Revue de presse - Savoie

Revue de presse - Savoie

Les grands patrons français ont vu leur rémunération croître de 40 % en 2007

COMMENTAIRES

1- non, ce n'est pas normal. Un point c'est tout
2- la performance des patrons avec une rémuneration inferieure n'est pas moins bonne. Ce n'est pas un outil de motivation, c'est un outil d'enrichissement.
3- l'autoregulation promue par le Medef est une escroquerie intellectuelle, et une bêtise. Le Medef propose un maximum à 240 fois le SMIC (excusez du peu), c'est déjà beaucoup trop et en plus "ils" depassent ce seuil.
4- Justifier ces rémunérations par les performances de la bourse est une anerie, puisque la bourse monte ou descend avec des cycles: même les bonnes banques ou l'immobilier bien géré vont baisser cete années, même les mauvaises entreprises de ces secteurs montaient en 2004
5- ce n'est pas negligeable, Rien que le salaire du PDG (6 Millions) represente 150 euros par employé (40 000). En plus les salaires excessifs concernent aussi le haut de la hierarchie - entre 10 et 100 personnes selon les groupes - ce qui multiplie potentiellement ce chiffre par 3 à 10.
6-Ces rémunérations sont construites pour que les patrons se comportent en actionnaires - et pilotent l'entreprise pour le bénéfice des actionnaires - et non pas pour la perrénité de l'entreprise. C'est stratégiquement suicidaire  - puisque les investissements à long terme sont souvent refusés et les risques bannis.

Les grands patrons français ont vu leur rémunération croître de 40 % en 2007


http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/02/12/les-grands-patrons-francais-ont-vu-leur-remuneration-croitre-de-40-en-2007_1010180_3234.html

Les grands patrons français sont désormais les mieux payés d'Europe. Selon l'étude annuelle de Hay Group, publiée mardi 12 février par La Tribune, 77 % des PDG des entreprises du CAC 40 ont vu leur rémunération augmenter de 40 % en 2007. La rémunération annuelle médiane comprenant le salaire de base, les bonus et les stock-options des patrons des géants du CAC 40 – au moins 40 000 employés et plus de 40 milliards d'euros de chiffre d'affaires –, se monte à 6,175 millions d'euros. A titre de comparaison, un Britannique perçoit 5,85 millions en moyenne, et un Allemand 3,94 millions d'euros. Loin, tout de même, des 12,97 millions d'euros que gagne un grand patron américain.


Selon l'étude, ce sont principalement les bonus qui ont permis cette augmentation substantielle. Et cette part de la rémunération "continue à croître de manière significative", relève Hay Group, soulignant qu'elle a bondi, en 2007, à 1,431 million d'euros pour les mieux payés du CAC, et à 764 000 euros pour le bas du CAC. Les stock-options ont également fortement augmenté (+ 48 % pour 58 % des 135 entreprises étudiées) : leur montant valorisé ainsi que celui des autres actions gratuites a atteint 4,828 millions d'euros pour le haut du CAC 40, et 1,610 million d'euros pour le bas.

Seuls les deux tiers des entreprises conditionnent la distribution de ces actions à la performance du dirigeant, souligne l'étude, ajoutant que de plus en plus de PDG bénéficient d'un "matelas de sécurité". En 2007, ils étaient 39 % à ne pas en avoir, contre 60 % en 2006. Quant à la rémunération des patrons des plus petites entreprises du SBF 120, elle atteint 882 000 euros, selon les chiffres de Hay group qui a analysé les comptes de 135 sociétés (CAC 40, SBF 120, plus quinze entreprises telles que ASF, Colas, Latécoère, Sanef, Airbus et DCNS).




14/02/2008
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 69 autres membres