/20060607.FIG000000058_l_hexagone_est_il_avantageux_d_y_travailler_.html
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