Un quart des Britanniques contraints de cumuler deux emplois
Souvent présenté en exemple,
le dynamisme du marché de l'emploi britannique cache une autre réalité.
Un salarié sur quatre cumule ou a cumulé deux emplois pour payer ses
dettes ou ses factures. Mais un sur deux rêve de pouvoir travailler
moins.
Derrière le modèle économique de la Grande-Bretagne et son faible taux
de chômage - 5,1% en janvier selon les normes du bureau international
du travail, se cache une réalité un peu différente. Car pour payer
leurs dettes ou simplement leurs factures, un salarié sur quatre cumule
actuellement ou a cumulé deux emplois en même temps, selon une étude
réalisée sur 1000 adultes et publiée lundi par Liverpool Victoria, une
société d'assurance et de services financiers. Pour la plupart, le
cumul des deux emplois a duré plus d'un an, à raison d'une dizaine
d'heures supplémentaires par semaine. Pour un salarié sur cinq, le
cumul a duré plus de cinq ans. Et plus d'un sur six travaillent au
moins 21 heures par semaine pour ce second salaire, à côté de leur
emploi principal.
"Avec un déficit estimé à 27 milliards de livres pour l'épargne des Britanniques, il est inquiétant que tant de Britanniques aient à faire des heures supplémentaires dans un second travail mais ne réussissent pas pour autant à mettre de l'argent de côté pour leur avenir", a déclaré Nigel Snell, de Liverpool Victoria. Car l'endettement des ménages britanniques devient de plus en plus préoccupant. Pour la première fois l'an dernier, la dette privée des ménages britanniques a dépassé le produit intérieur brut annuel du pays, selon des estimations du Trésor britannique : 1.700 milliards d'euros, soit plus de 40 milliards d'euros de plus que le PIB.
Pourtant, les Britanniques aimeraient bien pouvoir faire autrement. Près de la moitié des salariés souhaiteraient travailler moins et plus de deux millions d'entre eux sont même prêts à gagner moins pour avoir un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle, selon une autre étude publiée lundi par la confédération des syndicats britanniques (TUC) et réalisée auprès de 60.000 foyers. Les salariés des secteurs de l'éducation et des services financiers sont ceux qui aimeraient le plus lever un peu le pied. Au Royaume-Uni, le temps de travail hebdomadaire moyen est de 37,4 heures, selon des chiffres de l'Office national des statistiques. Mais 22% des salariés britanniques travaillent plus de 45 heures par semaine. Et le Royaume-Uni a obtenu des dérogations particulières au plafond hebdomadaire de 48 heures travaillées imposé par l'Union européenne.
"Avec un déficit estimé à 27 milliards de livres pour l'épargne des Britanniques, il est inquiétant que tant de Britanniques aient à faire des heures supplémentaires dans un second travail mais ne réussissent pas pour autant à mettre de l'argent de côté pour leur avenir", a déclaré Nigel Snell, de Liverpool Victoria. Car l'endettement des ménages britanniques devient de plus en plus préoccupant. Pour la première fois l'an dernier, la dette privée des ménages britanniques a dépassé le produit intérieur brut annuel du pays, selon des estimations du Trésor britannique : 1.700 milliards d'euros, soit plus de 40 milliards d'euros de plus que le PIB.
Pourtant, les Britanniques aimeraient bien pouvoir faire autrement. Près de la moitié des salariés souhaiteraient travailler moins et plus de deux millions d'entre eux sont même prêts à gagner moins pour avoir un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle, selon une autre étude publiée lundi par la confédération des syndicats britanniques (TUC) et réalisée auprès de 60.000 foyers. Les salariés des secteurs de l'éducation et des services financiers sont ceux qui aimeraient le plus lever un peu le pied. Au Royaume-Uni, le temps de travail hebdomadaire moyen est de 37,4 heures, selon des chiffres de l'Office national des statistiques. Mais 22% des salariés britanniques travaillent plus de 45 heures par semaine. Et le Royaume-Uni a obtenu des dérogations particulières au plafond hebdomadaire de 48 heures travaillées imposé par l'Union européenne.
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