Les prix de l'électricité vont flamber en Suisse romande
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voici un Nieme exemple: la libéralisation de l'electricité et la concurrence n'amène JAMAIS une baisse des prix mais au contraire une hausse significative.et encore, avec 40%, les suisses sont en dessous de la moyenne de la hausse suite à libéralisation. Bien que la réliaté demontre les mauvais résultats systématiques de la liberalisation de l'energie, le dogme de la libéralisation reste vivace - y compris au sein des journalistes qui ne le remetent jamais en cause et se contentent de s'etonner; bêtise ou complicité ?
Les médias continuent à nous servir le mythe de la concurrence fluide à venir qui fera enfin baisser les prix. La réalité est que 20 ans après la privatisation, les prix de l'electricité aux USA sont plus hauts, le service moins bon, les actionnaires plus riches (ou en prison comme Enron); un point, c'est tout - il est curieux que les medias dominants ne presentent jamais cette réalité.
Autre conséquence, les politiques ne peuvent plus imposer un prix d'electricité bas pour conserver les usines d'aluminium Pechiney / Alcan en France (et en Maurienne).
Rappel: Jospin a approuvé la libéralisation de l'energie en novembre 2001 sous la commission de gauche Prodi, suivi logiquement par la droite qui a entamé la privatision d'EDF dans le gouvernement suivant. Les prix libres ont flambé depuis en France; et les prix garantis pour les particuliers ont été déclarés illégaux par la commission.
Les prix de l'électricité vont flamber en Suisse romande
http://www.letemps.ch/template/laUne.asp?page=2&contenuPage=&article=207749&quickbar=
ENERGIE. Le Valais a engagé le mouvement, jusqu'à 40% de hausse. Genève suivra.
Les Valaisans ont engagé le mouvement avec des hausses du prix de l'électricité jusqu'à 40%. Genève devrait suivre dès le début de 2008 dans une ampleur de l'ordre de 20%, confirme Raymond Battistella, directeur des Services industriels de Genève (SIG). Le reste de la Suisse romande hésite encore, mais tous les distributeurs font leurs calculs.
Comment justifier cette envolée du prix de l'électricité alors que tout le monde pensait que l'ouverture partielle du marché suisse de l'électricité entraînerait une baisse des prix? Les acteurs du marché avancent comme arguments le risque de pénurie de courant, la hausse des prix constatée à la bourse EEX (European Energy Exchange, installée à Leipzig), l'augmentation des nouveaux contrats d'approvisionnement récemment signés jusqu'en 2015 par EOS, fournisseur de la majorité des distributeurs en Suisse romande, les réseaux surchargés, etc. Commentaire du patron des SIG: «Les prix de vente de l'électricité n'ont pas bougé depuis 2004. Nous devrons donc forcément répercuter sur le consommateur la hausse des coûts d'approvisionnement.»
Ces arguments sont contestés. Pas de risque de pénurie, pas de flambée des cours. Au contraire. Observation d'un négociant européen: «J'ai l'impression que le client suisse est une vache à lait. Il est prisonnier d'un marché verticalisé où tous les acteurs se donnent le mot pour consolider leurs marges bénéficiaires.»
Les Valaisans ont engagé le mouvement avec des hausses du prix de l'électricité jusqu'à 40%. Genève devrait suivre dès le début de 2008 dans une ampleur de l'ordre de 20%, confirme Raymond Battistella, directeur des Services industriels de Genève (SIG). Le reste de la Suisse romande hésite encore, mais tous les distributeurs font leurs calculs.
Comment justifier cette envolée du prix de l'électricité alors que tout le monde pensait que l'ouverture partielle du marché suisse de l'électricité entraînerait une baisse des prix? Les acteurs du marché avancent comme arguments le risque de pénurie de courant, la hausse des prix constatée à la bourse EEX (European Energy Exchange, installée à Leipzig), l'augmentation des nouveaux contrats d'approvisionnement récemment signés jusqu'en 2015 par EOS, fournisseur de la majorité des distributeurs en Suisse romande, les réseaux surchargés, etc. Commentaire du patron des SIG: «Les prix de vente de l'électricité n'ont pas bougé depuis 2004. Nous devrons donc forcément répercuter sur le consommateur la hausse des coûts d'approvisionnement.»
Ces arguments sont contestés. Pas de risque de pénurie, pas de flambée des cours. Au contraire. Observation d'un négociant européen: «J'ai l'impression que le client suisse est une vache à lait. Il est prisonnier d'un marché verticalisé où tous les acteurs se donnent le mot pour consolider leurs marges bénéficiaires.»
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