Les entreprises ont l'intention d'encore moins embaucher
COMMENTAIRES
- baisse des intentions d'embauche, surtout dans les petites entreprises
- manque de candidats
ou est l'effet CNE ?
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Les entreprises ont l'intention d'encore moins embaucher
Les intentions d'embauches des entreprises privées ont encore baissé cette année : -2,3% par rapport à 2005, selon l'enquête annuelle de l'Unedic. Seule une entreprise sur cinq projette de recruter, surtout dans l'hôtellerie et la construction.
Si l'année 2006 devrait, en principe, être une meilleure année côté reprise économique, elle s'annonce mal côté reprise de l'emploi. Car le nombre des entreprises qui prévoient d'embaucher, et le nombre de projets de recrutement n'ont jamais été aussi bas depuis quatre ans, d'après l'enquête "Besoins en main d'œuvre" de l'Unedic publiée jeudi. Pour 2006, 1.195.400 individus devraient être recrutés, soit pour un nouveau poste, soit pour un remplacement, dont 30% le seront pour un emploi saisonnier. Des intentions d'embauches en baisse de 2,3% par rapport à 2005 et de plus de 13% par rapport à 2003. Seules 21,2% des entreprises prévoient d'embaucher cette année, soit environ 311.000. Elles étaient près de 23% l'an dernier et 27% en 2003. Si depuis trois ans, cela ne s'est pas traduit dans les créations nettes d'emploi salarié, c'est en partie parce que la notion d'embauches embrasse à la fois des créations de poste et des remplacements de personnes, temporaires ou pas.
D'après l'enquête, la baisse des intentions d'embauches vient surtout des entreprises de moins de 50 salariés et de certains secteurs comme le commerce et le secteur sanitaire et social (animateurs socioculturels, aides soignants) et les activités associatives. Les services aux particuliers, sur lequel mise le gouvernement pour créer des emplois, enregistre une petite progression, "encore celle-ci intervient après le point particulièrement bas de 2005" tempère l'étude. En revanche, les projets sont plus nombreux dans les grandes entreprises (plus de 200 salariés) : ils augmentent de 8,6%.
Parmi les secteurs les plus recruteurs, les services aux entreprises (agents d'entretiens, d'accueil ou de sécurité), la construction et l'hôtellerie restauration, qui recherche pour près des deux tiers des emplois saisonniers. Pour les cadres, les recrutements envisagés sont plutôt en recul, sauf pour des cadres techniques (cadres d'études, cadres de l'industrie et du BTP, ingénieurs informaticiens).
D'après l'enquête, 44% des recrutements – soient 526.000 embauches potentielles - s'annoncent difficiles, faute de candidats. C'est le cas sur certains métiers du bâtiment (maçons, plâtriers, charpentiers, menuisiers) et de la santé (aide-soignants, infirmiers), mais aussi des cuisiniers et des conducteurs routiers. Les petites entreprises sont celles qui auront le plus de mal à recruter. Mais les sociétés de plus de 200 salariés sont plus nombreuses cette année à anticiper des difficultés.
- baisse des intentions d'embauche, surtout dans les petites entreprises
- manque de candidats
ou est l'effet CNE ?
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Les entreprises ont l'intention d'encore moins embaucher
Les intentions d'embauches des entreprises privées ont encore baissé cette année : -2,3% par rapport à 2005, selon l'enquête annuelle de l'Unedic. Seule une entreprise sur cinq projette de recruter, surtout dans l'hôtellerie et la construction.
Si l'année 2006 devrait, en principe, être une meilleure année côté reprise économique, elle s'annonce mal côté reprise de l'emploi. Car le nombre des entreprises qui prévoient d'embaucher, et le nombre de projets de recrutement n'ont jamais été aussi bas depuis quatre ans, d'après l'enquête "Besoins en main d'œuvre" de l'Unedic publiée jeudi. Pour 2006, 1.195.400 individus devraient être recrutés, soit pour un nouveau poste, soit pour un remplacement, dont 30% le seront pour un emploi saisonnier. Des intentions d'embauches en baisse de 2,3% par rapport à 2005 et de plus de 13% par rapport à 2003. Seules 21,2% des entreprises prévoient d'embaucher cette année, soit environ 311.000. Elles étaient près de 23% l'an dernier et 27% en 2003. Si depuis trois ans, cela ne s'est pas traduit dans les créations nettes d'emploi salarié, c'est en partie parce que la notion d'embauches embrasse à la fois des créations de poste et des remplacements de personnes, temporaires ou pas.
D'après l'enquête, la baisse des intentions d'embauches vient surtout des entreprises de moins de 50 salariés et de certains secteurs comme le commerce et le secteur sanitaire et social (animateurs socioculturels, aides soignants) et les activités associatives. Les services aux particuliers, sur lequel mise le gouvernement pour créer des emplois, enregistre une petite progression, "encore celle-ci intervient après le point particulièrement bas de 2005" tempère l'étude. En revanche, les projets sont plus nombreux dans les grandes entreprises (plus de 200 salariés) : ils augmentent de 8,6%.
Parmi les secteurs les plus recruteurs, les services aux entreprises (agents d'entretiens, d'accueil ou de sécurité), la construction et l'hôtellerie restauration, qui recherche pour près des deux tiers des emplois saisonniers. Pour les cadres, les recrutements envisagés sont plutôt en recul, sauf pour des cadres techniques (cadres d'études, cadres de l'industrie et du BTP, ingénieurs informaticiens).
D'après l'enquête, 44% des recrutements – soient 526.000 embauches potentielles - s'annoncent difficiles, faute de candidats. C'est le cas sur certains métiers du bâtiment (maçons, plâtriers, charpentiers, menuisiers) et de la santé (aide-soignants, infirmiers), mais aussi des cuisiniers et des conducteurs routiers. Les petites entreprises sont celles qui auront le plus de mal à recruter. Mais les sociétés de plus de 200 salariés sont plus nombreuses cette année à anticiper des difficultés.
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