Revue de presse - Savoie

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Nicolas Sarkozy défend l'exil fiscal

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la conception de Sarkozy est claire: les impots des riches sont trop lourds, donc ils partent et c'est légitime.
voilà sa vision claire de la société: les riches de plus en plus riches doivent payer de moins en moins. Donc l'effort de solidarité doit reposer pour une part croissante sur les autres couches de la société qui de fait disposeront de moins et on devra donc couper les prestations (ça s'appelle réformer).

C'est simple, c'est limpide, c'est l'ultra-liberalisme - et Johnny est bien un soutien REPRESENTATIF pour Sarko et son clan.

Nicolas Sarkozy défend l'exil fiscal de Johnny Hallyday

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-845976@51-846062,0.html

L'annonce du départ de Johnny Hallyday en Suisse fait des vagues dans toute la classe politique. Le chanteur avait justifié jeudi sa décision sur la station de radio Europe 1 en déclarant qu'il en avait "marre, comme beaucoup de Français, de payer ce qu'on nous impose comme impôts".
Nicolas Sarkozy a pris la défense du chanteur, soutien affiché du candidat à la présidentielle, en estimant, vendredi 15 décembre, que le départ de Johnny Hallyday en Suisse prouvait qu'il y avait un problème en France. "Je n'ai pas de commentaire à faire sur une situation personnelle. Je veux seulement dire une chose : un pays où tant de nos artistes, de nos créateurs, de nos chercheurs, où tant de gens se disent qu'il faut partir, c'est bien qu'il y a un problème", a déclaré M. Sarkozy, venu à Lyon pour le deuxième forum de la précampagne électorale de l'UMP, dans l'après-midi.


Johnny Hallyday va mourir d'ennui à Gstaad

Dans un éditorial intitulé Johnny, reste chez toi, le rédacteur en chef du journal suisse Le Matin, Peter Rothenbühler, relève qu'il ne fait bon vivre que trois mois par an à Gstaad, une petite station de sports d'hiver où l'on parle le dialecte suisse allemand, à condition "d'aimer le ski, la randonnée et la solitude". "Et comme Johnny est un gars qui ne peut pas rester seul, il va donc s'ennuyer comme un rat mort à Gstaad", poursuit l'éditorialiste, qui doute que la star française vienne vraiment vivre en Suisse six mois par an. - (Avec AFP)


La décision de Johnny Hallyday conduit à se "poser des questions", a, pour sa part, estimé la présidente du Medef, Laurence Parisot. "Je pense qu'il y a une émigration dont personne ne parle aujourd'hui. (...) Je ne regarde pas seulement ceux qui ont des hauts salaires. Regardez tous nos jeunes talents qui sortent des écoles de commerce, où les meilleurs élèves sont en train de partir à l'étranger pour faire une carrière", a déclaré la présidente de l'organisation patronale.

CRITIQUES DE HOLLANDE ET BAYROU

A quelques mois de la présidentielle de 2007, l'opposition ne s'est pas privée d'ironiser sur le départ annoncé du chanteur, qui s'était affiché aux côtés de Nicolas Sarkozy début septembre à l'université d'été de l'UMP. "Nicolas Sarkozy devrait se méfier de ses propres amis, a estimé le premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande. Quand on a une conception de la République, de son pays, on reste payer ses impôts dans son pays."

"Ce n'est pas un très bon exemple civique", a également déclaré François Bayrou. Le candidat UDF pour 2007 s'est prononcé "pour une réforme profonde" de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), qui "fera rentrer plus dans les caisses de l'Etat et empêchera que tous ces gens s'en aillent".

De leurs côtés, le président français Jacques Chirac, connu pour être un inconditionnel du chanteur, et le premier ministre, Dominique de Villepin, ont dit "regretter" la décision de Johnny Hallyday. "Ce n'est pas justifié par la situation fiscale de notre pays", a estimé M. de Villepin.




16/12/2006
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