La percée du Rafale au Brésil consolide l'avenir de Dassault
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Avant ces transferts technologiques, et donc encore plus après, les pays dits émergeants sont techniquement très compétents et déjà très avancés à même de rivaliser avec les pays développés.
La vision de la mondialisation heureuse avec haute technologie et connaissance dans les anciens pays développés, industrie et fabrication dans les pays émergeants ne tient pas DU TOUT face au réel ; c'est de plus naif ou méprisant vis à vis des compétences des nouveaux pays industriels.
Aéronautique, nucléaire, TGV, sont ou seront maitrisés par les "nouveaux" pays; l'équilibre du monde, les emplois et le modèle social dans nos pays (européens) passe par un autre modèle qui n'a pas comme dogme le libre échange absolu défendu à l'OMC avec mise en concurrence des ouvriers sur toute la planète.
Le président Lula a annoncé l'ouverture de négociations pour l'achat de 36 avions de combat • Un succès obtenu à l'arraché après un intense lobbying de Nicolas Sarkozy • Un contrat de près de 5 milliards d'euros
Des mois de négociations et un ultime tête-à-tête entre les présidents Nicolas Sarkozy et Lula, à Brasilia : la France a remporté hier l'appel d'offres brésilien sur l'acquisition de 36 avions de combat. Hier, le président du Brésil a annoncé que le Rafale, l'avion de chasse de Dassault Aviation, était sorti vainqueur de la compétition qui l'a opposé à ses concurrents américain et suédois, le F18 de Boeing et au Gripen de Saab. Si le contrat de 4,4 milliards d'euros n'est pas encore conclu et nécessitera encore plusieurs mois de discussions, la bonne nouvelle venue de Brasilia devrait renforcer la crédibilité de l'avion français, en compétition sur de nombreux marchés à l'exportation. Les négociations sont particulièrement avancées aux Emirats arabes unis, où le contrat portant sur une soixantaine de Rafale devrait être signé cette année. L'ampleur des transferts de technologies et les compensations industrielles offertes par la France ne sont pas étrangères à la réussite de cette vente, comme l'avait expliqué à la veille du week-end le président brésilien. Ce projet doit permettre à son pays de développer un appareil de nouvelle génération d'ici à la fin de la prochaine décennie.
Avant ces transferts technologiques, et donc encore plus après, les pays dits émergeants sont techniquement très compétents et déjà très avancés à même de rivaliser avec les pays développés.
La vision de la mondialisation heureuse avec haute technologie et connaissance dans les anciens pays développés, industrie et fabrication dans les pays émergeants ne tient pas DU TOUT face au réel ; c'est de plus naif ou méprisant vis à vis des compétences des nouveaux pays industriels.
Aéronautique, nucléaire, TGV, sont ou seront maitrisés par les "nouveaux" pays; l'équilibre du monde, les emplois et le modèle social dans nos pays (européens) passe par un autre modèle qui n'a pas comme dogme le libre échange absolu défendu à l'OMC avec mise en concurrence des ouvriers sur toute la planète.
La percée du Rafale au Brésil consolide l'avenir de Dassault
http://www.lesechos.fr/journal20090908/lec1_une/index.htm?xtor=EPR-1000Le président Lula a annoncé l'ouverture de négociations pour l'achat de 36 avions de combat • Un succès obtenu à l'arraché après un intense lobbying de Nicolas Sarkozy • Un contrat de près de 5 milliards d'euros
Des mois de négociations et un ultime tête-à-tête entre les présidents Nicolas Sarkozy et Lula, à Brasilia : la France a remporté hier l'appel d'offres brésilien sur l'acquisition de 36 avions de combat. Hier, le président du Brésil a annoncé que le Rafale, l'avion de chasse de Dassault Aviation, était sorti vainqueur de la compétition qui l'a opposé à ses concurrents américain et suédois, le F18 de Boeing et au Gripen de Saab. Si le contrat de 4,4 milliards d'euros n'est pas encore conclu et nécessitera encore plusieurs mois de discussions, la bonne nouvelle venue de Brasilia devrait renforcer la crédibilité de l'avion français, en compétition sur de nombreux marchés à l'exportation. Les négociations sont particulièrement avancées aux Emirats arabes unis, où le contrat portant sur une soixantaine de Rafale devrait être signé cette année. L'ampleur des transferts de technologies et les compensations industrielles offertes par la France ne sont pas étrangères à la réussite de cette vente, comme l'avait expliqué à la veille du week-end le président brésilien. Ce projet doit permettre à son pays de développer un appareil de nouvelle génération d'ici à la fin de la prochaine décennie.
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