Revue de presse - Savoie

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Ventes d'armes à Taiwan : le Pentagone persiste et signe

COMMENTAIRES

2 nouvelles concernant la chine et les USA aujourd'hui
1- Obama réaliste revient sur terre - plus de lune pour les USA. La chine garde cet objectif
2- vente d'armes à Taiwan, la chine fait monter la pression comme jamais sur les USA

la réalité de la gouvernance mondiale apparait ici : c'est simplement une nouvelle enceinte pour mesurer les rapports de force au lieu de se battre.
C'est bien mieux, mais ça n'a rien d'une gouvernance. Les gros parlent, les petits ecoutent (c'est du Michel Audiard) et dans tout ça, les balkans européens seront parmi les petits

Les chinois pensent-ils qu'ils peuvent commencer à affronter les USA ? testent-ils les USA ? comme leur but est d'etre numero 1, qu'ils le seront et qu'ils sont patients, c'est un peu surprenant. Est-ce une manoeuvre à but interne (j'en ai des plus grosses que toi, donc je serai président) ?

bluff ou pas, ça en dit long sur le futur de toute façon. Si la menace n'est pas vraiment reelle maintenant, le rapport de force le permettra dans moins de 20 ans
et A court terme, les chinois ne pouvant pas perdre la face après cette menace, il y aura bien des sanctions, meme minimes contre les USA.

ça promet dans les années à venir, il y aura du spectacle, et l'europe désunie politiquement aura le temps de regarder sans être impliquée

Ventes d'armes à Taiwan : le Pentagone persiste et signe

http://www.lesechos.fr/info/aero/020343533602.htm?xtor=EPR-1085-[aeronautique]-20100202

Les Etats-Unis ont l'obligation d'assurer la capacité d'autodéfense de Taiwan, a déclaré hier le secrétaire adjoint américain à la Défense pour l'Asie-Pacifique, Wallace Gregson, en réponse aux protestations virulentes de la Chine. « Nous avons la ferme intention de respecter chacun de nos engagements là-bas et nous allons continuer à agir ainsi à l'avenir », a-t-il dit dans un discours lors d'une visite à Tokyo. Le Pentagone a annoncé, vendredi, que les Etats-Unis allaient vendre à Taiwan des missiles antimissile Patriot, des navires chasseurs de mines sous-marines et des hélicoptères Black Hawk, pour un montant total de plus de 6,4 milliards de dollars. La Chine, qui revendique la souveraineté sur l'île de Taiwan, a vivement réagi contre cette « ingérence grossière dans les affaires intérieures chinoises ». Elle a suspendu ses échanges militaires avec les Etats-Unis et annoncé des « sanctions appropriées envers les compagnies américaines impliquées ». Le secrétaire adjoint américain à la Défense pour l'Asie-Pacifique a rappelé, hier, que les Etats-Unis avaient « une relation très complexe avec la Chine ». « Nous avons évidemment des points sur lesquels nous divergeons, nous essayons de les séparer de ceux sur lesquels nous pouvons travailler de façon productive », a-t-il ajouté.


Obama enterre le projet de retour sur la Lune

http://www.lesechos.fr/info/aero/020342824801.htm?xtor=EPR-1085-[aeronautique]-20100202

Faute d'argent, le projet Constellation de retour sur la Lune en 2020 est annulé. Et pour pallier l'arrêt de la navette, qui n'a plus que cinq vols à effectuer, Washington veut privatiser l'accès à l'espace.

Décidé à s'attaquer aux déficits publics abyssaux des Etats-Unis, Barack Obama n'a pas hésité à mettre à mal l'un des symboles de l'hyperpuissance américaine : la conquête de la Lune. Washington a annoncé hier que le projet Constellation, qui prévoyait un retour sur cette planète en 2020 - première étape avant d'aller sur Mars -, était annulé. Tant pis pour les 9 milliards de dollars déjà dépensés pour la mise au point de la fusée Ares et de sa capsule habitée Orion. Mais, pour mener l'affaire à son terme, il aurait fallu gonfler le budget de la Nasa dans des proportions intenables. L'agence spatiale américaine se contentera de l'orbite terrestre basse, jusqu'à 2.000 kilomètres. Et pour pallier la prochaine mise à la retraite de la vénérable navette, l'administration américaine veut faire appel à des « taxis » privés 

Lancé en 2004 par George Bush dans la foulée de l'accident de la navette Columbia, qui avait coûté la vie à sept astronautes, le projet Constellation était sur la sellette depuis l'automne. Chargée par Obama d'auditer les programmes de vols spatiaux habités américains, la commission Augustine avait alors conclu que le projet s'inscrivait « dans la pratique périlleuse qui veut que les ressources ne suivent pas les objectifs ». Trois mois plus tard, le président américain se range à son avis. Les économies dégagées permettront à la Nasa de financer des technologies pour une future exploration robotisée de la planète rouge, a expliqué Peter Orszag, responsable de la Direction du budget, mais sans s'avancer sur un calendrier. « Je ne suis pas étonné, confie aux "Echos" Jean-Yves Le Gall, le PDG d'Arianespace. Outre les contraintes budgétaires, Constellation souffrait du désintérêt des scientifiques pour la Lune. » Du coup, c'est la station spatiale internationale, pour laquelle 16 pays ont déjà dépensé 100 milliards de dollars, qui ressort confortée. Sa durée de vie est prolongée jusqu'en 2020.

La Chine et l'Inde sur les rangs

Le problème, c'est que, en tuant Ares et Orion, les Etats-Unis vont se retrouver démunis en matière de vols habités pour une longue période : la navette n'a plus que cinq missions à son agenda et devrait rentrer définitivement au garage l'an prochain. Actuellement, seules les fusées russes Soyouz et Proton peuvent emmener des hommes sur la station. « Inadmissible », ont aussitôt réagi des élus du Texas et de la Floride, Etats qui concentrent l'essentiel des emplois spatiaux aux Etats-Unis. Et l'idée de l'administration Obama, reprise de la commission Augustine, de faire appel à des transporteurs privés ne devrait pas calmer les critiques.

La Nasa a déjà des contrats avec les sociétés SpaceX et Orbital Sciences. Mais les contraintes de sécurité sont telles que personne n'imagine un feu vert à l'envoi d'astronautes avant très longtemps. Pour ce qui est du transport de fret en revanche, les Européens comptent bien promouvoir leur couple Ariane-ATV, qui a déjà réussi à s'amarrer à la station. « Il existe une fenêtre d'opportunité », estime Jean-Yves Le Gall. Reste à voir si le Congrès se rangera au réalisme d'Obama, alors que la Chine et l'Inde - qui ont inscrit la Lune à leurs programmes -ne font pas mystère de leur ambition de s'arroger le leadership des Etats-Unis en matière spatiale.




02/02/2010
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