Revue de presse - Savoie

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Veto américain à une résolution condamnant le raid d'Israël

COMMENTAIRE

voici encore un exemple de comment les USA, dans la pratique, défendent les valeurs universelles occidentales. On se demande pourquoi ils ne sont pas perçus comme étant sincères.

A noter que  la nouvelle majorité démocrate ne peut rien y changer. Bush continue à avoir tout le pouvoir sur la politique étrangère et la politique de défense.

dans la version du nouvel Obs après celle du Figaro, on voit qui n'a pas soutenu la resolution sans assumer son rejet: le royaume uni, le japon, le Danemark et la slovaquie.
En Europe, il y a bien 2 groupes cohérents et identifiés concernant la politique étrangère: les alignés sur les USA et les indépendants. Pour clarifier, avant d'arriver à une politique étrangère commune en 2150, on pourrait peut-etre proposer 2 ministres des affaires étrangères en Europe

Veto américain à une résolution condamnant le raid d'Israël

Le figaro

Les Etats-Unis se sont opposés, samedi au Conseil de sécurité de l'ONU, à un projet de résolution arabe condamnant les opérations militaires d'Israël dans la bande de Gaza, ainsi que les tirs de roquettes palestiniens sur Israël. L'Etat hébreu s'en félicite.

 
Il s'agit du deuxième veto américain de l'année à l'ONU concernant les opérations militaires israéliens à Gaza : Washington s'est opposé à un projet de résolution du Conseil de sécurité condamnant l'offensive israélienne dans la bande de Gaza et réclamant le retrait de ses troupes du territoire palestinien.
 
Le projet, déposé par le Qatar au nom du groupe arabe, a recueilli 10 voix pour et une contre -celle des Etats-Unis-, avec quatre abstentions (Danemark, Grande-Bretagne, Japon et Slovaquie). Or, pour être adoptée, une résolution doit recueillir au moins neuf voix sur quinze, sans vote négatif -équivalant à un veto- d'un des cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie).
 
Les Etats-Unis, fidèles alliés d'Israël, avaient déjà opposé leur veto le 13 juillet à un précédent projet de résolution, également déposé par le Qatar, qui visait à faire cesser l'offensive israélienne à Gaza. 
 
Le porte-parole du gouvernement israélien a jugé «très satisfaisante» la décision des Etats-Unis. «Le projet de résolution ne stipulait pas que ce qui se passait à Beit Hanoun était une erreur tragique", a déclaré Avi Pazner.
 
A l'inverse, l'observateur palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour, s'est dit déçu par l'issue du scrutin. ''Vous envoyez aujourd'hui deux mauvais messages'', a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité. ''A Israël, vous lui dites qu'il peut continuer à se considérer au-dessus du droit international. Au peuple palestinien, vous lui dites que la justice n'est pas rendue de façon correcte.''
 
Israël sous le feu des critiques
 
Le projet amendé condamnait à la fois l'opération menée par Israël dans la bande de Gaza, «en particulier l'attaque qui s'est produite à Beit Hanoun le 8 novembre» (...) et les tirs de roquettes palestiniens. Contrairement à l'original, il ne qualifiait plus l'incident de Beit Hanoun de «massacre» mais demandait toujours l'établissement par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, d'une mission d'enquête sur cette bavure. Le texte rejeté appelait Israël à «cesser immédiatement ses opérations militaires» et à «replier ses troupes actuellement à Gaza sur leurs positions d'avant le 28 juin», date à laquelle un soldat israélien avait été enlevé par des militants palestiniens. Mais le texte ne demandait plus la conclusion immédiate d'un cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens et l'envoi d'une force d'observation de l'ONU.
 
A la place, le projet appelait à «la cessation immédiate de tous actes de violence et actions militaires entre Israël et les Palestiniens, conformément à l'accord de Charm el-Cheikh du 8 février 2005».
 
Le texte qatari appelait également la communauté internationale, dont le Quartette pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, Nations unies et Union européenne), à prendre des mesures immédiates pour «stabiliser la situation et relancer le processus de paix», actuellement dans l'impasse, «y compris par l'établissement éventuel d'un mécanisme international destiné à protéger les populations civiles».
 
