Les bonus records des banquiers américains
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ces primes indécentes nous enseignent une chose: le système capitaliste ultra-libéral n'a pas de limite dans l'enrichissement des plus riches.Il ne faut pas compter sur la "main invisible du marché" d'Adam Smith si chère au coeur des économistes et des ultra-libéraux pour réguler un système qui augmente les inégalités avec bonne conscience et mépris pour les plus pauvres qui ne font pas les efforts pour s'en sortir.
A noter que le Figaro ne s'offusque pas le moins du monde de ces primes exhorbitantes.
Les bonus records des banquiers américains
http://www.lefigaro.fr/eco/20061221.FIG000000040_les_bonus_records_des_banquiers_americains.htmlFort d'un bénéfice 2006 record, Goldman Sachs verse une prime de fin d'année de 53,4 millions de dollars à son président. Du jamais-vu à ce jour à Wall Street.
PRÈS DE 54 millions de dollars ! C'est le montant de la prime de fin
d'année que la banque d'affaires Goldman Sachs vient d'accorder à son
président, Lloyd Blankfein. Ce bonus, distribué pour moitié en cash et
pour le solde en actions et en stock-options, est un record à Wall
Street.
Cette somme faramineuse (environ 41 millions d'euros), qui s'ajoute à la rémunération fixe du patron de Goldman Sachs (600 000 dollars en 2005), s'inscrit dans la lignée des bonus que les autres grandes banques d'affaires américaines accordent à leurs dirigeants. John Mack, le patron de Morgan Stanley, percevra une prime de 40 millions de dollars. Richard Fuld, chez Lehman Brothers, recevra 10,9 millions de dollars. Autant de patrons, et d'institutions, qui auront profité de l'exceptionnelle activité des places financières, des marchés d'actions et des opérations de fusions.
Les PDG de ces banques ne sont pas les seuls concernés par ces bonus exceptionnels. Les deux adjoints du président de Goldman Sachs, Gary Cohn et Jon Winkelried, encaisseront chacun une prime exceptionnelle de 25 millions de dollars. Au total, les onze plus hauts dirigeants de la banque recevront près de 180 millions de dollars de bonus exceptionnels. Selon un porte-parole de la banque, chacun des 26 500 employés de la banque est « éligible à recevoir une prime », versée uniquement en cash pour les postes subalternes, et calculée selon des critères individuels et de performance globale de la firme.
Les fusions-acquisitions en tête d'affiche
Les sommes ainsi distribuées par les grandes banques d'investissement au titre de 2006 vont atteindre des sommets : 16,5 milliards chez Goldman Sachs, 14,3 milliards chez Morgan Stanley, 8,7 milliards chez Lehman Brothers, 4,3 milliards chez Bear Stearns. Sur la seule ville de New York, on estime à 24 milliards de dollars les primes qui seront versées par les établissements financiers pour 2006. Et encore ces chiffres n'intègrent-ils pas les bonus, encore plus faramineux puisque l'unité de compte peut atteindre la centaine de millions, touchés par certains dirigeants de « hedge funds » (fonds dédiés à la gestion dite alternative ou spéculative).
Bien sûr, ce sont les banquiers des métiers les plus rentables qui encaisseront les plus importants de ces bonus. En l'occurrence, ce sont d'abord le conseil en fusions-acquisitions et le courtage pour compte propre qui cette année ont fait les beaux jours et les profits de Goldman Sachs et de ses pairs.
À ce jour, les banquiers de Goldman Sachs ont en effet conseillé pour plus de 1 000 milliards de transactions en 2006, ce qui permet à la firme de se maintenir sur la première marche du podium mondial de l'activité de conseil, selon les données publiées hier par Thomson Financial. Au total, pour l'exercice 2006, clos fin novembre, Goldman Sachs affiche un bénéfice net de 9,54 milliards de dollars soit plus du quart de son chiffre d'affaires (37,6 milliards de dollars).
Cette somme faramineuse (environ 41 millions d'euros), qui s'ajoute à la rémunération fixe du patron de Goldman Sachs (600 000 dollars en 2005), s'inscrit dans la lignée des bonus que les autres grandes banques d'affaires américaines accordent à leurs dirigeants. John Mack, le patron de Morgan Stanley, percevra une prime de 40 millions de dollars. Richard Fuld, chez Lehman Brothers, recevra 10,9 millions de dollars. Autant de patrons, et d'institutions, qui auront profité de l'exceptionnelle activité des places financières, des marchés d'actions et des opérations de fusions.
Les PDG de ces banques ne sont pas les seuls concernés par ces bonus exceptionnels. Les deux adjoints du président de Goldman Sachs, Gary Cohn et Jon Winkelried, encaisseront chacun une prime exceptionnelle de 25 millions de dollars. Au total, les onze plus hauts dirigeants de la banque recevront près de 180 millions de dollars de bonus exceptionnels. Selon un porte-parole de la banque, chacun des 26 500 employés de la banque est « éligible à recevoir une prime », versée uniquement en cash pour les postes subalternes, et calculée selon des critères individuels et de performance globale de la firme.
Les fusions-acquisitions en tête d'affiche
Les sommes ainsi distribuées par les grandes banques d'investissement au titre de 2006 vont atteindre des sommets : 16,5 milliards chez Goldman Sachs, 14,3 milliards chez Morgan Stanley, 8,7 milliards chez Lehman Brothers, 4,3 milliards chez Bear Stearns. Sur la seule ville de New York, on estime à 24 milliards de dollars les primes qui seront versées par les établissements financiers pour 2006. Et encore ces chiffres n'intègrent-ils pas les bonus, encore plus faramineux puisque l'unité de compte peut atteindre la centaine de millions, touchés par certains dirigeants de « hedge funds » (fonds dédiés à la gestion dite alternative ou spéculative).
Bien sûr, ce sont les banquiers des métiers les plus rentables qui encaisseront les plus importants de ces bonus. En l'occurrence, ce sont d'abord le conseil en fusions-acquisitions et le courtage pour compte propre qui cette année ont fait les beaux jours et les profits de Goldman Sachs et de ses pairs.
À ce jour, les banquiers de Goldman Sachs ont en effet conseillé pour plus de 1 000 milliards de transactions en 2006, ce qui permet à la firme de se maintenir sur la première marche du podium mondial de l'activité de conseil, selon les données publiées hier par Thomson Financial. Au total, pour l'exercice 2006, clos fin novembre, Goldman Sachs affiche un bénéfice net de 9,54 milliards de dollars soit plus du quart de son chiffre d'affaires (37,6 milliards de dollars).
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