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Les entreprises de l'indice CAC 40 soignent leurs actionnaires (fev 06)

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extrait de l'article: les actionnaires récupèrent environ la moitié des profits des groupes du CAC 40. Au-delà de la volonté de soigner leurs actionnaires et de la hausse des bénéfices, certains observateurs voient dans cette allocation des profits un manque d'imagination quant à l'emploi des liquidités par les entreprises.
30 milliards d'euros versé en 2005 aux actionnaires dont 24 de dividendes (contre 16 en 2004), environ 50% pour les investisseurs etrangers soit 15 milliards (12 de dividendes), puisqu'ils possèderaient la moitié du CAC 40. Ceci contribue à un accroissement du déficit de la balance des paiements de 4 milliards d'euros

BILAN: pas assez d'investissement productif en France au détriment des emplois, accroissement de la part de richesse versée aux actionnaires au détriment des salariés, augmentation du déficit de la balance des paiements.
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Les entreprises de l'indice CAC 40 soignent leurs actionnaires 
[ 07/02/06 ] - les echos.fr

En 2005, les entreprises ont versé plus de 30 milliards d'euros à leurs actionnaires sous forme de dividendes ou de rachats d'actions. Si les programmes de rachats d'actions se tassent, la masse des dividendes a considérablement progressé.

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Les actionnaires des entreprises du CAC 40 sont gâtés. Les 40 plus importantes sociétés françaises cotées leur ont versé pas moins de 30,2 milliards d'euros en 2005 sous la forme de rachats d'actions ou de dividendes, selon les données compilées par Vernimmen.net. Un montant en augmentation de 19 % par rapport à 2004.
La rétribution accrue des actionnaires se confirme d'année en année. Elle profite du redressement des bénéfices. Selon les données de Factset Estimates, les bénéfices nets récurrents des entreprises du CAC 40 devraient s'élever à 62,5 milliards en 2005.
Comme en 2004, les actionnaires récupèrent environ la moitié des profits des groupes du CAC 40. Au-delà de la volonté de soigner leurs actionnaires et de la hausse des bénéfices, certains observateurs voient dans cette allocation des profits un manque d'imagination quant à l'emploi des liquidités par les entreprises.

Des montants moins concentrés
En 2005, les sommes versées aux actionnaires ont plus que jamais pris la forme de dividendes. Le montant versé aux actionnaires du CAC 40 sous cette forme a bondi de 50 % pour atteindre 24 milliards d'euros, contre 16 milliards en 2004 et 14,1 milliards en 2003. Outre la hausse des dividendes unitaires, ce bond spectaculaire est notamment à mettre au compte des dividendes exceptionnels, en vogue l'an passé. Le groupe Bouygues, qui a versé un dividende exceptionnel de 5 euros, a ainsi distribué 1,91 milliard d'euros à ses actionnaires. La masse des dividendes a également profité de la reprise du versement d'un dividende, par exemple chez Vivendi Universal ou chez STMicroelectronics.
Les montants versés sous forme de dividende sont légèrement moins concentrés qu'en 2004. Le trio de tête (Total, Bouygues, BNP Paribas) a ainsi versé 30 % des dividendes du CAC 40. Seuls Alcatel et Capgemini n'ont attribué aucun dividende l'an dernier. Alcatel en versera un cette année au titre de l'exercice 2005.
S'ils restent non négligeables, les programmes de rachats d'actions marquent le pas après deux années de forte progression. L'an dernier, les sociétés du CAC 40 ont racheté pour 6,3 milliards d'euros de leurs actions (contre 9 milliards en 2004 et 7,9 milliards en 2003), ce qui a représenté environ 0,7 % de leur capitalisation moyenne (après 1,2 % en 2004 et 1,1 % en 2003). Près d'une société du CAC 40 sur deux a procédé à des rachats nets et trois d'entre elles ont réalisé 66 % des rachats.

Danone gros acheteur d'actions
Total reste le champion incontesté du rachat d'actions. Pour la troisième année d'affilée, le groupe pétrolier affiche le plus gros montant consacré au rachat de ses propres actions : 3,1 milliards d'euros en 2005 (environ 2,7 % de son capital), après 3,4 milliards en 2004 et plus de 4 milliards en 2003, soit plus de 10 milliards d'euros en trois ans.
La société qui a racheté la plus grosse part de son capital est Danone (2,8 %). En revanche, les groupes bancaires ont privilégié le versement d'un dividende et réduit leurs programmes de rachats d'actions. BNP Paribas, qui avait racheté 3,6 % de son capital en 2004, a ramené son intervention à 1,3 % de son capital en 2005. De même, la Société Générale n'a racheté que 1,5 % de son capital l'an dernier, contre 2 % en 2004. En outre, Vinci, qui avait racheté 7,1 % de son capital en 2004, a quasiment stoppé ses programmes de rachats d'actions (8 millions, soit 0,1 % du capital).
Dix membres du CAC 40 ont carrément procédé à des cessions nettes, contre huit en 2004 et quatre en 2003. Alcatel n'a pas non plus mis en oeuvre de programmes de rachats d'actions.


16/02/2006
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