Lors d'un débat au Conseil, au lendemain de l'incident de Beit Hanoun, Israël avait subi un feu roulant de critiques, plusieurs pays appelant à un cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens et à l'envoi d'une force de l'ONU pour le surveiller.


Offensive à Gaza : veto américain à l'ONU

http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20061112.OBS9017.html

Les Etats-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution visant à condamner l'offensive israélienne.
L
es Etats-Unis ont opposé samedi 11 novembre leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui visait à condamner l'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza et à réclamer le retrait des troupes de Tsahal de ce territoire palestinien.
Les Etats-Unis, a déclaré l'ambassadeur américain à l'ONU John Bolton, sont "troublés" par le projet de résolution présenté par le Qatar au nom des pays arabes. Ce texte est "de parti pris contre Israël et politiquement motivé", a-t-il dit. Ce projet de résolution ne "définit pas de façon équitable les récents événements à Gaza et ne fait pas non plus avancer la cause de la paix israélo-palestinienne à laquelle nous aspirons et pour laquelle nous travaillons assidûment", a ajouté le diplomate devant le Conseil de sécurité.
Il s'agit du deuxième veto américain de l'année à l'ONU concernant les opérations militaires israéliens à Gaza.

Deux messages
Le projet de résolution a été approuvé par 10 des 15 membres du Conseil, dont trois membres permanents (France, Russie et Chine), tandis que quatre autres membres se sont abstenus (Grande-Bretagne, Danemark, Japon et Slovaquie). Le veto américain empêche l'adoption de la résolution.
A Jérusalem, le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Mark Regev, a qualifié le projet de résolution de "très partial". "Il est bon qu'il n'ait pas été adopté par le Conseil de sécurité", a-t-il ajouté. A l'inverse, l'observateur palestinien auprès de l'ONU, Riyad Mansour, s'est dit déçu par l'issue du scrutin. "Vous envoyez aujourd'hui deux mauvais messages", a-t-il déclaré devant le Conseil de sécurité. "A Israël, vous lui dites qu'il peut continuer à se considérer au-dessus du droit international. Au peuple palestinien, vous lui dites que la justice n'est pas rendue de façon correcte."

Déception de la Ligue arabe
Le porte-parole du gouvernement palestinien du Hamas, Ghazi Hamad, a pour sa part déclaré que "cette décision du gouvernement américain donne une couverture illimitée pour commettre d'autres massacres d'innocents Palestiniens". "C'est une honte sur l'administration américaine, qui prétend essayer de promouvoir les droits de l'homme et la démocratie au Proche-Orient", a-t-il ajouté.
La Ligue arabe a également fait part de sa déception par la voix de son secrétaire général, Amr Moussa.


Il a estimé que le véto "ne fera qu'augmenter la colère" contre Israël, tandis que le ministre égyptien des Affaires étrangères a accusé le Conseil de sécurité de "fermer les yeux sur les actes d'Israël à Gaza".
L'ambassadeur du Qatar, Nassir Al-Nasser, qui avait présenté la résolution au nom des Palestiniens, a estimé que l'incapacité du Conseil de sécurité à adopter ce projet de résolution conduirait Israël à poursuivre ses violences contre les Palestiniens.
"Toute réaction ou réponse tiède de notre part donne l'impression que nous nous dérobons à nos responsabilités humanitaires", a déclaré l'ambassadeur qatari.

Appels pressants

Les Palestiniens avaient dénoncé cette semaine le silence des Nations unies sur les opérations militaires israéliennes. Les appels à une action du Conseil se sont faits plus pressants suite à la bavure de Tsahal mercredi, lorsque 19 civils sont morts sous des tirs d'obus à Beit Hanoun, dans la bande de Gaza. Israël a exprimé ses regrets pour l'incident, invoquant une erreur technique, mais a déclaré que les opérations continueraient tant que les militants palestiniens procéderaient à des tirs de roquettes visant l'Etat hébreu.
Cet été, les Etats-Unis avaient déjà opposé leur veto à un projet de résolution exigeant la fin de l'incursion israélienne à Gaza, lancée en juin suite à l'enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit par des militants palestiniens. Il s'agissait du premier veto au Conseil depuis près de deux ans. (AP)



12/11/2006
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