Bush finance un logiciel pour traquer la presse anti-américaine
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faut-il encore une demonstration de la manipulation que Bush fait du terrorisme, des mesures liberticides que prend son administration - encore et encore - justifiant la mise en place progressive de Big brother.Il detruit la credibilité du monde démocratique, et toute legitimité qu'a l'occident à promouvoir des valeurs qu'il ne respecte pas.
Bush finance un logiciel pour traquer la presse anti-américaine
http://www.lexpansion.com/art/4307.147668.0.htmlLes Etats-Unis financent le développement d'un logiciel capable de détecter les opinions exprimées contre eux dans des articles de presse parus à l'étranger. Une arme dans la lutte anti-terroriste qui inquiète les associations de défense des libertés.
Théoriquement, le programme pourra distinguer chaque nuance d'un article, de la haine à l'admiration. Un véritable défi pour les scientifiques qui s'essayent depuis des décennies à l'analyse informatique du langage humain et des sentiments. Pour s'aguerrir, l'université de Pittsburgh confrontera donc son logiciel à plus 270.000 articles parus entre juin 2001 et mai 2002 qui évoquent plusieurs sujets chauds, comme les discours de Georges Bush sur l'axe du mal, les détentions de détenus à Guantanamo, la ratification du protocole de Kyoto… Une fois sa fiabilité assurée, le logiciel notera chaque opinion détectée dans la presse. Un article clairement anti-américain pourra ainsi se retrouver rapidement sur le bureau des officiels.
Mais le système ne se limitera pas à cette classification au coup par coup. En principe, le gouvernement américain pourra aussi sélectionner dans les archives toutes les données d'une source précise, qu'il s'agisse d'un forum de discussions, d'un organe de presse (180 dans le monde sont analysés pour l'instant)… ou d'un journaliste. Ce qui ne manque pas de susciter la polémique chez les associations de défense des libertés de la presse, qui craignent de voir certains journalistes catalogués « anti-patriotes ». La loi interdit de constituer des données personnelles sur des citoyens américains, rétorque le ministère. En revanche, rien n'interdit les journalistes étrangers et, plus largement, toute parution, y compris américaine, d'être la cible du futur Big Brother de la revue de presse.
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