Sanofi-Aventis supprime près d'un millier d'emplois en France
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on est en train de se rendre compte que l'exigence de 15% de rendement amène à la catastrophe économique bancaire actuelle.Pourtant, Sanofi qui ne fait "que" 18.7%, licencie pour améliorer sa rentablité puisque ce secteur affiche 20% qui est fait sur le dos de la santé des pays occidentaux - reduisant l'accès aux soins et augmentant les déficits des securités sociales
http://www.boursorama.com/profil/resume_societe.phtml?symbole=1rPSAN
Sanofi affiche la terminologie boursière classique "projet de sauvegarde de la compétitivité" qui n'est que le paravent de la rentabilité maximale pour les actionnaires.
Les mesures contraignantes sont impératives pour revenir à la raison.
L'autorégulation ne controlera JAMAIS la cupidité des financiers comme le démontre la crise actuelle. Aucun beau discours sur la "moralité" ou "l'ethique" et qui accepte le système libéral datant de Thatcher / Reagan ne ramènera la rentabilité à un niveau de 5%.
Sanofi-Aventis supprime près d'un millier d'emplois en France
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-entreprise/sanofi-aventis-supprime-pres-d-un-millier-d-emplois-en-france_164257.html?xtor=EPR-77La direction de la filiale commerciale du labo en France a annoncé jeudi en comité d'entreprise extraordinaire un plan social portant sur 927 postes. A Paris, l'action prenait près de 3%.
La direction de la filiale commerciale de Sanofi-Aventis en France a annoncé jeudi en comité d'entreprise extraordinaire un "projet de réorganisation" entraînant "la suppression de 927 postes", a-t-on appris jeudi auprès des syndicats et de la direction. "La direction vient d'annoncer en CE un plan social prévoyant 927 suppressions de postes", a déclaré à l'AFP, "au nom de l'intersyndicale", Jacky Lebrun, syndicaliste CGT au sein du groupe pharmaceutique, lors d'une interruption de séance du CE qui se tient à Paris (14e arrondissement).
Dans un communiqué, la direction a confirmé que "la mise en oeuvre du projet de réorganisation entraînerait la suppression de 817 postes sur le terrain et de 110 postes de la structure siège de la filiale en France". Sanofi-Aventis France, qui commercialise dans l'hexagone les médicaments du groupe, emploie 3.432 personnes.
"C'est pire que ce qu'on pouvait imaginer", a déclaré M. Lebrun (CGT) à propos des 927 suppressions de postes. "En plus, ce chiffre va être dépassé car il y a une restructuration complète du secteur de la visite médicale : on demande aux visiteurs médicaux de déménager dans d'autres régions et certains ne pourront pas accepter", a-t-il commenté. "Maintenant, on est acculé à attendre les mesures sociales que la direction va mettre en place", a-t-il poursuivi.
L'intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CTFC, CGT, FO, Pharmacadres-SAF, Solidaires, Unsa, USAPIE) a appelé les salariés de la filiale commerciale du groupe à la grève ce jeudi et à des rassemblements devant huit sites (Paris, Lyon, Montpellier, Strasbourg, Toulouse, Sisteron dans les Alpes de Haute Provence, Ambarès en Gironde et Ploërmel dans le Morbihan). Environ 200 salariés étaient rassemblés devant le siège parisien pendant le CE, a constaté une journaliste à l'AFP.
Le communiqué de la direction précise que son "projet de sauvegarde de la compétitivité de Sanofi-Aventis et de Sanofi-Aventis en France vise à mettre en place une organisation qui tienne compte des nouveaux enjeux de l'environnement". La direction explique en effet que "la montée en puissance rapide des génériques, la révision des conditions d'accès au marché, les nouvelles exigences pour reconnaître l'innovation, la pression sur les prix du médicament, la régulation accrue de la promotion se traduisent par une perte d'activité importante". "Sanofi-Aventis France va tout mettre en oeuvre pour limiter au maximum les départs contraints en privilégiant la mobilité, les mesures d'âge, dans le cadre d'une démarche concertée avec les instances représentatives du personnel", assure le communiqué.
Les effectifs de la filiale commerciale de Sanofi ont, d'après la CGT, déjà reculé de 30% en quatre ans, atteignant quelque 3.400 salariés, dont 2.200 visiteurs médicaux, le reste étant des salariés du siège et des responsables de secteur. Le syndicat souligne que les activités du groupe (chimie, distribution, fonctions centrales, industriel, recherche) "étant clairement interdépendantes, il y a fort à craindre pour l'emploi dans un groupe riche de 30.000 salariés sur le territoire français". En France, le groupe est le 1er employeur de l'industrie française du médicament, avec 28.000 salariés, soit 28,8% de son effectif total, selon la direction.
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