Les patrons trop gourmands chahutés un peu partout dans le monde
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- il ne faut pas oublier que les revenus de Zacharias ont été approuvés pendant 10 ans par cette meme direction qui vient de l'evincer après lui avoir accorder 250 M€ en 10 ans (pour ceux qui n'ont pas encore la mécanique dans la tete, cela fait 1 milliards 700 millions de francs)
- dans cette direction, on retrouve Alain Minc - grand donneur de leçon - qui n'avait pas été choqué par cette rémunération jusqu'à maintenant.
- on ne doit jamais faire confiance à cette élite, qui ne s'emeut des remunerations de ses membres que lorsqu'elle devient publique. Son ethique est claire: s'enrichir à tout prix. La justice sociale est en jeu.
Les patrons trop gourmands chahutés un peu partout dans le monde
12,9 millions d'euros de prime, 173 millions d'euros de plus-values potentielles sur ses stock-options, 2 millions annuels de retraite, plus une prime réclamée - mais finalement pas obtenue - de 8 millions à 25 millions d'euros selon les sources pour avoir mené à bien le dossier des Autoroutes du Sud de la France (ASF)... Les montants évoqués pour la rémunération d'Antoine Zacharias donnent le tournis. Des « sommes indécentes », selon la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Plus d'un an après les révélations sur les conditions de départ de Daniel Bernard de la présidence de Carrefour (notamment sa retraite chapeau), pour un montant total théorique de 38 millions d'euros, la polémique sur les rémunérations des patrons ne faiblit pas. L'adoption en juin 2005 de la loi Breton, qui encadre plus strictement leurs indemnités, pourrait paradoxalement nourrir ce genre de polémique dans les prochains mois, puisqu'elle impose la transparence et soumet les rémunérations exceptionnelles et différées des dirigeants au vote des assemblées générales des actionnaires. « Il y a une limite de décence dans les montants à ne pas franchir », a estimé, pour sa part, Francis Mayer, le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, avant d'ajouter cependant qu'« il ne faut pas confondre le rôle du salarié et celui de l'entrepreneur, parce que le salarié ne prend pas le risque de l'entrepreneur ».
- il ne faut pas oublier que les revenus de Zacharias ont été approuvés pendant 10 ans par cette meme direction qui vient de l'evincer après lui avoir accorder 250 M€ en 10 ans (pour ceux qui n'ont pas encore la mécanique dans la tete, cela fait 1 milliards 700 millions de francs)
- dans cette direction, on retrouve Alain Minc - grand donneur de leçon - qui n'avait pas été choqué par cette rémunération jusqu'à maintenant.
- on ne doit jamais faire confiance à cette élite, qui ne s'emeut des remunerations de ses membres que lorsqu'elle devient publique. Son ethique est claire: s'enrichir à tout prix. La justice sociale est en jeu.
Les patrons trop gourmands chahutés un peu partout dans le monde
12,9 millions d'euros de prime, 173 millions d'euros de plus-values potentielles sur ses stock-options, 2 millions annuels de retraite, plus une prime réclamée - mais finalement pas obtenue - de 8 millions à 25 millions d'euros selon les sources pour avoir mené à bien le dossier des Autoroutes du Sud de la France (ASF)... Les montants évoqués pour la rémunération d'Antoine Zacharias donnent le tournis. Des « sommes indécentes », selon la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Plus d'un an après les révélations sur les conditions de départ de Daniel Bernard de la présidence de Carrefour (notamment sa retraite chapeau), pour un montant total théorique de 38 millions d'euros, la polémique sur les rémunérations des patrons ne faiblit pas. L'adoption en juin 2005 de la loi Breton, qui encadre plus strictement leurs indemnités, pourrait paradoxalement nourrir ce genre de polémique dans les prochains mois, puisqu'elle impose la transparence et soumet les rémunérations exceptionnelles et différées des dirigeants au vote des assemblées générales des actionnaires. « Il y a une limite de décence dans les montants à ne pas franchir », a estimé, pour sa part, Francis Mayer, le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations, avant d'ajouter cependant qu'« il ne faut pas confondre le rôle du salarié et celui de l'entrepreneur, parce que le salarié ne prend pas le risque de l'entrepreneur ».
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