LE CAMPUS BLOQUÉ POUR PROTESTER CONTRE LE CPE, Petite mobilisation, gros blocage
Ils ont voté hier matin dans l'amphithéâtre Louis-Weil. Environ 600
étudiants ont décidé le blocage du campus de Saint-Martin-d'Hères
rejoignant ainsi leurs camarades d'une quarantaine d'autres universités
du pays. Six cents, c'est peu face aux 60 000 étudiants grenoblois,
mais ça suffit pour perturber sérieusement le fonctionnement des
différents établissements. Les gros moyens ont été utilisés : chariots
de supermarché, barrières métalliques, palettes en bois et autres
encombrants bouchent les entrées de certains bâtiments (lire
ci-dessous).
Dehors, les réunions s'improvisent. Le blocus ne fait pas toujours l'unanimité. Les échanges restent virils mais corrects. "Pourquoi nous prendre en otage ? Si vous voulez faire grève, allez-y, mais ne nous empêchez pas de travailler si on le souhaite", s'emporte Marjorie, étudiante en économie. Certains professeurs soutiennent le mouvement, d'autres s'en étonnent. Les grévistes apparaissent eux déterminés à ne pas relâcher la pression. La coordination est dispersée entre la surveillance des "barrages", la préparation de la manifestation et les explications à tout bout de champ.
"Nous bloquons pour que les étudiants puissent se réunir, il faut se mobiliser".
Un défilé de vélos et de rollers traverse le campus. Ce sont les étudiants en Staps qui manifestent contre la réduction des postes de professeurs d'Education physique et sportive, à quelques jours de leur manifestation nationale. Tous les chemins mènent à la grogne.
Difficile de dire quelle ampleur peut prendre le mouvement dans les jours à venir, reste que ceux qui le conduisent et le suivent paraissent déterminés. Et dès hier après-midi, ils se sont retrouvés en ville pour manifester à nouveau et appeler à une prochaine action pour mardi.
Rendez-vous était donc donné hier devant la Chambre de commerce et d'industrie de Grenoble gardée par quelques policiers. Environ quatre à cinq cents lycéens et étudiants se sont regroupés pour une première prise de parole en faveur... des Indiens dépossédés de leurs terres au Mexique. Un discours du sous-commandant Marcos lu par un étudiant ! Une lecture qui n'a quand même pas déchaîné l'enthousiasme des manifestants.
Quelques infos sur le vote du matin à la fac et le cortège s'est déplacé d'une dizaine de mètres pour bloquer une poignée de minutes le boulevard Agutte-Sembat. Puis direction le siège de l'UMP place Paul-Vallier au son de quelques slogans anti-CPE. Ce Contrat première embauche (CPE) qui effraie. Et ils le font savoir au gouvernement.
Nouvel arrêt place Victor-Hugo et le "lieutenant" du sous-commandant Marcos conduit ses co-manifestants devant le McDo rue Félix-Poulat. Les cinq cents étudiants font un sit-in devant l'établissement dans lequel ils ne mangent sans doute jamais. Certains préféreraient retourner devant le siège de l'UMP ou aller saluer le nouveau préfet de l'Isère histoire de revenir un peu au sujet principal. Reste que celui-ci n'est pas encore en poste.
Finalement le cortège a repris son chemin, avenue Alsace-Lorraine, nouveau petit sit-in au carrefour du cours Jean-Jaurès, re-demande de retrait du CPE. Et rendez-vous donc mardi pour une nouvelle action.
http://www.ledauphine.com/info/essentiels/iseresud/art_63317.php
Dehors, les réunions s'improvisent. Le blocus ne fait pas toujours l'unanimité. Les échanges restent virils mais corrects. "Pourquoi nous prendre en otage ? Si vous voulez faire grève, allez-y, mais ne nous empêchez pas de travailler si on le souhaite", s'emporte Marjorie, étudiante en économie. Certains professeurs soutiennent le mouvement, d'autres s'en étonnent. Les grévistes apparaissent eux déterminés à ne pas relâcher la pression. La coordination est dispersée entre la surveillance des "barrages", la préparation de la manifestation et les explications à tout bout de champ.
"Nous bloquons pour que les étudiants puissent se réunir, il faut se mobiliser".
Un défilé de vélos et de rollers traverse le campus. Ce sont les étudiants en Staps qui manifestent contre la réduction des postes de professeurs d'Education physique et sportive, à quelques jours de leur manifestation nationale. Tous les chemins mènent à la grogne.
Difficile de dire quelle ampleur peut prendre le mouvement dans les jours à venir, reste que ceux qui le conduisent et le suivent paraissent déterminés. Et dès hier après-midi, ils se sont retrouvés en ville pour manifester à nouveau et appeler à une prochaine action pour mardi.
Rendez-vous était donc donné hier devant la Chambre de commerce et d'industrie de Grenoble gardée par quelques policiers. Environ quatre à cinq cents lycéens et étudiants se sont regroupés pour une première prise de parole en faveur... des Indiens dépossédés de leurs terres au Mexique. Un discours du sous-commandant Marcos lu par un étudiant ! Une lecture qui n'a quand même pas déchaîné l'enthousiasme des manifestants.
Quelques infos sur le vote du matin à la fac et le cortège s'est déplacé d'une dizaine de mètres pour bloquer une poignée de minutes le boulevard Agutte-Sembat. Puis direction le siège de l'UMP place Paul-Vallier au son de quelques slogans anti-CPE. Ce Contrat première embauche (CPE) qui effraie. Et ils le font savoir au gouvernement.
Nouvel arrêt place Victor-Hugo et le "lieutenant" du sous-commandant Marcos conduit ses co-manifestants devant le McDo rue Félix-Poulat. Les cinq cents étudiants font un sit-in devant l'établissement dans lequel ils ne mangent sans doute jamais. Certains préféreraient retourner devant le siège de l'UMP ou aller saluer le nouveau préfet de l'Isère histoire de revenir un peu au sujet principal. Reste que celui-ci n'est pas encore en poste.
Finalement le cortège a repris son chemin, avenue Alsace-Lorraine, nouveau petit sit-in au carrefour du cours Jean-Jaurès, re-demande de retrait du CPE. Et rendez-vous donc mardi pour une nouvelle action.
http://www.ledauphine.com/info/essentiels/iseresud/art_63317.php
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