COMMENTAIRES

Allez sur ce site en français, qui montre simplement que depuis des années (1985 environ), on consomme plus qu'on ne decouvre - et donc que le mur approche.
http://www.wolfatthedoor.org.uk/francais

C'est simple, c'est clair, c'est tellement évident qu'on se demande pourquoi il n'y a pas de plan d'alternative au petrole depuis au moins 10 ans, avec investissements massifs.

La cause du problème est ailleurs: gouverner, c'est prévoir - ou plutot c'etait prévoir. Parce que depuis des années, gouverner, c'est chercher à se faire réélire.
Déranger, c'est ne pas se faire élire croit-on en haut lieu; les stratèges politiques et les technocrates qui nous gouvernent diront que "le peuple ne pourrait pas comprendre" - alors qu'ils font tout pour que le peuple ne puisse pas être informé.

On arrive à cette situation grave et prévisible, on fera l'opération "à chaud", avec un pétrole qui dépassera les 200$ puis 300$ - ce qui était prévu par certains analystes il y a plusieurs années (relayé sur ce site depuis plus d'un an).

Ces analystes - comme ceux parlant des bulles spéculatives, sont privés d'antenne, traités comme des cassandres, qu'on préferre ne pas écouter quand il est temps - quitte à dire après coup qu'ils avaient raison. on leur préferre les "consommez et dormez tranquille braves gens".

Bref - n'attendez surtout pas un pétrole bon marché dans le futur, ça va encore monter - même si sur un court terme, il peut baisser un peu. Si vous construisez ou rénovez une maison, acheter une voiture, agissez en conséquence.

Le baril de pétrole à 200 dollars d’ici six mois ?

http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/le-baril-de-petrole-a-200-dollars-d-ici-six-mois_152663.html?xtor=EPR-77

Le cours du baril de pétrole pourrait atteindre les 200 dollars dans un délai de six mois à deux ans, avertissent les analystes de la Goldman Sachs. La demande mondiale devrait continuer d’augmenter, principalement sous l’effet de la croissance de la Chine et de l’Inde. Pour la Goldman Sachs, cette hausse de la demande va se heurter aux problèmes dans un certain nombre de pays producteurs. La production a déjà souffert des récentes attaques sur des pipelines au Nigeria. En Irak, les exportations depuis le nord du pays pâtissent des raids menés par l’armée turque contre les insurgés kurdes. Un contexte d’autant plus critique qu’approche le début de la « driving season », aux Etats-Unis, qui voit chaque année les Américains augmenter leur consommation d’essence. La commission américaine de l’énergie a quant à elle pronostiqué un cours moyen du baril de pétrole à 110 dollars en 2008. Il a atteint les 122 dollars pour la première fois, mardi.