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Le commissaire européen aux affaires économiques pointe les dérives démagagiques dans la campagne présidentielle

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voici un bel exemple que la commission européenne n'est pas neutre.

De quel droit peut-elle s'immiscer dans un débat - et pourquoi la France n'aurait-elle pas le droit de désigner un président qui inclut dans son programme que la BCE doivent être réformée pour intégrer autre chose que l'inflation dans ses objectifs ?

Cette position montre également que la commission est l'instrument d'une politique économique libérale - celle-ci le résultat "plutot" démocratique car refletant celui de la majorité de pays de l'union; on aime ou pas, mais c'est ainsi. Reste à savoir comment on influence cette politique et ce qu'on décide de déléguer comme pouvoir à la commission.

Le commissaire européen aux affaires économiques pointe les dérives démagagiques dans la campagne présidentielle

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-890422@51-628862,0.html

Le commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, Joaquin Almunia, interrogé par l'AFP, déplore le manque de courage politique et la démagogie dans la campagne présidentielle française. Sans nommer directement aucun candidat, le responsable européen dit avoir entendu dans le débat hexagonal "des arguments qui ne tiennent pas compte de la réalité économique, qui ignorent ce qui est en train de se passer dans les économies européennes". "Pour les responsables économiques et politiques, pour leur crédibilité, pour pouvoir envoyer des messages clairs aux citoyens, la condition nécessaire est de connaître la réalité, de ne pas la changer pour pouvoir bénéficier sur le moment d'un argument plus ou moins démagogique", affirme M. Almunia.

Ces déclarations pourraient notamment viser les propos tenus par Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal sur la Banque centrale européenne.

Concrêtement, M. Almunia souligne la nécessité de "renforcer les politiques et les stratégies pour augmenter la productivité", dans une attaque à peine voilée contre les 35 heures. Le commissaire encourage aussi les responsables politiques à faire preuve de plus d'audace pour mettre en oeuvre des réformes, notamment en terme de dépenses publiques dont "les résultats obtenus en terme de 'welfare state', c'est-à-dire de politique sociale, de service sociaux, ne sont pas si grands". Le commissaire européen note cependant avec satisfaction que le débat sur les déséquilibres budgétaires est désormais largement présent en France.



01/04/2007
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